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Critiques de Yves Grevet (1464)
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Grupp

Roman de SF très prenant qui nous plonge dès les premières lignes dans un monde où la puce de la société Longlife a un rôle absolu, pouvant même servir dans des mains diaboliques à tuer quelqu'un.

Dans cette dsytopie, la puce sert à contrôler les gens, envoyant une décharge aux enfants n'utilisant pas le passage piéton pour traverser, limiter la zone géographique de déplacement des plus petits, décidant de la mort des plus âgés, ...

Cette situation ne convient pas à tous, notamment à Scott et aux membres du Grupp, bien décidés à grignoter le plus possible de libertés, et à échapper au contrôle de Longlife.

Mais ce n'est pas sans risque comme le constate Scott qui se retrouve dans un tribunal pour sa rébellion.

Son frère Stan, 14 ans, se retrouve alors coincé entre l'idéal de cette société qui promet sécurité, santé et bien-être à tous et la révolte de son frère, son idole, dont il ne comprend pas la motivation.

Une très bonne lecture!
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Méto : Zone noire

une lecture trépidante avec Méto : zone noire, hors-série de Yves Grevet chez @syros_jeunesse .

On retrouve Meto quelques années plus tard et ses compagnons d'infortune repartis en mission(s) de sauvetage sur le Continent dans la zone noire, vers la dernière Maison encore active : le Cube. Moyen de transport : le cercueil. J'ai apprécié le rythme de cette histoire avec de nombreux rebondissements. L'action ne nous lâche pas une minute. Des personnages toujours en mouvement ou cogitation.
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Dans l'univers de Méto : Ursina (BD)

Nouvelle incursion dans l'univers de Méto. Suite à la catastrophe nucléaire et bactériologique lors de la troisième guerre mondiale, consécutive à la guerre froide, 80% de la population a disparu. Il existe une trentaine de zones saines, dites zones blanches. Les règles sont de plus en plus strictes car les conditions de subsistance sont difficiles. Le nombre d’enfants est limité à un par famille, des familles ont donc dû abandonner des enfants. Ceux-ci sont pris en charge dans des maisons de garçons ou de filles. Leurs souvenirs sont effacés et ils et elles sont formatés pour devenir des soldats ou des esclaves. Les maisons envoient des espions ou des espionnes dans le monde ordinaire pour déjouer les pièges de la rébellion ou de la résistance.



Ursina vit dans une Maison de filles sous la surveillance des Matrones qui correspondantes aux Césars pour les Maisons de garçons. C'est une pensionnaire endurcie, elle participe activement à tous les entraînements, cherchant à être la meilleure et se révélant l'être. Elle cherche aussi à motiver ses camarades.



Ursina participe à des missions où elle fait preuve de courage et satisfait les Matrones. Elle accepte tous leurs décisions et se soumet. Elle a cependant une forte personnalité et est capable de ne pas laisser percer ses sentiments. Peut-elle changer de camp et rejoindre la résistance ? peut-elle décider de changer son destin ?



Peut-on vivre sans passé, sans connaître son histoire ? Peut-on exister sans savoir ce que sa famille et devenue et pourquoi celle-ci a accepté de l'abandonner ? Ce sont les questions que semblent poser Yves Grevet dans le cadre de ses histoires complémentaires à la série inaugural "Méto". Il mène la réflexion dans la capacité d'un héros à se rebeller. La subtilité est de nous laisser envisager ce que Ursina sera capable de faire.



Ce n'est pas le graphisme que j'ai préféré dans le cadre de mes lectures des ouvrages autour de l'univers de Méto. Il est proche d'un manga certainement en fonction du public visé c'est à dire les adolescents. Les visages ont peu ou pas d'expression (rien à voir avec le visage proposé en couverture !). Andrea Delcorte utilise beaucoup le crayonné qui peut s'avérer judicieux dans certaines situations.



Lecture intéressant cependant pour s'imprégner d'un univers de fiction et graphique auquel les ados sont sensibles et mener une réflexion sur le monde d'après et la notion de résistance.
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Méto, tome 1 : La maison

Bien que ce 1er tome soit court, il est très prenant ! On a l'impression d'être dans "1984" de George Orwell où l'homme n'a plus aucun pouvoir sur sa propre vie.

Les personnages évoluent dans cette Maison, coupée de l'extérieur, comme s'ils étaient dans une prison.

Ils possèdent aucun souvenir de leur ancienne vie !



Ils sont en permanence surveillés par les Césars, qui les punissent sévèrement : la claque tournante ou encore le passage au frigo. C'est assez violent, mais cette dystopie nous ouvre les yeux sur un monde où il faut se soulever pour voir les choses changer.



Ils ont pratiquement tous des noms qui finissent en us, j'espère que dans les prochains tomes on saura pourquoi.

En dehors de la terminaison en us, les professeurs sont nommés par des lettres. Les us, les lettres, les Césars, tout semble être fait pour leur enlever leur identité propre, pour en faire des soldats et des marionnettes.



La 1ère partie est un peu longue, mais très vite, dès qu'ils commencent à se poser des questions, le mystère plane sur la 2nd partie.

Ils veulent savoir ce qu'ils font là, quel est l'avenir qui les attend après avoir dépassé l'âge limite, etc.



Le récit est rythmé et il y a beaucoup de suspense. Je n'aime pas beaucoup les livres avec peu de descriptions, mais là, je me suis laissée porter. J'ai hâte d'en apprendre davantage !
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Ayant lu "Nestorius", personnage issu du l'univers de Méto, sans voir lu la série initiale (ni les romans de Yves Grevet, ni les adaptations en BD), je me suis emparé de la trilogie à la médiathèque pour découvrir et appréhender le monde de Méto.



64 jeunes garçons sont formés et éduqués dans la Maison de manière militaire où l'erreur et la faiblesse n'ont pas leurs places. Les règles sont strictes et tout écart est sanctionné d'une punition qui peut revêtir un caractère collectif en fonction de la faute commise. Les jeunes garçons sont encadrés par des Césars, maîtres formateurs intransigeants. Les 64 garçons subissent un entraînement militaire mais aussi intellectuel. Ils ne souviennent pas de leur passé et ne savent pas de quoi sera fait leur avenir. Quand l'un d'entre eux disparaît, ils ne savent pas où et ne savent pas ce qu'il devient.



La très grande majorité des garçons est soumise de peur des représailles, certains sont peut-être des espions à la solde des Césars. Les garçons pratiquent le jeu de l'inche, un jeu violent qui demande une grande dépense d'énergie. les garçons n'ont pas de souvenirs de leur ancienne vie ou seulement de très faibles bribes.



Une des punitions est le passage au frigo ce que Méto n'évite pas. Il y trouve un étrange allié en la, personne de Romulus (Romu) qui l'aide à vaincre l'engourdissement lié au froid.



Qui sont les visiteurs de la nuit ? Comment s'enfuir de la maison en protégeant ses amis ? Telles sont les questions de Méto.



Les auteurs nous décrivent un univers qui semblent fait pour mater les volontés les plus fortes et pour formater des êtres vivants. Tous les éléments du décor sont posés : un héros, Méto, qui veut échapper à son destin, des gardes au service du maître de maison (les Césars), un allié, Romulus, des traîtres potentiels, lé volonté de voir ce qu'il y a au delà de la maison et surtout de savoir d'où il vient (Méto). Toutes les bases sont jetées pour le tome 2.





J'ai trouvé le graphisme très adapté aux situations décrites, correspondant à cet univers carcéral où aucune place n'est laissée au plaisir, à la liberté. On entre peu à peu dans la tête de Méto qui cherche une issue à ce destin tout tracé.



Bref, les auteurs ont réussi à m'intéresser et à me donner envie d'aller plus loin dans la saga.
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U4 : Koridwen

📚U4 : Koridwen, Yves Grevet📚



Roman reçu dans une box @kube. Je venais de terminer la saga Hunger Games et j’avais très envie de retrouver cet univers dans une autre saga young adult.



Pour ceux qui ne connaissent pas : U4 est une saga française de romans post-apocalyptique qui est parue chez les éditions Nathan et Syros autour de 2015. La grande particularité de cette saga est que les quatre tomes, bien qu'écrits par quatre auteurs différents, forment une seule histoire et peuvent être lus dans l'ordre de son choix. En effet, chaque livre décrit le point de vue d'un seul personnage. Tous ces personnages se croisent à un moment et chaque récit se recoupe avec les autres.



Personnellement, je n’ai lu que le roman du point de vue de Koridwen. Jeune fille bretonne issue d’une famille de fermier. Son récit est assez touchant, elle se retrouve seule dans la ferme familiale où elle continue de soigner le bétail. Puis elle décide de se rendre à un point de rencontre et embarque avec elle son cousin, jeune homme souffrant d’un retard mental.



Leur périple n’est pas simple bien évidemment et une certaine touche de magie vient se rajouter au contexte post-apocalyptique.



Je ne peux pas vous dire que j’ai adoré ni détesté ce roman, il s’agit bien d’une saga pour adolescent, la lecture est facile et les événements sont softs. Je n’ai pas trop compris l’intérêt d’avoir mêlé virus et magie, mais le retournement de situation finale était assez sympathique et astucieux.

Je ne lirai sûrement pas les trois autres romans de peur qu’ils soient redondants.



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Dans L'univers de Méto : Nestorius (BD)

J'ai choisi cette Bd à la médiathèque car attiré par la couverture et le titre. Je dois avouer que je ne connais pas "Meto", pas son univers et encore moins son auteur, Yves Grevet. J'ai donc découvert cette BD en néophyte.



J'entre dans un univers post 3èmeguerre mondiale où le monde est partagé en zones de différentes couleurs, les zones blanches étant les zones saines qu'il faut préserver de la contamination. Certains enfants sont enlevés à leurs familles et confiés à des Maisons situées majoritairement sur des îles. Certains deviendront des soldats, d'autres des serviteurs, quelques uns des espions.



Nestorius est l'un d'entre eux, il va recevoir une formation sans concession afin de devenir un redoutable soldat sans état d'âme. Tout esprit de compassion, toute faiblesse sont bannis du camp d'entraînement. Seuls les plus forts resteront et deviendront des machines de guerre, des machines à tuer qui oublieront grâce à des pastilles roses qui effacent leur mémoire. C'est le sort de Nestorius.



Mais dans cet univers où tout semble bien orchestré, il peut y avoir une faille pouvant entraîner une prise de conscience et une forme de refus. Ce sera le cas pour Nestorius.



Si j'ai adhéré au scénario, ce n'est pas le cas pour le graphisme. mais il est certainement adapté à la cible déclarée, c'est à dire les adolescents. Ce ne fut pas une lecture désagréable mais je suis resté un peu sur ma faim, peut-être par ma méconnaissance du monde de Méto. je vais donc noter de lire cette trilogie et je reviendrai vers la suivante après (Nestorius, Ursina et Joe) afin de voir si l'univers de Méto me devient moins hermétique.







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U4 : Koridwen



Premier livre de cet auteur et j'ai beaucoup aimé !

Un peu réticente car c'est plus un livre destiné aux adolescents et pas le genre de livre que je lis d'habitude mais j'ai eu un coup de coeur !

Koridwen est très attachante et drôle a sa façon !
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Ma mamie en vrai

Yves Grevet qui écrit pour la collection "roman dessiné" de Mango jeunesse ? Impossible de manquer ça !



Autant le dire tout de suite, les fans de "Meto" ou "Grupp" en seront pour leurs frais. "Ma mamie en vrai" n'est pas à destination du même public puisque cette collection s'adresseaux tout jeunes lecteurs. Mais cette jolie histoire tissée entre une petite fille et son arrière-grand-mère par écrans interposés n'est pas sans qualités.



La première, et pas la moindre suite à la pandémie que nous avons traversée, étant de montrer qu'avec un peu d'imagination on peut très bien partager de beaux moments de complicité même lorsque l'on est éloignés. La mamie de Louise vit au Québec et elle ne l'a vue qu'une seule fois. Heureusement les nouvelles technologies leur permettent de discuter, de dîner et même de cuisiner ensemble !



Seulement les écrans ne font pas tout et quand la mamie commence à confondre mère et fille, il est temps d'aller la voir en vrai. Et savoir enfin si ses joues sont douces ou piquantes !

Une très jolie histoire sur les liens intergénérationels, et peut-être mon titre préféré de cette collection.
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U4 : Koridwen

L’histoire rappelle un peu celle que l’on a vécu avec le Covid même si le taux de mortalité ici est bien plus important.

Une dystopie plutôt bien orchestrée

J’aime le fait que l’on va suivre, au fil des tomes, le vécu de de 4 personnages, indépendamment, dont on fait la connaissance dès le premier opus.

La volonté de vivre et la persévérance pour rejoindre Paris, dont fait preuve la jeune fille sont impressionnantes.

Par contre le manque d’action fait cruellement défaut malgré qu’on s’attache à l’héroïne.

Les faits de déroulent dans le fil et c’est très bien écrit mais un peu plus de suspens et d’angoisse aurait apporté plus d’entrain à l’histoire.

Le côté sombre du personnage en revanche, permet de se demander jusqu’où on serait capable d’aller pour survivre.

Par contre une adaptation en série serait carrément la bienvenue
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Sable bleu

Cela commençait plutôt bien. Très vite j'ai été intriguée par les étranges disparitions : les médicaments, les mauvais aliments. Pourquoi les gens se sentent-ils mieux ensuite ? Pourquoi à chaque fois, Tess sent cette odeur chimique, sent comme une présence ?

Dans un monde où les ressources s'épuisent, je m'attendais davantage à une lutte pour la défense de la planète. Après la rencontre avec Léonor, puis sa brutale disparition, je trouve que l'histoire traine en longueur ; et j'ai décroché surtout avec ces extra terrestres invisibles, venus dont ne sait, avec lesquels Tess aurait des liens. Cela devient trop invraisemblable.

Pourtant j'aimais bien l'idée d'imaginer un monde où les gens se rapprochaient de la nature, d'une vie plus saine.
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Dans L'univers de Méto : Nestorius (BD)

La trilogie d'Yves Grevet se poursuit en bande-dessinée. Destinée plutôt aux ados car certains passages se révèlent assez violents, cette bd met en avant un des personnages secondaires des romans et explore une nouvelle facette de l'univers. Nestorius est un enfant de la maison douée pour les combats qui va être modifié pour devenir un soldat, abruti aux médicaments et ne remettant pas en cause le commandement. Jusqu'au jour où...

Avec les mêmes auteurs et dessinateurs que dans l'adaptation de la trilogie originale, l'univers graphique perdure et fait le lien.

La bd peut se lire indépendamment des autres mais trouve tout de même sa place par les liens qui sont fait entre les histoires.

Une lecture sympathique.
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Dans L'univers de Méto : Nestorius (BD)

Avec le retour de la série phénomène quinze ans plus tard sont arrivées trois tomes de BD qui ont un double atout, le premier, celui d’illustrer visuellement cet univers fabuleux de la série MÉTO, le second de tirer des fils inexploités dans le tome 4 et de l’enrichir.

Ainsi Nestorius est un personnage secondaire du tome 4 qui méritait que l’on s’attarde sur son histoire personnelle. Nestorius est un adolescent que l’on destine, comme ses compagnons, à devenir un soldat, entendez par là un monstre drogué, une bête humaine, une machine à tuer qui obtempèrera sans broncher aux ordres, tuera sans se poser de questions… Cette transformation, si elle est psychologique et morale, passe également par une métamorphose physique douloureuse et irréversible. Mais le destin tragique de Nestorius va être bouleversé par une rencontre inattendue lors d’une mission nocturne sur un bateau… J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce tome superbement dessiné par Nesmo, aux accents de réécriture de la Belle et la Bête. Je ne regrette pas d’avoir lu ce tome avant d’entamer le roman MÉTO, ZONE NOIRE car c’était un plaisir de retrouver un personnage connu, avec une épaisseur et un passé, de le replacer dans une histoire, dans une vie. Nesmo offre à la série de Grevet un univers visuel fidèle aux romans et à cet imaginaire incroyable de l’auteur.

Deux autres tomes développent ainsi d’autres personnages.



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚
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Méto : Zone noire

MÉTO d’Yves Grevet est l’une de mes plus belles découvertes de littérature jeunesse. J’ai dévoré les 3 tomes à leur sortie ( 2008-2010), je les ai ensuite fait lire à mon fils environ douze ans plus tard qui est tombé dedans. MÉTO résonne avec Sa Majesté des mouches, il nous fait entrer dans un univers sombre et dystopique où les enfants sont obligés de devenir des monstres, des armes, ainsi nous faisons connaissance dans le tome 1 avec MÉTO, l’un des 64 enfants auxquels on a ôté les souvenirs et qui vivent en enfer, abandonnés par leurs parents, dans la Maison, soumis à des règles inhumaines édictées par les César et terrifiés à l’idée de grandir. Alors quand j’ai vu le tome 4 j’ai hésité… partagée entre l’envie de retrouver l’odeur de cette madeleine de Grevet et la peur d’être déçue. Et…

Rrrrrrrrrrr roulement de tambour !

Ce tome 4 est juste fabuleux ! Je suis immédiatement retombée dans l’univers de MÉTO ! Un Méto plus mûr ( logique il a grandi !), toujours aussi engagé dans sa cause et humaniste. Les aventures au sein de ce quatrième tome se succèdent, trépidantes, haletantes, de nouveaux personnages l’entourent mais d’autres viennent également faire écho à sa vie d’avant.

Dans ce nouvel opus, les thématiques de l’amitié et de l’enfance sont toujours présentes mais Méto a 17 ans, il est entouré d’une bande d’amis sur lesquels il peut compter les yeux fermés et il est amoureux. Quand s’ouvre le 4e tome, le jeune homme, celui que tous considèrent comme le héros libérateur des Maisons, est enfermé dans un cercueil qui doit être livré en Zone contaminée à la demande des ravisseurs de sa petite sœur… 3 BD viennent tirer des fils inexploités du roman ainsi le personnage de Nestorius que rencontre Méto est le héros d’une des BD…



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚





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Grupp

Imaginez un monde où tous les êtres humains sont équipés d'un implant qui surveille leur rythme cardiaque pour leur éviter des malaises, des agressions etc. Un monde où les gens doivent respecter un périmètre de vie en fonction de leur âge. Une société : longlife qui vous promet comme son nom l'indique une longue vie parce qu'il vous assure la sécurité, la prévention. Pourtant, Scott qui fait partie d'une bande de jeunes qui se fait appelée Grupp le vit comme une privation de liberté. C'est ce qui lui vaut d'être arrêté...

Une société futuriste intrusive, ce n'est pas un concept nouveau mais ce genre d'histoire peut séduire. D'ailleurs, les cent premières pages sont assez décourageantes : la mise en place de l'intrigue qui mise sur les non-dits est trop longue. L'histoire peine vraiment à décoller : on suit le frère de Scott, sa réaction face à la révélation de la double vie de son frère, ses amitiés, son désir de percer les secrets de Scott. Outre les lenteurs, l'attitude des parents et de Stan sont parfois déroutants et manquent trop de réalisme. Les prises de risque des amis de Stan sont improbables...

J'ai failli abandonner la lecture mais fort heureusement, je me suis accrochée car toute la deuxième partie vaut le détour. Les actions s'enchaînent et le mystère s'éclaircit très progressivement. Le suspense est bien travaillé car les zones d'ombre persistent assez longtemps. Les points de vue sont multiples et complémentaires. Les dialogues sont bien écrits. Les situations de tensions bien amenées. Bref, c'est haletant. Alors, accrochez-vous !
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U4 : Koridwen

Ce tome de la série U4 est mon premier. L'idée de départ n'est pas forcément originale : un terrible virus a décimé la population mondiale et seuls ont survécu les ados de 15 à 18 ans ainsi que quelques enfants et adultes - on ignore pourquoi. La nouveauté est d'avoir confié à quatre auteurs jeunesse différents quatre volumes distincts qui, chacun, abordent l'histoire à travers le regard d'un ado : Koridwen, Stéphane, Jules et Yannis. La série peut donc être lue dans n'importe quel ordre.

Yves Grevet (que j'ai découvert avec la série Méto) a clairement cherché à mixer ici le passé et le présent, la tradition et la modernité. Côté tradition : "Kori" la Bretonne est l'héritière des pouvoirs et du savoir de sa grand-mère adorée, qui la protège de loin et lui a confié ses secrets ; en outre, une très vieille comptine en douze temps, figurant dans la Barzaz Breizh, va rythmer son long périple. Côté modernité, Kori, comme les autres ados de la série, est une experte d'un jeu vidéo, WOT, conçu par le mystérieux Khronos. Celui-ci leur a délivré un message plein d'espoir : le 24 décembre à minuit, sous la plus vieille horloge de Paris, ils pourront s'unir et remonter le temps afin de neutraliser, en amont, le virus qui a bouleversé leur vie.

Tous ces éléments prouvent combien Grevet a soigné son récit : il y a là un bon scénario, qui tient la route, et une vraie ambition. Pour autant, si j'ai bcp apprécié la première partie, en Bretagne, lorsque Kori doit se débrouiller dans la ferme et part récupérer son cousin autiste, le touchant Max, la seconde partie, à Paris, m'a nettement moins convaincue. On sent que Grevet a cherché à simuler un jeu vidéo grandeur nature, rempli de combats, courses-poursuites, explosions etc., ce qui ne m'a guère emballée : de plus, les personnages s'accumulent et il est dur de s'attacher à eux tant ils manquent d'épaisseur (à force de privilégier les dialogues et de réduire les descriptions à la portion congrue, forcément...).

J'ai vu que certains lecteurs avaient préféré cette partie très dynamique, trouvant au contraire la première trop lente ; je le comprends mais, sur moi, l'effet a plutôt été inverse et j'ai même trouvé la fin un peu bâclée. Cela ne m'a pas empêchée de démarrer un autre tome (Stéphane) : à suivre !
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Celle qui sentait venir l'orage

Un roman historique qui reprend la question de la criminalité à la fin du 19e siècle au nord-est de l’Italie. On y suit le personnage de Frida, une jeune adolescente de 15 ans, qui doit fuir sa maison et tout ce qu’elle connaît, après l’exécution de ses parents. Persuadée de l'innocence de ses parents, elle se promet de tout faire pour découvrir la vérité. Elle va alors être recueillie par un certain docteur Grüber qui paraît bienveillant au premier abord. Elle va, cependant, très vite se rendre compte qu’elle n’est là que pour servir de sujet d’étude et va tenter de s’échapper et de retrouver sa liberté.

J’ai beaucoup aimé ce roman notamment parce qu’il se base sur un moment de l’histoire souvent peu repris dans les romans (en tout cas pas à ma connaissance), l’auteur nous laisse une note à la fin très intéressante à ce sujet d’ailleurs. Le personnage de Frida est un personnage féminin assez fort, qui dépasse ses peurs et qui se bat pour la vérité.

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Sable bleu

C’est avec ce roman que j’ai découvert l’univers d’Yves Grevet. Sable bleu nous raconte l’histoire de Tess, une jeune adolescente de 17 ans, dans un monde qui va mieux. En effet, une étrange bactérie a contaminé les gisements de pétrole ce qui permet à la terre de reprendre sa respiration. Tess va commencer à s’interroger lorsque des médicaments et des aliments considérés comme mauvais pour la santé vont disparaître de manière inexpliquée. Elle ne cesse de se poser des questions sur la disparition de l’ensemble de ces éléments qui, d’ailleurs, ont des effets positifs sur la planète. Encore plus, lorsque des personnes disparaissent à leur tour, toujours de manière inexpliquée. J’ai trouvé ce roman très intéressant, car il offre de l’espoir quant à la question du climat tout en y mêlant un aspect science-fictif à travers ces mystères non résolus.
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Méto, tome 1 : La maison

J'ai découvert Méto un peu par hasard, au détour de critiques qui la mettaient au nombre des meilleures dystopies pour la jeunesse. Ce n'est pas mon genre favori mais une bonne dystopie, écrite par un auteur français, cela m'intriguait et m'attirait.

L'histoire a été très bien résumée par bcp de lecteurs : un huis-clos strictement masculin, avec 64 garçons répartis selon leur âge et soumis à un emploi du temps rigide et parfois violent. Placés sous la houlette des surveillants, les "Césars", ils n'ont aucune liberté - impossible de sortir de la "maison" qui donne son titre au premier tome - ni aucune information sur leur passé (qu'ils ont oublié) ou sur leur futur : dès qu'ils deviennent trop grand et que leur lit "craque", ils disparaissent sans que nul, parmi ceux qui restent, ne sache ce qu'il advient de lui.

Le rythme est d'abord assez lent, le temps de mettre en place cet univers aux règles étonnantes ; puis les choses s'accélèrent et le tome 1 se termine en laissant en suspens de nombreuses questions.

Pour ma part, j'ai apprécié que l'auteur prenne son temps et "pose" ses personnages ; j'ai aussi apprécié une certaine originalité (même si les vrais amateurs de dystopies auront su repérer, bien mieux que moi, la présence de "clichés" !), ainsi que l'écriture, assez fluide et efficace, d'Yves Grevet. J'ai aussi apprécié le choix d'une focalisation interne stricte, qui nous fait vivre tout le récit à travers les yeux du protagoniste Méto, un "grand" (autrement dit un "rouge", dans cet univers où chaque classe d'âge est associée à une couleur) plus déterminé et rebelle que les autres. Même s'il s'agit d'un roman jeunesse, on sent que l'auteur souhaite attirer notre attention sur des sujets importants : la peur de grandir, le pouvoir et ses dérives, le "vivre-ensemble" (pour reprendre un terme à la mode !), mais aussi la confiance, l'amitié (et leurs corollaires : la trahison et la haine).

Du côté des réserves, je mentionnerai le grand nombre de personnages, presque tous affublés, qui plus est, d'un nom latin : entre Mamercus, Marcus, Octavius, Paulus et les autres, je me suis parfois égarée. Une petite réserve aussi concernant les parties d'inche, le jeu très violent auquel s'adonnent les pensionnaires ; là encore, j'ai eu du mal à visualiser les parties que l'auteur nous décrit.

Quoi qu'il en soit, je lirai très vite les deux tomes suivants, impatiente d'en savoir plus sur "l'île" où se trouve la maison.
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Nox, tome 1 : Ici-bas

Gros coup de cœur ! Jetez-vous dessus ! Seule duologie à ce jour qui m’a captivée avec la même ferveur (que dis-je, avec une ferveur exponentielle !) de la première page du tome 1 à la dernière page du tome 2 et qui ne m’a déçu à aucun moment ! Yves Grevet est un pédagogue dans l’âme. On sent dans le choix de ses mots et de sa prose qu’il maîtrise parfaitement son sujet et qu’il n’a pas besoin d’en faire étalage. Quand je parle de pédagogue, c’est parce que les thèmes abordés sont sociétaux, écologiques, politiques et que jamais au cours de sa lecture on se sent dépassé, au contraire ! C’est fluide, précis, intelligemment formulé et super intéressant. J’aurais aimé avoir des professeurs qui m’enseignent avec ce sentiment que ces thèmes si compliqués, en fait, ne le sont pas tant que ça. Voilà la force de cet auteur : rendre facile ce qui de prime à bord ne l’est pas. Sans compter son talent de conteur : trois voix puis quatre durant le tome final !? Grandiose ! L’intrigue comme le rythme sont irréprochables, l’ambiance, la tension, les chemins croisés entre les personnages sont dignes d’un thriller ou rodéo émotionnel. Et la fin… oh mon pauvre cœur…

Tous les personnages ont un rôle prescrit, aucun ne joue le figurant, chacun amène sa part d’émotion, réjouissante ou frémissante, qu’ils soient bons ou méchants, riches ou pauvres, ils arrivent tous à nous surprendre.

Une duologie remarquable qui mérite davantage de reconnaissance.

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