Citations de Yrsa Sigurdardottir (211)
D'après ce qu'il disait, il comptait dans son mémoire comparer l'exécution au bûcher des sorcières en Islande et en Allemagne, sachant que la majorité des sorciers condamnés en Islande étaient des hommes, contrairement à ce qui s'étaient produit en Allemagne.
Le monde sera bien meilleur sans moi. J'ai hâte de plonger dans le noir.
Si Erla se figurait qu'il allait patienter gentiment sur une saleté de chaise d'hôpital, elle allait avoir des surprises! Il ne l'accompagnait pas pour lui servir de bouc émissaire au cas où le type crèverait en plein interrogatoire. (P. 197)
Il avait raté son enquête criminelle avec un brio sans égal. Quand il avait tenté d'expliquer la chose à une de ses sœurs, il s'était comparé à un chirurgien convoqué en urgence qui se serait rué dans la salle d'opération brandissant un scalpel, mais qui aurait trébuché et décapité son patient. (P. 20)
En fait, ce n'était pas l'alcool qu'elle appréciait. C'était le sentiment de liberté qui allait de pair avec les effets désinhibants du vin. (P.152)
Les humains capables de porter un regard lucide sur leurs imperfections, leurs malhonnêtetés, leurs égarements ou simplement leurs erreurs, ne couraient pas les rues. C'étaient plus confortable de se défausser sur les autres ou de se considérer comme une victime des circonstances. (P. 353)
Elle hochait la tête mécaniquement comme ces chiens ridicules qui ornent la plage arrière des voitures . ( p 354 )
Si seulement on pouvait éliminer de sa tête les vieux souvenirs comme les vieilles archives !
Restée en arrière dans l'entrée, la jeune femme fut témoin du moment où les enfants furent envoyés à la rencontre de leur nouvelle vie. Ils ne quittèrent pas leur ancienne existence sans protester-les enfants n'abandonnent jamais l'utérus chaud de leur mère sans bruit et sans cris.
- Le plus important quand on veut se libérer d’une dépendance, c’est de devenir responsable de sa propre vie. Il faut arrêter de s’apitoyer sur son sort et de chercher des coupables ailleurs.
La hiérarchie de la police d’enquête avait récemment suivi un cours de management bienveillant à base de compliments et d’encouragements, mais les tentatives de ses supérieurs pour le mettre en œuvre avaient clairement démontré leur inefficacité
Ils avaient l’âge où l’on croit encore que les grandes personnes sont toujours gentilles. En dehors des méchants, qui ne ressemblaient pas à ce voisin bien ordinaire. Il leur restait beaucoup à apprendre.
Ce qu’on désire le plus n’est pas forcément à la hauteur de ce qu’on en attend.
Huldar se sentit mieux dès qu’il se retrouva à l’air libre. Ses idées étaient tout de suite plus claires.
Priorité n1 : trouver Jón Jónsson et le convoquer pour un interrogatoire.
Priorité n2 : il n’en avait pas la moindre idée.
Mais ça viendrait.
« Tu sais quoi ? » Pas de réponse. « Je vis dans l’instant présent. Tu pourrais essayer, pour voir. Arrête d’attendre qu’on vienne te sauver – profite de la vie. »
À qui de droit!! J'ai quasiment compris mais, je sais qui a tuée Elisa et, l'autre femme auquel son nom me revient pas? Astros?? Oui c'est elle que je parle; pourquoi elle a reçu ce même traitement que Élisa? Et aussi à propos de Karl et de ses parents et, frère??
Le vacarme de la télé augmenta avec la séquence de publicités, il quitta la fenêtre. D'humeur maussade, il supportait encore plus mal que d'ordinaire le mélodies envoyées qui devaient l'entraîner dans les magasins pour acheter, acheter encore et encore toujours plus de bazar inutile.
Les enfants ont besoin d’un foyer définitif, on ne doit plus attendre. Plus ils seront âgés, moins on aura de chances de trouver des familles adoptantes. On ne peut pas traiter de la même façon le cas de la fillette et celui des garçons, j’insiste là-dessus. Tout le monde le sait, plus les enfants sont jeunes, plus c’est facile pour eux de s’adapter à leur nouvelle vie. D’ici à deux ans la petite aura le même âge que son plus jeune frère, on sera bien avancés !
Contrairement aux autres enfants, ils ne gigotaient pas et ne bougeaient pas leurs pieds. Leurs chaussures neuves planaient immobiles au-dessus du lino brillant. Leurs visages n’exprimaient ni curiosité, ni ennui, ni impatience. Tous trois fixaient le mur blanc droit devant eux comme si un dessin animé de Tom et Jerry y était projeté. De loin, on aurait dit une photo : trois enfants sur un banc.
Assis là depuis presque une demi-heure, ils pourraient bientôt se lever, mais aucun des adultes qui les observaient ne souhaitait précipiter les événements. Le bouleversement que ces enfants venaient de vivre n’était rien en comparaison de ce qui les attendait. Lorsqu’ils auraient quitté les lieux plus rien ne serait jamais pareil. On agirait au mieux et seul le temps révélerait si le bénéfice de ces changements l’emporterait sur les dommages qu’on ne pourrait éviter. C’était là que le bât blessait. Personne ne pouvait savoir d’avance, il fallait absolument résoudre le problème et tous étaient en proie au doute.
Les affections mentales pouvaient se manifester par des changements dans le mode de pensée, le comportement, l’humeur, ou encore les trois à la fois...