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Freyja et Huldar tome 5 sur 6

Catherine Mercy (Traducteur)Véronique Mercy (Traducteur)
EAN : 9782330181239
400 pages
Actes Sud (06/09/2023)
3.51/5   76 notes
Résumé :
Une poupée retrouvée par hasard dans un filet de pêche, des ossements remontés des profondeurs de l’océan, des accusations d’abus sexuels sur mineurs : quel peut bien être le lien entre toutes ces affaires ?
Les questions et les enquêtes vont s’enchaîner pour Huldar et Freyja, sur le point de déterrer un lourd passé, et provoquer un effet papillon aux répercussions insoupçonnées…

Le cinquième opus de la série mettant en scène la psychologue po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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En jouant à la poupée aux côtés de cette autrice, on va de surprise en surprise.

Cinquième opus de cette série, mais le premier pour moi. le premier de la série s'intitule « Indésirable ». Les polars scandinaves comptant parmi les polars auxquels j'adhère le plus, c'était une lacune que je me devais de rectifier sans tarder. Aucun regret, ne serait-ce que pour voyager dans ses paysages islandais qu' Yrsa Sigurdardottir dépeint admirablement.

On y trouve deux points faibles. Celui du cliché fréquemment utilisé dans d'autres polars, les deux personnages principaux sont un inspecteur et une psychologue. Et celui du manque d'épaisseur de ces deux là ; les personnages secondaires sont presque plus attachants. Pas grave en soi puisque l'enquête fonctionne bien et que ces faiblesses disparaissent au fil d'un livre qui n'a rien de sanguinolent et qui a su être très intrigant.
On a donc Huldar, l'inspecteur de police et Freyja, la psychologue des services sociaux qui unissent leurs talents respectifs pour cheminer côte à côte vers la résolution de ce qui deviendra une superposition d'énigmes. Leur environnement professionnel et leurs collègues y trouvent une juste place et rendent leur quotidien plus palpable.
Le tout fonctionne d'autant mieux que le lecteur se baladera au milieu de ces mystères en se demandant régulièrement : « mais punaise, qu'est-ce qui va avec quoi ? ». Durant les premiers chapitres on se sent comme dans un capharnaüm, puis ça s'éclaircie et on y voit plus clair.
Les thèmes abordés sont multiples : pédophilie dans des foyers d'accueil, disparitions énigmatiques, névroses et addictions multiples, meurtre de sans-abri, ossements repêchés sans disparition signalée, randonneurs équivoques.
Au milieu de tout cela un même témoin la jeune Rosa, élevée en foyer d'accueil, celle-là même qui a reçue cinq ans plutôt la vilaine poupée recouverte de mollusques remontée dans un filet de pêche. Problème, Rosa est introuvable.

De coïncidences en faits inexpliqués, tout est fait pour que le lecteur s'égare le plus longtemps possible. L'autrice prend un malin plaisir à nous promener tous azimuts. Mais, Ouf ! on a l'équipe de choc pour dénouer toutes ces affaires accumulées en un seul mois d'août dans une petite contrée d'Islande.
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Quel plaisir de retrouver une nouvelle enquête d'Huldar, inspecteur de police et de Freyla, psychologue pour enfants. Ce n'est pas que je sois spécialement attachés à leurs personnes – je trouve Huldar un peu trop froid et Freyla m'énerve un peu dans sa façon de gérer sa vie – mais l'idée de faire intervenir dans des enquêtes le Service de Protection de l'Enfance permet des enquêtes originales. Côté intrigue Yrsa Sigurdardottir ne m'a jamais déçue, son imagination est fertile, et le déroulé de l'enquête addictif. Et à défaut de s'attacher aux enquêteurs, il n'est pas désagréable de s'attacher à d'autres personnages, ici à Rosa et Tristan. J'ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dans l'histoire (mais juste au tout début), sans doute parce que le roman commence en quelque sorte par un double prologue (une scène 5 ans avant – un autre épisode 3 mois avant). L'enquête, ou plutôt les enquêtes, se déroulent au mois d'août, beaucoup d'islandais sont en congé, cela devrait être assez calme, mais les enquêtes s'accumulent soudain. On pourrait, comme la police, s'étonner du nombre de coïncidences qui, justement, pour la plupart n'en sont pas (la jeune fugueuse Rosa est recherchée comme témoin dans une, puis deux, puis trois enquêtes ! ). Par rapport aux romans précédents, c'est très nettement plus soft côté meurtre. Aucune description gore à part celle de la poupée, pas de quoi s'affoler, elle ne fait même pas peur à une fillette. Cela n'empêche pas l'histoire d'être aussi triste et sombre que les précédentes. de toute façon je ne suis pas sûre que, question probabilité, des meurtres relativement ordinaires sur fond d'abus sexuels, d'accidents, d'addictions et de trafic de drogue soient beaucoup plus rassurant que les meurtres tordus d'un psychopathe. Evidemment, comme les précédents, je l'ai lu d'une traite et je n'ai pas été déçue.
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« La poupée » est un roman policier de presque 400 pages venu tout droit d'Islande. Il s'inscrit dans une série entamée en 2011 en France, avec quatre romans précédant celui-ci. Heureusement, comme dans tout bon policier, les intrigues sont indépendantes.

Bon… je ne vais pas tourner autour du pot… j'ai été surprise par ce texte, mais pas agréablement. Il me semble en effet que c'est le livre policier qui m'ait le plus ennuyée jusqu'à ce jour. Et j'en ai lu !

Je ne suis pas dure, je me réfère simplement à mes ressentis : j'ai trouvé qu'entre la 35e page et la toute fin de l'ouvrage, l'ennui ne m'a pas quitté.

Certes, je suis en capacité d'apprécier la spécificité de la littérature nordique et l'ai déjà amplement savourée auparavant. Je connais son tempo particulier, son lien avec la nature, l'île éventuelle sur laquelle se déroule l'intrigue.

Mais avec LA POUPEE, que nenni ! Il ne s'agit pas de cela.

Après deux premiers chapitres nous faisant deviner qu'il y aura un meurtre, ce sont des centaines de pages aux cours desquelles nous partageons allègrement avec un policier désabusé (classique), une psychologue esseulée, plus quelques personnages très peu caractérisés, eux aussi.

Il ne se passe pratiquement rien…

Si l'on veut comprendre quelque chose d'eux, rendez-vous dans les précédents ouvrages. Ou pas !
Ca patauge,  ça patauge,  les  quelques informations son apportées au compte-goutte  ( gelé ?) toutes les 150 pages. Au secours !!

Si encore les personnages étaient dessinés, intéressants… mais non. On ne sait rien. Tout est mystérieux ici !
J'ai trouvé en plus que certains personnages frisaient le ridicule, comme la gradée qui malmène au gré de ses humeurs des policiers sensés avoir du caractère.
La docilité de son équipe questionne la crédibilité de l'histoire. Ses jurons et son attitude finissent par être ridicules.

La psy ne fait pas de psy.

Le policier se morfond…

Ok l'enquête est compliquée, mais comme toutes les enquêtes, ma foi.

Et puis, le meilleur se situe quand même dans la fin qui aurait pu être trépidante, si un semblant de suspens, un peu de psychologie avaient fait leur apparition : toute la résolution de l'enquête (bien tirée par les cheveux... islandais) nous est révélée en quelques pages par le policier number one à la psy au cours d'un apéritif chez elle.
Non mais je rêve...
En quelques pages, pouf ! pouf ! Voici le pourquoi du moment entre deux cacahouètes.
Ben c'est du jamais vu ça !!!
Quel dommage pour une collection et un éditeur que j'adore.

Merci quand même à Babelio et à ACTES SUD.
Lien : http://justelire.fr/la-poupe..
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Une première de couverture accrocheuse avec un oeil énorme sur un fond " flashy " jaune et rouge : celui d'une poupée !
En prologue, Yrsa Sigurdardottir va nous conter des faits arrivés 5 ans plus tôt à bord d'un bateau de pêche de Reykjavik : Frikki, le propriétaire accompagné de Disa et de sa fille Rosa découvrent dans un filet : une poupée figée recouverte de bernaches avec un seul oeil, une chevelure noire en partie disparue ! L'enfant veut la garder et ils la ramènent chez eux ! C'est le début d'une série d'évènements désastreux !
Cinq ans plus tard :
Des ossements humains sont retrouvés au fond des eaux de l'Atlantique, des drones sous marins ratissent les lieux pour les récupérer : une jambe, une basket et, c'est l'inspecteur Huldar accompagné de sa chef Erla qui vont tenter d'identifier à qui ils appartiennent ! Difficile de retrouver des touristes avec la fréquentation de + en + accrue sur ce pays insulaire !
Mais, Huldar va devoir s'occuper du meurtre d'un sans abri : Binni dit Noeud-de-Cravate, un toxico/alcoolo qui vivait dans un container à Grandi et Freyja psychologue de la Maison des Enfants va venir travailler au bureau de police à propos d'une enquête sur des violences et des maltraitances effectuées dans le foyer d'accueil de Bergur !
Entretemps, Rosa qui a perdu ses parents de façon mystérieuse vient de faire encore une fugue, elle ne supporte pas de vivre en foyer, même si elle s'est liée d'amitié avec un autre pensionnaire : Tristan !
Rosa est la fillette qui avait gardé la poupée et qui croit que ses parents ont été assassinés à cause de cette dernière !
D'après Huldar, Erla et Freyja, qui a auditionné tous les mineurs du foyer de Bergur : il y a un lien entre ces crimes, celui de Benni et la poupée qui vraisemblablement a servi à passer de la drogue !
Un polar de 400 pages qui démarre lentement car Huldar, un gros fumeur tente d'échapper à sa chef : la redoutable Erla qui veut tout régenter, qui ne supporte pas que Freyja s'occupe des dossiers dans ses locaux, qui ne supporte pas non plus la présence de la stagiaire Lina, engagée par Huldar ! Bref, on perd du temps et de l'action dans les chicaneries féminines et, il faut attendre les 100 dernières pages pour enfin connaître les liens avec tous les personnages et, éclairer le dénouement !
Il faut préciser que ce polar est le 5° d'une série avec les mêmes protagonistes et, que je le découvre à ce jour !
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Une poupée, remontée dans un filet de pêche, va déclencher beaucoup d'évènement affreux.
Cinq année après cet événement, deux squelettes sont trouvés dans les profondeurs.
Qui sont ils ? Pourquoi leur disparition a fait aucun bruit ? Alors que ici chacun connaît le voisin, du voisin...
Huldar enquête sur le meurtre d'un sans abris.
Freyja, sur des violences présumés.
Les deux affaires sont liées par Rósa, la petite fille qui voulait tant récupérer la poupée trouvé au fond de l'eau, mais elle est introuvable !

Quel bonheur de lire un nouvel opus de Yrsa Sigurdardóttir !
J'adore sa plume, son style.
Retrouver les protagonistes, voir leur évolution, c'est comme revoir des amis.
L'enquête est intrigante, horriffiante, terrifiante, bref tout est la pour passer un super moment. de plus l'immersion en Islande est totale !
Une fin inattendue !
C'est encore une réussite à mes yeux !
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
30 octobre 2023
Au cours d’une partie de pêche, une poupée de la taille d’un bébé va être remontée à bord d’un chalutier. Même si elle est particulièrement horrible à cause de son séjour prolongé dans l’océan, une gamine de 11 ans tiendra à la garder et à la ramener chez elle.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas sur les réseaux sociaux que tu peux te faire une idée exacte de la vie des gens. Ce n'est pas comme si tu les regardais par le trou de la serrure. Au lieu de ça, ils te jouent une pièce de théâtre qui pourrait s'intituler " Ma vie rêvée". ( p 339 )
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En fait, ce n'était pas l'alcool qu'elle appréciait. C'était le sentiment de liberté qui allait de pair avec les effets désinhibants du vin. (P.152)
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Elle faisait partie de cette catégorie de gens qui ne ratent pas une occasion d'étaler leurs problèmes pour que chacun soit pleinement conscient du lourd fardeau qu'ils assument. ( p 309 )
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Dans la rue, il pouvait boire sans remords, sans être accablé de reproches ni exhorté à se soigner. Il était libre dans ses chaînes. (P. 161)
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Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse de ça? Les islandais ne sont pas nombreux dans leur petite île. Tout le monde se croise, tout le monde est en famille. (P.363)
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Videos de Yrsa Sigurdardottir (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yrsa Sigurdardottir
Vilborg Yrsa Sigurðardóttir, né le 24 août 1963 à Reykjavik, est une écrivaine islandaise, auteure de plusieurs romans policiers et ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse. L'?uvre d'Yrsa Sigurðardóttir est composée d'ouvrages destinés aux enfants et de romans policiers. Elle a été traduite dans de nombreuses langues dont l'allemand, l'anglais, le danois, le catalan, l'espagnol, l'estonien, le français, le grec, l'italien, le néerlandais, le norvégien, le polonais, le portugais, le roumain, le russe et le suédois. Son travail a été primé en Islande à plusieurs reprises.
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