Citations de Yvan Pommaux (179)
Mais sous la banderole de bienvenue, personne ne parle, personne ne bouge ; Blaireau ne joue pas de la flûte ; Lili n’embrasse pas les trois voyageurs ; Grand-père Marmotte ne lit pas son discours ; Castor, qui avait apporté sa bouteille de jus de mûre, la cache derrière son dos.
C’est que Porképic et ses amis sont… comment dire ? Ils sont… autrement ! Ils sont… différents !
Porképic, Krok et Claquila restèrent tout l’été, puis ils s’envolèrent pour leur pays. Ils emportèrent des souvenirs : un foulard, une pipe, du tabac, des bouteilles de liqueur, des cailloux du ruisseau, du thym, du laurier, une photo de groupe des habitants de la clairière…
Et là-bas, dans le Sud-Pékipor, on crut mourir de rire lorsqu’on vit la queue plate de Castor, le maillot de corps de Sanglier, les rayures de Blaireau, le jabot de Marie-Canard, les oreilles de Lili… et surtout, surtout, le béret noir de Jean Mulot.
Mon expérience me l'a prouvé cent fois : il faut toujours aller du côté de l'exception
Il était mou, moche et triste !
Jadis, nous avions, même les plus modestes d'entre nous, des tirelires. Ce mot, une prétendue onomatopée évoquant le bruit des pièces de monnaie s'entrechoquant, ne recélait-il pas plutôt une invitation à économiser dans le but d'acheter un livre ? Tirer de là de quoi lire, et tirer le plus grand profit de sa lecture ?
Pablo aime beaucoup ce livre, mais il a décidé de faire la tête.
Au terrible hiver a succédé un printemps miraculeux, un temps d’euphorie ,ce temps des cerises immortalisé par une chanson déjà ancienne de Jean-Baptiste Clément, dans laquelle, on ne sait pourquoi sous les mots tendres couve un drame
Ma belle-fille a disparu.
Ses cheveux sont noirs comme l'ébène,
ses lèvres rouges comme le sang,
sa peau blanche comme le lilas.
Voilà pourquoi on l'appelle Lilas.
Mon expérience me l'a prouvé cent fois : il faut toujours aller du côté de l'exception.
- Nous allons faire salle comble . C'est un triomphe Marion!
-Il est sensationnel, Line!
-Il est mortel ton décor, maman!
-oui, il est pas mal!
- À cette distance, tu ne pouvais pas rater la fille ! Il est beau, le tireur d’élite !
- Je vais te faire un aveu, Igor. Ma vue baisse.
Marion : "Bon ! Fil est sauf, il reste ici, et sa mère mène une existence dorée dans le Bouthramachin... Au fond, tout ça n'est pas très grave... Tu peux ôter ton casque, papa !"
Fil : "Je sais que tu n'aimes pas beaucoup ma mère, Marion, mais c'est ma mère ! Elle court un danger. Imagine que Melcar ait décidé de la châtier !"
Alexandre (le père de Marion) : "Tu es atroce, Marion ! Et si c'était moi qui avait disparu ?"
Marion : "C'est pas pareil !!"
Alexandre : "Dis moi, Fil, tu connais bien ce petit pays..."
Fil : "Pas tellement ! Je ne sortais guère du palais."
Alexandre, hors champ au téléphone : " Allô... Patron ? Je tiens un sujet de reportage en or massif : le Bouthrakajmir ! J'ai trouvé un guide qui connaît le pays comme sa poche ! Comment ? Vous n'avez jamais entendu parler du Boouthrakajmir ? Écoutez, patron..."
Marion, à Fil : " Tu ne vas pas y aller ?"
Fil : "Si !"
Marion : " Alors je viens aussi !"
Fil : "Ton père ne voudra pas !"
Alexandre : "Ça y est ! J'ai convaincu mon patron, Fil ? Nous avons un avion dans trois heures. Je sais c'est un peu précipité... Quand à toi, Marion -"
Marion : "JE VIENS !"
Alexandre : "Tu ! *Marion le fixe d'un air furieux* Bon !"
Alexandre, au téléphone : "Patron, c'est encore moi ! Oui... J'ai besoin de trois places sur le vol prévu. J'emmène aussi, euh, une interprète !"
Il est moche, ton métier !
C'est un enlèvement ! Quel scoop!
Libres comme les rêves...
ENLEVES, dites-vous ! Lui et sa fille !... C'est sensationnel !...
Vous êtes la belle au bois dormant ?
Qui remporta la victoire ? Gagne-t-on jamais une guerre ? En vérité, tous ceux qui la font la perdent. Passé les jours de liesse, les vainqueurs se trouvent tout aussi accablés que les vaincus. Imprégnés de dégoût, ils pleurent leurs morts, les villes détruites, les terres brûlées. Devant les vaincus, les vainqueurs se reconnaissent comme dans un miroir.
[Gaël] - J'ai un caméscope et je FILME LES ÊTRES HUMAINS de notre époque !! Ce sont des documents ... INESTIMABLES !
La nuit est douce.
Elle est toute proche, caressante.
La nuit, tout peut arriver.
Groucho sent qu'il va vivre des moments exaltants, des moments délicieux, vertigineux et rebondissants.