LA référence en matière de dramaturgie. Un outil indispensable. Le fruit d'un travail de fourmis, précis et soigné de la part d'un théoricien du scénario qui partage son expérience avec générosité. Ouvrage de référence à conserver à portée de main et à offrir à ceux en qui vous croyez.
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Merci pour cette méthode claire et complète, pour construire un recit.
Parmi les trois exemples de fondations, j'ai une attention particuliere pour les fondations du 11ieme homme, où le protagoniste est une gamine à differents âges, et les autres personnages importants sont quelques elements de sa famille (pere, frere) ou de son entourage (entraineur, joueur, agent) également à differents âges.
Pourquoi ? par ce que je souhaiterais disposer de cette meme methode, amendée/affinée pour la construction d'une biographie, par exemple pour un protagoniste issu d'une famille de migrants, et qui a atteint son objectif de devenir un grand scientifique, et ainsi avoir satisfait l'enjeu de reconnaissance de sa famille.
Cette version existera-t-elle prochainemant ?
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Troisième ouvrage de Lavandier sur l'art de la Dramaturgie, ce court texte (en comparaison de la somme que représente le premier de la série) est aussi le plus accessible. Il est riche d'enseignements pour tous les consommateurs de fiction qui veulent mieux comprendre leur ressenti face aux œuvres qu'ils côtoient et pas seulement pour ceux qui construisent des histoires (pour lesquels il ne sera qu'un utile complément à l'œuvre maîtresse de Lavandier : la Dramaturgie).
Il est à noter que les éditions précédentes adjoignaient cette partie à l'ensemble ce qui permettait de faire un seul achat plutôt que trois (et bientôt quatre car un autre ouvrage est annoncé contenant quelques analyses d'œuvres remarquables). Ce n'est pas qu'une technique commerciale, il est aussi plus pratique de se référer à ses chapitres (évaluer un scénario, construire un récit) sans avoir à manipuler un dictionnaire (la précédente édition atteignait les 600 pages).
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L'institutrice, c'est l'histoire de Marie-Noëlle, une enseignante bretonne qui a emmené sa classe en vadrouille pour sauver un élève juif. C'est leur fuite pour échapper à la milice, c'est le climat de suspicion qui règne même au sein de la classe. Leur périple sera d'ailleurs marqué par quelques frayeurs.
Un portrait de femme courageuse, et les belles illustrations de Carole Maurel.
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En 1944, en Bretagne, une institutrice se bat pour sa classe. Une milice bretonne est à la recherche de Jacques. Marie Noëlle, la maîtresse, voyant le danger approcher, emmène ses élèves en excursion. Ils partent en forêt, dans une mine d'ardoise... ils traversent une rivière pour éviter le flair des chiens... Cette excursion est l'occasion de revoir certaines morales. Marie Noelle arrivera t elle a sauver tous ses élèves.
Cette histoire m'a touché à plusieurs niveaux. Je suis enseignante en primaire donc forcément ça me parle. Et j'enseigne l'histoire et cette période fascine généralement les élèves aunpoint qu'ils dévorent les grandes vacances, les lulus.... cette BD finira peut être dans ma classe....
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Nous sommes fin juin 1944 et la bataille de Normandie a commencé. A Ploménéac, un petit village de Bretagne, l'institutrice, Marie-Noëlle
Moënner, gère une classe unique de 17 élèves. Elle est impliquée et engagée dans la résistance locale. Un jour, sa classe est interrompue par la milice locale qui recherche un enfant juif, Jacques Rosenthal. Marie-Noëlle commence par leur mentir mais constate assez rapidement que cela ne suffira pas. Elle décide alors de s'enfuir avec la moitié de sa classe dans la
forêt prétextant une sortie scolaire. Cependant, cette course-poursuite est plutôt mouvementée. En effet, l'un de ses élèves, Guénolé De Kermadec, le fils d’un pétainiste. est soupçonneux.
J'ai appris que le scénario devait d'abord être proposé pour un film. Mais, devant le peu d'intérêt des producteurs, Yves Levandier l'a alors proposé à des éditeurs de BD. Et c'est tant mieux. Les dessins sont superbes et nous permettent de nous immerger dans l'histoire. Le trait est délicat et les
visages expressifs. Il est facile de s'attacher aux personnages.
C'est un thème que l'on a déjà retrouvé plusieurs fois en BD mais il est ici renouvelé autour d'une figure féminine. On y retrouve des scènes très émouvantes. Pour n'en citer qu'une : lorsque L'institutrice joue avec les enfants pour leur faire oublier leur peur. J'ai aussi trouvé qu'il y avait pas mal de suspense : Vont-ils réussir à fuir la milice ?
C'est une BD aussi bien pour adultes que pour enfants et qui vaut le coup d'être lue.
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Une drôle de classe nature….
Juin 1944. Marie-Noëlle est l’institutrice d’une classe unique, dans un petit village breton.
Elle est impliquée dans son enseignement, ses engagements et tente d’inculquer à ses élèves des éléments de morale, « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fit », d’histoire et de géographie en utilisant les événements qui se déroulent en Normandie. Elle cherche à les faire s’interroger et réfléchir.
Vendredi 23 juin. Sa classe est interrompue par l’irruption de la milice locale qui recherche un enfant juif, Jacques Rosenthal. Les hommes, des bretons, doivent revenir pour emmener Jacques.
Elle décide alors de fuir avec l’enfant et une partie de sa classe, dans la forêt qu’elle connait bien.
Le lecteur se demande pourquoi, alors que le débarquement se poursuit en Normandie, une milice bretonne pourchasse encore des enfants juifs. Certains mouvements nationalistes bretons étaient proches du nazisme et faisait le sale travail. Comme le montre à la page 31, ce dessin authentique, paru dans un hebdo nationaliste breton : Il représente une femme, environnée de lumière, coiffée d’une bigoudène qui chasse avec son balai, deux hommes sombres au nez crochu.
Intéressant et édifiant… Comme le dit Marie-Noëlle aux enfants : « les juifs, c’est comme les bretons. Il y a de tout, des méchants, des gentils et entre les deux. »
Ce « road-movie » dans la nature est magnifique car les enfants demeurent des enfants même s’ils ont compris que c’était grave et sérieux.
Ils jouent, ils se disputent, ils s’aident, ils ont peur, ils se posent des énigmes : « Pour moi, l’après-midi est avant le matin, l’adolescence, avant la naissance et le dimanche, avant le samedi. Qui suis-je ? »
Si vous souhaitez la réponse, il faut lire cette histoire. :-)
Car le suspens est au rendez-vous : vont-ils échapper à la milice bretonne qui les poursuit avec des chiens ?
Car aussi, il y a beaucoup de scènes savoureuses et émouvantes :
Marie Noëlle fait jouer les enfants pour qu’ils oublient la peur : inverser les rôles. Une élève est la maitresse et l’instit redevient une élève comme les autres. Et puis, Guénolé prend la place de Jacques…. Or Guénolé, le plus grand pense que les juifs sont des méchants, des fourbes, des menteurs, des rats, comme le dit son papa.
La force de l’éducation familiale dans les représentations des enfants m’a interpellée. Les petits sont des éponges et ce que pensent leurs parents a force de Vérité. Marie-Noëlle va essayer de leur faire comprendre autre chose.
Chacun est bien différent, dans son caractère, son comportement. Il y a Guénolé, conscient d’être le plus grand, le plus fort, quelquefois rebelle, Gaëlle qui a toujours besoin d’être rassurée, Suzanne, un peu plus grande et protectrice envers les petits ( on l’imagine déjà future instit ), Jean-Marie, simple et naïf, Anig, petite fille soignée qui ne veut pas abimer ses jolies habits, ni se mouiller les pieds dans la rivière.
Du suspens, du tragique mais aussi de la joie avec les réactions des enfants.
Une instit courageuse, impliquée dans sa tâche, engagée. Le lecteur sait déjà qu’elle ira jusqu’au bout….
Les personnages sont attachants, les traits bien marqués, sans caricature, ni dans le scenario, ni dans le graphisme.
Comme d’habitude avec Carole Maurel, l’observation est fine et les expressions très suggestives. J’aime beaucoup les pages où ne figure qu’un seul dessin. Tout est riche de détails, tant dans l’environnement que dans l’expression des visages, A chaque fois, la graphiste suggère par la seule force et finesse de sa plume, l’ambiance du moment.
J’ai bien aimé aussi devant et derrière les pages de couverture, le dessin de chacun des personnages.
Une belle réussite !
Un seul bémol : il va falloir attendre la fin septembre pour découvrir le Tome 2. :-)
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Une bd aux jolis dessins et couleurs sur parfois une pleine page. L'histoire c'est du vu et revu avec cette institutrice qui cache un enfant juif durant la seconde guerre mondiale. Elle emmène toute la classe dans la forêt pour semer leurs poursuivants. On en devine la fin.
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Un très bon premier tome de l institutrice qui retrace le parcours d une maîtresse d école d origine bretonne pendant la seconde guerre mondiale. Cette femme très protectrice envers ces jeunes élèves et ici plus précisément avec Jacques, un jeune garçon qui vient d arriver au village et qui est de confession juive.
Le rythme de cette bd est très bon, il n y a pas de temps mort et la mise en page est très bonne. Petit bémol, pour être un peu critique, est le recours à l instrument informatique.
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J’ai lu cette BD principalement car j’aime beaucoup les dessins de Carole Maurel.
Marie-Noëlle est institutrice en Bretagne, elle accueille dans sa classe un enfant juif et est prête à tout pour tenter de le sauver.
Je dois vous avouer que je n’ai pas été transportée ni vraiment convaincue par cette BD. N’ont pas à cause de défauts qui m’auraient gêné mais plus parce que j’ai bien l’impression que c’est une histoire que j’ai déjà pu lire ailleurs. Seconde guerre mondiale, enfant juif, femme forte et mouvement nationaliste breton ont en effet été largement abordé dans de nombreux ouvrages, notamment des BD.
Je lirais tout de même la suite si la médiathèque l’achète pour connaître le dénouement de l’histoire mais sur ces thèmes je vous conseillerai plutôt collaboration horizontale pour les dessins de C.Maurel et Les enfants de la résistance pour la narration à hauteur d’enfant !
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Une façon originale d'aborder l'engagement dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale à travers le portrait d'une institutrice pas banale qui par la force de ses convictions et son influence d'enseignante tente de sauver un enfant juif. Il y a un côté très moralisateur dont nous n'avons plus l'habitude de nos jours où la liberté de penser est plutôt individuelle que collective, c'est vintage mais autre époque autres moeurs....je porte un regard attendrissant sur ce parti pris et cette enseignante droite dans ses bottes, c'était chouette.
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Une très belle bande dessinée, avec un graphisme agréable, qui met en avant le courage et les leçons données par une institutrice en pleine seconde guerre mondiale.
Même si une de ces décisions peut être discutable, vu qu'elle embarque les enfants sans prévenir, mais c'est aussi fait dans l'urgence.
Madame l'institutrice a fort affaire avec ces 17 élèves, elle tente de leur inculquer les leçons, même celles de la vie en séparant des enfants qui se disputent, en les faisant réfléchir à des morales, mais également vu la période trouble à ce qui asséner mais sans véritable justification. Marie-Noëlle est très engagée, elle ne laissera tomber aucun de ses élèves.
Le sous-titre de ce 1er tome est une morale que parfois elle fait copier à ses élèves, qu'elle n'hésite pas à leur redire dès qu'il le faut, mais également sans doute que tout un chacun devrait garder en mémoire et ne pas oublier et très simple : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît". Vous tapez quelqu'un, vous aimeriez qu'on vous tape de la même façon ? etc.
Bretagne, Juin 1944, Marie-Noëlle continue à faire régner l'ordre dans sa classe en des temps très troublés. Elle fait réfléchir les enfants. Mais un jour la milice bretonne débarque dans l'école, oui même pas les allemands directement, il s'en suivra une classe Nature improvisée avec une partie de la classe.
Marie-Noëlle sera également amenée à faire réfléchir les enfants sur toute la propagande en place, c'est très intéressant et émouvant de les voir échanger entre eux, de voir certains de ses enfanta répétés car c'est qu'on leur a dit les juifs: ce sont des rats, des menteurs, etc. mais pourquoi ? Vraiment ?
Comme dira Marie-Noëlle partout il y a des gentils, de méchants, des entre-deux.
Mais arrivera-t-elle à semer la police sans mettre en danger les enfants ? Est-ce qu'il n'y a pas un enfant qui va s'opposer de trop à elle ?
Encore une superbe histoire très émouvante et intéressante, j'aime surtout cette façon qu'elle a de les faire réfléchir, de tenir les cours en toute circonstance, de leur inculquer des choses d'importance.
Le seul souci c'est qu'on est laissé au cœur de l'action, et qu'il faudra attendre le tome 2 et dernier.
Le texte est de Yves Lavandier, les dessins de Carole Maurel. Une belle association pour une histoire importance, que je vous encourage à découvrir.
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Cette BD Franco Belge est juste incroyable. Je lis très peu de BD et j'avais peur de ne pas accrocher mais le résumé qui nous plonge pendant la seconde guerre mondiale me disait bien. Et ça a été le choc, cette histoire est incroyable et très prenante. Cette institutrice qui fait tout pour protéger ses élèves dont un en particulier est magnifique à lire. Les dessins sont très beaux, les personnages sont profond et attachants. Cette BD se lit à une vitesse folle. J'ai hâte de lire la suite.
Je recommande vivement !
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Marie- Noëlle est l'institutrice d'une petite bourgade de Bretagne. Malgré la seconde guerre mondiale, elle tente d'offrir à ses élèves un semblant de "normalité". Mais voilà, lorsqu'un de ses élèves est recherché, elle n'hésite pas à embarquer sa petite troupe dans une fuite aux multiples périls.
Cette BD offre un scénario prenant et addictif. Très vite, le cadre est posé et l'on comprend le tempérament de notre héroïne. Les premières planches, plantent le décor et esquissent des personnages qui ne vont cesser d'évoluer tout au long du récit. J'ai adoré suivre la troupe dans sa fuite. J'ai adoré les valeurs portées par ce scénario. En effet, l'histoire est d'une force incroyable.
Et puis, il y a les illustrations de Carole Maurel dont je suis une inconditionnelle admiratrice. Du premier coup d'œil, on reconnait la patte de l'artiste, les traits si reconnaissable de ses personnages, avec ses regards tellement expressifs. Et puis cette palette de couleurs qui donnent un petit côté vintage. Je crois que je suis capable de regarder une planche pendant plusieurs minutes en essayant de saisir tous les petits détails dont regorgent les vignettes.
Cette lecture est un coup de coeur incontesté.
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Marie-Noëlle, institutrice bretonne pendant l'occupation, participe a certaines actions de la Résistance. Alors qu'une milice bretonne, travaillant pour l'occupant, est à la recherche d'un jeune Juif qui fait partie de sa classe, l'institutrice décide de tenter le tout pour le tout et s'échappe de l'école avec une partie de la classe afin de le mettre à l'abri.
Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture maie j'en ressors un brin mitigée. Je n'arrive pas vraiment à déterminer à qui s'adresse cette histoire. Je trouve que les ressauts de l'histoire sont forcés et tirent l'histoire en longueur.
Avis définitif au second tome
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Très jolie surprise. On nous dit que c'est un hommage au corps enseignant. Certes. Mais je ne lis pas des bandes dessinées pour rendre hommage à qui que ce soit. Je lis des BD pour me distraire et être émue. Et là, j'en ai pour mon argent. L'histoire est prenante, le personnage de l'institutrice est attachante (malgré sa rigidité et ses morales), certains enfants sont super craquants. Et, une fois que c'est démarré, on ne lâche plus le livre. Le page-turner du mois ! Peut-être même de l'année. On verra ça avec le tome 2.
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