Citations de Xavier Dorison (661)
1531… En ces temps indécis, les ténèbres du Moyen-Âge tentent d’étouffer les premières lueurs de la Renaissance… Un nouveau monde va éclore, ou être brisé dans l’œuf ! Qui triomphera ? La médecine de Vésale, les textes d’Aristote, l’imprimerie de Gutenberg, ou les bûchers des obscurantistes ? Nul ne le sait. Tandis que papistes et tenants de la réforme de l’église se disputent la vérité de Dieu, une seule foi, intemporelle et divine demeure reconnue par tous… Le fer de l’épée !
Cette petite bruine, le ronflement de la houle... C'est le moment que je préfère...
Respire cet air, La Murène, sens le bien ! Ce n'est pas le souffle de la mer...
C'est le vent de la liberté.
Un général de la Division Ruine ne revient pas sur sa parole.
Pendant longtemps, j’ai lu de la bande dessinée. Un jour, j’y suis entré.
"_Depuis quand je suis là ?
_Trois jours.
_Et on est où ?
_On est en vie."
[Rose] Cet or appartient à monsieur Cusco. Mort ou vivant, c'est la loi. Peut-être qu'aujourd'hui, cette loi ne vous arrange pas...Mais quand on ne porte pas un colt à la ceinture, c'est encore elle qui protège le mieux.
La médisance est pire que la tempête. A mon bord, je n'entends qu'un son: celui des preuves irréfutables!
Le début du XVIe siècle a vécu un bouleversement à côté duquel l’invention de la roue ou la découverte du Nouveau Monde font figure d’anecdotes.
Imaginez un Occident où l'on ne pense, on ne vit et on ne meurt qu’à travers un prisme unique : Dieu. La Bible fait office de loi, de seule et unique explication de la nature, et donne légitimité à une minorité pour asservir le plus grand nombre. Depuis plus de mille ans, rien ne semble pouvoir remettre en cause ce bel équilibre.
Et voilà que, de Paris à Zurich, des penseurs, au sein même de l'Église, prônent une « Réforme »... Et si ce n'était plus Dieu qui était au centre de tout, mais l'homme ? Et s'il n'y avait plus de clergé ni quiconque pour se mettre entre le divin et les fidèles ?? Et si la Bible n'était plus dans ces langues étranges et connues de si peu que sont le latin et le grec ? Et si cette même Bible était traduite dans ce « vulgaire » qu'on appellera... français ?
Pure question de rhétorique ? Simple débat de salon ?
Vu d'aujourd'hui, peut-être, mais à partir de 1521, c'est toute l'Europe qui va se diviser sur ces questions et entrer dans une guerre fratricide entre chrétiens.
Massacres et batailles vont se succéder afin de savoir qui, de ceux de la Réforme (qui deviendront les protestants ou huguenots) ou des catholiques « papistes », seront les détenteurs de la seule et unique Vérité spirituelle... Et par là même, d'un pouvoir bien terrestre ! Mais qu'on ne s'y trompe pas, si le sang coula à flots des deux côtés, ce ne fut pas tant pour établir une vérité théologique ou pour conserver un pouvoir qui ne tenait que par elle, mais profondément parce que des hommes nouveaux venaient remettre en cause une foi ancienne.
Et s'il y a une chose que l'homme a horreur de voir remise en cause, ce sont bien ses certitudes...
- Après avoir laissé un homme sans lever le petit doigt, comment imaginez-vous votre-vie ?
- Longue
- Peut-être. Mais ce sera comme une écharde. Au début, c’est douloureux. Après, on croit qu’on peut l’oublier. Et puis un jour, elle commence par pourrir et elle finit par vous tuer.
On ne parle pas aux croque-morts. On les ignore ou on leur propose du travail.
- Laissez-nous cet archipel, dispersez-vous à travers le monde et faites-vous accueillir par vos "frères" humains... ils ont de la place. Vous verrez s'il ont du coeur. Sept jours. Autant qu'il en a fallu à l'un de vos dieux pour créer l'univers... partez... ou vous finirez commes les Indiens!
Nul ne peut décider du sacrifice des autres sans être prêt à faire le sien.
- Marguerite ! C’est de la folie ! Vous n’arriverez à rien comme ça !
- Et en ne faisant rien, vous arriverez où ?!
"_Gagner du temps...C'est impossible jeune homme...
_Pourquoi ?
_Avez-vous le pouvoir de changer le passé ?
_Euh...non
_Un don pour faire apparaître le futur ?
_Non plus, mais...
_Alors concentrez-vous sur le seul rendez-vous qui vaille le coup.
_Avec qui ?
_Le présent."
- Vous croyez que vous avez mal. Mais c'est une juste une balle dans l'épaule. Quand je vous aurai explosé un genou, vous n'y penserez même plus.
- Vous devriez arrêter de dire bonjour.
- Pardon ?
- Nos clients ont perdu un proche ou un membre de leur famille, alors "bonjour" , ce n'est pas approprié.
- Vous proposez quoi comme entrée en matière ? Un coup de pied au cul ?
- Félicitation madame ! On se s’attendrait pas à trouver un whisky de cette qualité dans une ville aussi reculée…
- Nous avons tout perdu en quittant l’Ecosse, colonel… Mais pas nos traditions. Notre savoir-faire nous a suivis jusqu’ici.
Tuer des étrons de ton genre, c'est bon. Mais c'est trop court. Ça va trop vite. Longtemps, la contempler, la déguster, la laisser prendre son temps. C'est comme ça qu'elle me réconforte; elle me rappelle que la saloperie humaine... ça finit toujours par disparaître.
Parfois, il semble qu'à force de plier, certains roseaux deviennent des chênes.
Vous, les savants, vous êtes tous les mêmes, hein ! Quand vous trempez vot’ plume dans l’encre, c’est le sang des gueux qui coule !