Citations de Xavier de Moulins (346)
[...] vivre ensemble, c'est accepter de se détacher, de devenir pour l'autre au mieux un bon souvenir, au pire un fantôme, parfois même le cauchemar de sa vie.
- Paul, tu ne crois pas que tu noircis un peu le tableau là ?
Dehors, on arrive même à les envier. Ses amies disant à ma mère qu'elle a eu une chance folle de tomber sur un type pareil. En bon architecte, ses plans sont parfaitement au point, leur couple est un magnifique cuirassé. Vu du dehors, la maison, c'est le relais château de la conjugalité.
Les vieux sont des enfants, ils perdent leurs neurones comme les petits leur doudou. Certains font des allers-retours pour tenter de les retrouver.
Son casque blanc est parfaitement laqué, à vue de nez la mise en plis date de 10h30. On dirait une barbe à papa, une boule de nuage dessinée par un feutre d’enfant, une installation d’art contemporain. J’ai très envie d’y plonger les deux mains et d’y laisser mes empreintes.
Sommes-nous préparés à la grande inversion ? A devenir un jour les parents de nos parents ? A les regarder, impuissants, tomber faibles à nos pieds ? A leur donner la béquée ? A les laver, les habiller ? A leur servir de cannes avant de déléguer à d’autres l’honneur de les border le soir, de les consoler la nuit, de les servir et de les protéger, parce que nous sommes plus assez forts pour cela et que de toute façon nous n’avons pas le temps.
On est toujours hypocrite au début d'une histoire. On cache ses zones d'ombre et ses vilains défauts. On prend facilement l'autre pour une Ferrari avant de lui en vouloir de n'avoir à offrir qu'un moteur de 2CV.
Cette route est riche d’enseignements : je veux arrêter d’avoir mal quand je regarde en arrière, d’avoir peur quand je regarde en avant
Oui, je regrette, coincé dans ces embouteillages de merde, un lundi matin de décembre, le pare-brise recouvert de buée, de n'avoir pas su être un père de famille en famille et d'avoir attendu Waterloo pour essayer de le devenir, un peu, trop tard, à moitié, à mi-temps, une semaine sur deux.
La pression existe. L’important c’est d’y résister.
Le passé, tu ne peux pas le changer et tu ignores tout du futur. Vis au présent, aime le présent, c’est la seule solution pour ne pas tomber malade. Tu verras bien demain ce que l’avenir t’a réservé.
Les vieux rêvent toujours de leur amour perdu.
Elle me dit souvent qu’elle va mourir demain, c’est sa façon de rester vivante.
Elle a le sommeil léger, moi le passé lourd.
On est toujours hypocrite au début d’une histoire. On cache ses zones d’ombre et ses vilains défauts.
Les vieux sont des enfants, ils perdent leurs neurones comme des doudous.
Fais toujours de ton mieux et ne regrette rien.
La vieillesse, est un trompe l’œil
« Mouna, se déplace en mode tortue, Mouna est une sorte de reptile sans carapace mais avec l’essentiel : un cerveau clean doté de toutes ses principales fonctions. Dans sa caboche c’est Usain Bolt.
Relis donc Marc Aurèle : "L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même".
On passe à côté du spectacle de l'existence quand on est prisonnier des tourments.