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Citations de Xavier de Moulins (348)


Je suis convaincu que vous vous posez la question ; tout le monde se la pose en bas. Et tout le monde passe trop de temps à chercher la réponse, s'épuise sur l'énigme et, de supposition en supposition, vagabonde en passant à côté de l'essentiel.
" C'est comment de mourir ? Qu'est-ce qu'on ressent à la fin, nom de Dieu, au moment où l'âme quitte le corps en un adieu ? C'est vrai la lumière blanche ? Tu confirmes que l'on voit défiler sa vie à toute allure en un spasme ? Et le tunnel alors ? Il est comment ce tunnel ? Long ? Large ? Embouteillé ? Vas-y Stan, balance. Crache-la, ta Valda ! Allez, soit sympa, fais-nous gagner du temps ! Ce n'est pas tous les jours qu'un mort s'adresse à nous".
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Tu m’as enseigné l’instant présent et appris à ne plus faire de suppositions.
À ne plus m’exposer à des douleurs inutiles, en imaginant le pire avant qu’il se produise.
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C’est un comble : dans son sommeil, mon petit chat rassemble mes idées !

Tu salues au drapeau de mon spleen, entonnes cet hymne devant moi en dormant, celui du souffle créateur.

Les chats créent toujours quelque chose quand ils ne font rien.

Souvent les humains ne font rien de ce qu’ils créent.

J’approche de toi mon ordinateur.

Je suis au garde-à-vous de ta tendresse, une main sur les touches, l’autre sur ton dos, te regarder rêver me stimule.

Montagnes russes.

Ton dos monte et descend au rythme de ta respiration. J’aperçois ce que je cherche, je parviens à saisir quelques lignes, je me rends.

À mes côtés, le petit chat est un phare, une illumination. Un talisman.

Et le roi des boulets.

Il m’arrive d’écrire allongé et de laisser mon ordinateur ouvert sur le lit.

En manque d’exercice, tu as décidé d’enjamber mon écran, de marcher sur les touches, et, de là, de sauter sur la commode pour mieux t’élancer pour rebondir sur le couvre-lit, apprenti Yamakazi.

C’était l’un de tes plus grands plaisirs.

T’enrouler dans la couette, bondir sur la table de chevet, glisser entre tous les bouquins, en faire tomber la moitié et recommencer le gymkhana.

Ça t’arrivait surtout le soir, quand ta testostérone était au plus haut ou ton inquiétude au sommet, de défier les lois de la gravité.

Entre deux saltos de champion du monde, tu as renversé mon ordinateur.

L’ordinateur portable a volé dans la chambre.

J’ai entendu un bruit sourd.

La machine gisait sur le dos, l’écran fendu, amputée de la touche F8 dont j’ignore toujours la fonction.

Le disque dur était mort.

J’ai cru ta dernière heure arrivée quand, très en colère, je me suis agenouillé pour constater les dégâts de tes agitations.

Mais une fois de plus tes yeux jaunes et ton air de minet ont eu raison de mon autorité.
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Après tout, cette mascarade ne le concerne pas vraiment. Tout juste a-t-il-prêté son image à ce jeu, à l'organisation du mirage, à l'obsession de l'artiste qui a décidé que c'était lui la preuve qu'elle cherchait, l'autre visage de la banlieue, plus posé, plus rassurant, tout simplement plus beau que le gris épais des tours, l'odeur du shit, le bruit des altercations, le parfum de poudre des vents violents.
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C'est crucial pour une mère, l'odeur de son enfant.
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on ne parle pas aux pauvres et aux domestiques, dans ces cercles-là. On n'a pas un regard pour le petit personnel. Pas plus qu'on ne sympathise avec les chauffeurs de taxi.
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Ne le gâte pas. Ne fais pas comme tous les parents français qui offrent des jouets à leurs enfants lorsqu'ils pleurent. On éduque les enfants en parlant avec eux, pas en leur donnant du matériel.
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Mais à cause de la voix du docteur, j’ai bien cru ce soir-là que tu passerais au travers de la fatalité, et j’ai terminé mon travail le cœur presque léger. Je suis descendu présenter les nouvelles du monde effrayant en tâchant de ne pas te voir mort tout à fait, les morts sont déjà trop nombreux dans l’actualité des hommes.
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Le temps du bonheur est une note de Chopin, pour elle, il enclenche la Nocturne n°1 et, dans le noir de la nuit, boit encore un petit bout de lune.
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Demain, elle sera fixée sur son sort de mère, et cette fichue question la poursuit toujours doublée de certitude d'être punie par le ciel. Prise en otage par un châtiment divin. Elle n'est pas croyante, tout juste baptisée, mais elle sent que la colère du ciel est tournée vers elle, que cette foudre ne la lâchera pas. Et elle aimerait comprendre la raison. Pourquoi ?
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Je les aide à redresser la tête pour admirer la nature, la beauté fugace des choses simples qui entourent les gens sur terre et que les gens sur terre oublient le plus souvent.
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Celui qui crée passe en un battement de cils d'un état à l'autre. Une furieuse envie de vivre, et une curieuse envie d'en finir.
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A défaut de s’habituer, on trouve un terrain d’entente avec la douleur. On apprend à cohabiter avec le mal. Et il revient parfois nous brûler. Nous rendre inflammables, c’est le principe des deuils impossibles.
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La mort est d'abord la fin de l'égo. Est-ce que vous réalisez seulement ce qui cela signifie ? L'égo, c'est cette chose monstrueuse et démesurée qui vous empoisonne la vie et dont il est si souvent difficile de se défaire. C'est le plomb pendu à l'âme qui condamne les vivants à souffrir, les oblige à affronter l'armée des ombres, ces doses d'obscurité, ce venin insistant qui se répand chaque jour et sème la désolation tout autour : la vanité, l'insatisfaction, la jalousie, l'aigreur, la haine.
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Je ne vous dirai rien, c'est mon secret. La seule chose qu'il vous faut savoir, c'est que la mort prendra la mesure de l'amour que vous portez en vous, et que cet amour est la clé.
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Le problème avec la création, c’est l’équilibre.
Une idée peut naître à 10 h 10 et mourir brutalement à 18 h 20. Celui qui crée passe en un battement de cils d’un état à l’autre.
Une furieuse envie de vivre, et une curieuse envie d’en finir.
De la fierté à la honte, de la peur au courage, de l’amnésie au souvenir, il n’y a parfois qu’un léger tremblement.
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C’est développer le potentiel des enfants qui l’intéresse. Quand un élève est bien dans sa peau, heureux dans sa vie, alors c’est gagné, le reste suit.
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Un roman qui démarre bien, mais que les deux premières pages. Xavier de Moulins, raconte une histoire ennuyante, à mon avis il pousse son livre dans le but d'une adaptation cinématographique mais c'était raté.
Tellement explication pour décrire et exprimer une position qu'il est fatigant, par exemple :

Ciel bleu vantard, mercure déchaîné. Le soleil cogne sur les carreaux de la cuisine, la lumière écrase les yeux, fournaise de Mai. La main en visière, Charles Draper ouvre la fenêtre, torse nu.
=
Charles Draper ouvre la fenêtre.
En tout cas mes aventures avec des œuvres de Xavier de Moulins, s'arrête la.
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Avec son traitement, elle passe du rire aux larmes pour un rien, alterne les montées et les descentes, phases maniaques et phases dépressives. Cabossée de l'intérieur par la chimie du progrès elle n'en démord pas et s'accroche.
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Il traverse invisible cette enfance, sur la pointe des pieds. Indifférent autant que perdu, il subit l’école et son déferlement. Il cherche toujours un abri. C’est un solitaire habité par un vide inouï. Un vide océan qui vous noie. Pour se protéger, il se réfugie dans ses pensées.
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