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Note moyenne 3.38 /5 (sur 176 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bourgoin-Jallieu, Isère , 1951
Biographie :

Yves Bichet a travaillé neuf ans dans l’agriculture, puis dans le bâtiment (maçon) pendant une quinzaine d’années. Depuis se consacre entièrement à l’écriture.

D’abord auteur de poésie (Le Rêve de Marie, 1995, ou Clémence, 1999), il se consacre au roman à partir de 1994 (La Part animale, roman adapté au cinéma par Sébastien Jaudeau). La Papesse Jeanne est une édition en un volume de sa trilogie parue chez Fayard (La Femme Dieu, 2001, Chair, 2002, Le Papelet, 2004).

Il a obtenu le Prix GLM 1982, le Prix Rhône-Alpes du Livre 1993 pour sa traduction du poète anglais David Constantine : Sorlingues Ed. La Dogana, Genève 1992, le Prix Nord-Isère pour son roman chez Gallimard, le Prix Lettres frontière pour son récit Les Terres froides, le Prix Lucioles pour La femme Dieu. Par ailleurs l’adaptation radiophonique de son premier roman La Part animale a été nommée au Prix Italia 1994. Il est juré au Prix Cybèle (Centre International de l'Enfance).

Yves Bichet écrit également pour le théâtre (La Cérémonie Ed. Paroles d'Aube 1998 / La Mort qui tue Dialogue littoral 2001), la jeunesse (Peau noire, peau blanche Gallimard-Jeunesse 2000), ainsi que pour la radio.
Certaines de ses nouvelles ont paru dans des ouvrages collectifs. Ainsi, Lettres de rupture chez Pocket (2002), ou Le sexe à la Découverte (2003).

En août 2018, Yves Bichet publie Trois enfants du tumulte au Mercure de France. Dans ce roman, situé dans l'après-Mai 68 à Lyon, l'auteur met en scène un « personnage de fiction » nommé Claire Auzias, caricaturée en « héroïne un peu niaise de la déglingue de l’après-mai ». En septembre 2018, Claire Auzias publie une « Lettre ouverte à mon prédateur littéraire »
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Source : www.m-e-l.fr
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Et si la poésie était dans le geste, dans le travail des mains, que celui-ci serve à élaborer un poème, ou pour constituer n'importe quel autre objet ? Les deux poètes Christophe Claro et Yves Bichet expliquent au micro d'Olivia Gesbert ce qui fait selon eux l'essence de la poésie. #poesie #bookclubculture #culture _____________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4UoUgqvApxm5Vrqv ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
La joie c'est différent. La joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu...elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup puis explose et désagrège. Après cela, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas de souvenirs de la joie. C'est trop volatil et imprécis. Un vrai truc de myope.
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«  Que faire ?
Poursuivre la lutte? Continuer à batailler avec la société de consommation?
Lutter contre le pouvoir en place , le fric, la bombe atomique, les ventes d’armes, la guerre du Vietnam ?
Ou alors renoncer, oublier la langue morte du communisme et revenir au quotidien et à la simple compagnie des corps?
Notre révolution sans victime était exemplaire .
Elle est devenue crasseuse en une nuit ... »
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La joie, c'est différent Coublevie. la joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle est flou. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu, un parfum... Elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup et puis explose et se désagrège. Après ça, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas souvenir de la joie. C'est trop volatil et imprécis. Un vrai truc de myope.
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« - La mémoire, c'est un piège. Elle rassemble nos échecs et nos déceptions, elle classe toutes ces misères, elle les accumule dans le foutoir intime, là où ça pourrit sans ordre et sans façon.(...) - La joie, c'est différent, Coublevie. La joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle est floue. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu, un parfum... Elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup puis explose et se désagrège. Après ça, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas souvenir de la joie. C'est trop volatil et imprécis. »
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Seuls quelques gestes démodés suscitent encore l'intérêt du public, ceux du tailleur de pierre par exemple, du stucateur, du cintreur. La main du bâtisseur moderne est ennuyeuse. Sa tâche est rebutante même si son entêtement à la poursuivre quelle que soit la saison, qu'il pleuve ou qu'il vente, mérite le respect ou l'admiration. Le maçon éprouve son savoir-faire jour après jour. Il l'améliore discrètement, en silence. Il affine sa technique sans revenir sur les erreurs du passé. Il se fiche de la beauté. Ce qui est fait est fait. Que dire de plus ?...
Qu'avec les mots, bien sûr, c'est l'exact opposé. Qu'on n'en finit jamais de retravailler les phrases, qu'on rature et corrige indéfiniment et que vouloir concilier ces deux activités est une illusion...
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Un jour je lui prendrai la main devant le plus bel arbre
pour lui montrer les variétés de bourgeons
qu'on reconnaît mal.
Bourgeons-fruits, bourgeons-tiges...
Trop de tiges, le bois souffre.
trop de fleurs, le ligneux est grotesque.
Les anciens disent qu'il faut tailler près des yeux ...

Puis je lui montrerai l'autre reine
de ce monde de vergers
que j'aime tant : la figue
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La mémoire, c'est un piège. Elle rassemble nos échecs et nos déceptions. Elle classe toutes ces misères, elle les accumule dans le foutoir intime, là où ça pourrit sans ordre et sans façon. Crois moi, elle nous fait vraiment souffrir, la mémoire genre élancements dentaux, vieilles caries qui se réveillent....
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« Un jour prochain, les limites des anciennes nations ensorcelleront le monde. Les chemins frontaliers, rameuteront ceux qui ne croient plus en rien ; les poètes, les philosophes, les amoureux, les rêveurs des temps nouveaux comme des temps révolus et les gros cons comme moi qui aiment marcher sans mesure leur vie durant. Je ne me lasse pas d'arpenter mon bout de frontière qui file d'un col à l'autre, qui serpente à l'infini entre l'Italie et la France, deux nations maintenant inutiles et désemparées. Les montagnes sont désertes, majestueuses, et comme écartées du monde. Moi je suis bronzé et passé de mode. Je vis entre ciel et terre. Je tente d'oublier les humains. »
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Elle glisse le long du mur. Je voudrais dire quelque chose de gentil mais, non, ça sert à rien de réagir. Bilan des corps et des dépouilles, ma Camille, bilan des vies gâchées. Cette fois-ci, vois-tu, on implore tous ta clémence, on voudrait vraiment que tu oublies. Je suis un homme comme les autres et je rêverais que tu pardonnes aux hommes. Pardonne ma Camille… Elle ne répond pas. Je lui dis qu’on s’excuse tous de lui demander pardon… Ca la fait sourire. (…) Elle chuchote encore un truc, qui me vrille, moi, Coublevie, simple chemineau des frontières qui ne comprend rien à la marche du monde.
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La beauté de l'écrit s'impose à travers ce qui est raconté, non ce qui est tracé.
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