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Critiques de isabelle Delamotte (11)
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

Un des enseignements d'Émile Zola, et non le moindre, est selon moi une leçon de vaillance :



" Tout ce qui est réel est nôtre et rien ne doit nous empêcher de le manifester ".



De la condition prolétarienne, à la défense d'Albert Dreyfus, sa bravoure n'a eu d'égale que la puissance de son œuvre romanesque.



Les tempêtes qu'il eut à affronter furent nombreuses, tant sa plume au service d'un nouveau courant littéraire qu'on nommera  naturaliste  déchaîna haines et rejet.



C'est pourtant au cœur de son foyer qu'Émile Zola eut peut-être à affronter un des cyclones les plus terribles de son existence. Le romancier doit aussi sa notoriété, à son épouse, la matrone moderne que fut Alexandrine Zola, à retrouver dans l'excellent ouvrage



" Madame Zola " de Évelyne Bloch-Dano. Sans elle, il n'est rien.



Mais son amour, que dis-je ... sa passion amoureuse pour la douce lingère de sa femme, Jeanne Rozerot, de 27 ans sa cadette (!) , viendra raviver le quinquagénaire déprimé et bedonnant qu'il fut, avant de le plonger dans un tourbillon amoureux dantesque.



Entre scrupules, mauvaise conscience et désir fou, un vrai drame personnel, somme toute classique, mais non moins insupportable pour le triumvirat Zola-Rozerot mettra à rude épreuve ces trois êtres. " Le roman de Jeanne " raconte ce conflit familial mais il dresse également le portrait social d'une époque et la clandestinité dans laquelle Zola dû cacher sa deuxième famille pour " se protéger de son épouse, de ses relations, de la presse, de ses amis et de ses ennemis, qui ne lui pardonnaient pas d'être l'écrivain le plus lu de France et de jouir d'une renommée internationale ". (Page 172 ) Il reprend aussi le drame que fut l'affaire Dreyfus dans la vie de ZOLA.



Cette biographie, solidement documentée et écrite par une universitaire spécialiste de Zola narre avec perfection l'idéalisme qui toujours guidera son cœur et ses ardeurs, le tout servi par un texte littéraire subtil à lire. Le portrait de cette Jeanne m'a profondément touchée, tant l'écriture d'Isabelle Delamotte s'avère juste et sensible. Mais autour d'elle, les personnages secondaires comme l'épouse légitime sont inoubliables aussi. Du conformisme bourgeois, durement acquis, à la chute des convenances, il n'y a finalement qu'un pas ... car quand l'épouse bafouée se transforme en femme de cœur en défiant tous les anciens tabous pour s'occuper de l'ancienne maîtresse de son mari, on se dit qu’on n’a pas affaire à de simples mortels, mais à des êtres profondément humains.



Quand l'amour d'un homme même décédé bouscule tout... c'est le magnifique mais véridique roman de Jeanne.
Lien : http://justelire.fr/le-roman..
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

Si vous avez aimé, comme moi, la superbe biograhie d'Évelyne Bloch-Dano " Madame Zola" (sinon à lire chez Grasset-1997), alors n'hésitez pas, lisez celle d'Isabelle Delamotte " Le Romen de Jeanne, à l'ombre de Zola". Vous en serez ravie. Un très bon "roman" !



Évelyne Delamotte aurait pu se borner à rédiger une biographie de Jeanne qui serait allée s'ajouter à celles existant déjà sur Zola et sur Alexandrine. Et bien non, elle a voulu, comme un clin d'oeil à Zola, en faire un roman.



C'est l'histoire d'une tragédie, celle de trois êtres humains, sincères qui s'aiment à la recherche désespérée d'un peu de bonheur et que le destin et les conventions sociales vont condamner au malheur.



Ce "roman" brosse le portrait sublime de deux femmes.

Celui de cette jolie femme, Jeanne, issue de la campagne, à l'enfance maltraitée, idéaliste, cultivée, à l'adolescence bousculée par une vie d'ouvrière à la rudesse insupportable et à la jeunesse illuminée par sa passion pour... l'écrivain.Elle restera toujours fidèle à celui qu'elle considère comme un mari à l'égal de Madame Zola.

Et celui d'Alexandrine (Madame Zola), passionnée, digne et qui au mépris de toutes les conventions sociales, tendra la main à sa rivale pour que les enfants de celle-ci portent le nom de leur père... Zola !



Mais c'est aussi le portrait unique d'un Zola au double visage, d'un côté l'écrivain célèbre, avec Alexandrine, sa femme "officielle", riche bourgeois avide d'argent, de célébrité, d'honneurs, de reconnaissance littéraire et de l'autre, Emile avec Jeanne, un amoureux passionné, fragile, tendre, papa gâteau, rêvant du corps de sa belle.



J'ai trouvé cette biographie bouleversante, merveileusement bien écrite, vivante, captivante, précise (armée d'une sérieuse bibliographie s'appuyant sur les nombreux ouvrages parus sur la vie de Zola, ainsi que sur les correspondances de l'écrivain et celles de ses proches).



Ce "roman" a le mérite de mettre au grand jour celle qui a vécu "à l'ombre de Zola" (sa muse) et il retrace aussi ces 15 dernières années pleines de reconnaissances pour l'auteur mais également de problèmes liés à son engagement lors de l'affaire Dreyfus.



Un livre, également, extraordinaire sur le XIXe siècle , sur la condition des femmes à cette époque.





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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

Isabelle Delamotte est spécialiste du XIXè siècle et a étudié plus particulièrement Zola. On connaît Mme Zola, soutien sans faille de son mari, mais on connaît peut-être un peu moins l'extraordinaire histoire d'amour qui lia Zola à la petite Jeanne, venue de la classe ouvrière. Ce qui donne à Isabelle Delamotte l'opportunité de parler de la classe laborieuse au XIXè siècle et surtout du dur destin des femmes. Jeanne va donner à Zola sa jeunesse et deux enfants. Un beau portrait d'une jeune femme ordinaire que rien ne destinait à une telle histoire. L'étude de l'entourage de Zola et de la vie littéraire au XIXè est également très passionnante.
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

L'histoire de Jeanne Rozerot, maîtresse d'Émile Zola et mère de ses enfants.

Une histoire intéressante qui nous permet de découvrir une facette de sa vie personnelle et du milieu littéraire de l'époque. Un récit au rythme agréable mais avec une fin un peu trop abrupte. On reste sur notre faim, avec le goût d'en savoir un peu plus sur la vie de cet homme et de sa famille.
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

Jeanne est partie avec sa soeur à Paris chez leur tante pour s'éloigner de leur belle mère qui les déteste. Jeanne trouve un premier travail comme couturière, repasseuse, mais la crise est là et elle se retrouve sans emploi. Sa soeur mariée qui va avoir un enfant ne pourra plus bientôt l'héberger. Jeanne rencontre une dame, et qu'elle n'est pas sa surprise de découvrir que son nouvel employeur n'est autre que la femme d' Emile Zola, l'auteur qu'elle n'apprécie pas. Lorsqu'elle arrive à Medan, une nouvelle vie commence. Le temps passe et Jeanne découvre un autre Zola que celui des caricatures, elle en tombe amoureuse. Devenue sa maîtresse,elle quitte la maison des Zola. Elle lui donnera deux enfants. Alexandrine apprend leur liaison et devient une vraie furie, elle n'a jamais pu donner d'enfant à Zola. C'est après la mort de Zola que les deux femmes se rapprocheront plus ou moins. Tout au long du livre on vit l'écriture des Rougon Macquart, et l'affaire Dreyffus. Une écriture limpide, douce, agréable tout comme les bons livres de Zola.
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Le roman d'Athénaïs : Une vie avec Michelet

- Pourquoi ai-je tant aimé ce livre ? Sans doute parce que je partage avec Athénaïs Mialaret (future Mme Michelet) beaucoup de points communs : elle fut abandonnée dès sa naissance aux soins d’une nourrice (c’est ce qu’on faisait à l’époque dans les familles bourgeoises), reprise sans raison (c’est ce qui sembla à Athénaïs) par des parents inconnus, dont une mère non aimante et même cruelle et violente. Puis Athénaïs aima les animaux (à poils et à plumes) toute sa vie passionnément. Puis elle aima l’étude et l’écriture au point de se confier, toute jeune femme, à un écrivain célèbre (mon Dieu, que de points communs avec mon humble personne !). Et puis Athénaïs n’eut qu’un enfant qui mourut vite et fut elle-même L’ENFANT vénérée de Jules Michelet, homme brillant et admiré, père des historiens français. Il était nettement plus âgé qu’elle (elle avait adoré son père qui la protégeait des cruautés de sa mère) et il l’adorait au point de combattre bizarrement la froideur (et même la douleur) sexuelle de sa femme. Il l’étudiait, étudiait son sang, ses selles… Oui, étrange me direz-vous, mais ces deux-là en furent comme les deux doigts de la main. Quand Athénaïs se mit à écrire sur les sciences naturelles, Michelet s’empara de son manuscrit et le remit au propre, à son goût à lui. Athénaïs, jeune et très aimante, se laissa faire, quitte à se rebeller beaucoup plus tard. Les prémisses de la libération féminine se faisaient jour, Athénaïs n’y fut pas complètement insensible. Elle essaya de tempérer les relations orageuses avec les enfants d’un premier lit de Michelet, mais ce fut difficile et douloureux. On mourait beaucoup de la tuberculeuse à cette époque et la fille de Michelet en mourut. Naturellement, violemment anti-clérical et proche des socialistes,Micheletfut ami avec des personnes telles que Lamartine et Quinet. C’est dans cette admiration immense qu’Athénaïs vécut une grande partie de son existence avec cet homme étonnant. Même à la mort de Michelet, Athénaïs reprit la plume POUR LUI. La fin de la vie d’Athénaïs fut éclairée par ses relations amicales avec le jeune sculpteur Bourdelle. C’est peut-être ce qui m’a un tout petit peu frustrée à la fin de ce livre épatant, c’est le peu de choses qui est dit sur Bourdelle et Athénaïs.

Il est heureux qu’Isabelle Delamotte (après son livre sur la petite Jeanne, maîtresse de Zola) nous ait fait faire la connaissance de cette dame méconnue. C’est un livre très agréable à lire, d’une écriture fluide, et on y apprend des tonnes de choses (par exemple sur les Révolutions de 1848, au moment où Athénaïs se trouvait à Vienne, gouvernante des enfants d’une princesse autrichienne).

A LIRE pour l’histoire (l’histoire d’une femme du XIXè siècle), pour l’Histoire (l’Histoire avec un grand H), pour les chats qui traversent ces pages…



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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola



20 juillet 1870, Adèle Rozerot , épouse de Philibert, mère de Jeanne, trois ans et de Cécile quatre ans décède brutalement . Elle n’a que vingt-quatre ans. Deux ans plus tard, leur père se remarie avec Rosalie, sa servante. Celle-ci devient pour les deux fillettes une véritable marâtre. Les deux enfants fuguent fréquemment et vont se réfugier chez leur grand-mère maternelle qui réside près de leur village. Le père vient les reprendre. Des enfants naissent au sein du couple. Les demis-frères et demies-sœurs sont adorés par leur mère Rosalie, et le père n’a aucune autorité sur les enfants.

Jeanne et Cécile quittent leur Bourgogne natale et vont s’installer à Courbevoie, chez leur tante Élisabeth qui possède une boulangerie. Cécile va aider sa tante dans son commerce. Jeanne va devenir apprentie et entrer dans un atelier de couture. Elle va recevoir des leçons de couture, de broderie. Licenciée, elle entre dans une usine de repassage. Le travail est très dur et les conditions plus ou moins insalubres. La rémunération lui permet tout juste de payer son loyer. Un ami lui signale qu’une bourgeoise recherche une lingère. Jeanne se rend donc à Médan (à vingt kilomètres de Paris). Elle est reçue par Alexandrine Zola, l’épouse du célèbre écrivain. Madame Zola lui fait visiter la demeure. Elle bénéficie d’une grande et belle lingerie où elle effectue le travail donné par sa patronne. Elle a également une chambre pour elle seule. . Quel changement ! L’atelier de la rue de la Paix lui semble bien loin.

Au cours de l’été 1888, la famille Zola va en villégiature à Royan et Jeanne les accompagne. Elle découvre la mer. Émile Zola tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Mais il ne veut pas faire de peine à son épouse Alexandrine. Il ne divorce pas. Jeanne quitte son emploi chez les Zola. L’écrivain lui loue un appartement, rue Saint-Lazare à quinze minutes de son propre domicile, rue de Bourgogne. Il va avoir deux foyers. Deux enfants vont naître : Denise et Jacques. Cette paternité réjouit Émile. Une lettre anonyme informera Alexandrine de son infortune. Le couple illégitime usera de subterfuges afin que les enfants voient régulièrement leur illustre père. Alexandrine fera leur connaissance, saccagera l’appartement de sa rivale, dérobera leur correspondance amoureuse.

Émile Zola mènera une double vie jusqu’à la fin de sa vie. Il avait presque cinquante ans à la naissance de sa fille. Mais Alexandrine rencontrera la maîtresse de son époux, fera la connaissance de leurs enfants. Des rencontres auront lieu dans les parcs de Paris, aux tuileries, au Palais-Royal, aux Champs Élysées, au Bois de Boulogne.

Dans ce roman , Émile Zola, vit une passion pour sa jeune maîtresse et adore ses deux enfants. Nous vivons près de lui à Médan, arpentons les rues de Paris. Nous courrons aux diverses réunions imposées par ses fonction. Nous sommes à ses côtés lors de l’affaire Dreyfus. Nous l’accompagnons au tribunal et le suivons lors de son exil en Angleterre, suite à sa condamnation à de la prison ferme et les poursuites en diffamation émanant du procès Dreyfus. Heureusement Zola est entouré par de fidèles amis et Jeanne l’aime profondément.

Cette biographie de Zola nous révèle la personnalité de deux femmes aimant le même homme. Zola est un homme déchiré entre deux foyers. Il ne veut faire de peine aà personne. c’est un homme sensible, fou amoureux de Jeanne et un très bon père pour ses deux enfants. Il traite parfois Jeanne d’enfant. Il est vrai qu’elle a toute la jeunesse pour elle. Elle a plus de vingt ans de moins que lui. Zola photographie ses enfants et fait des albums. Il est avide de savoir. Sa visite de l’exposition universelle de 1900 témoigne de son désir d’apprendre et d’appréhender les nouvelles techniques qui apparaissent telle que l’électricité. Il explique ces sciences à son fils Jacques. Alexandrine a également beaucoup de personnalité. C’est une « maîtresse femme, forte, droite, déterminée et généreuse, une femme de tête et de cœur ». C’est également elle qui va légitimer le second foyer de son époux aux yeux du monde. Lorsque Zola sera décédé, elle fera légitimer ces deux enfants. Quelle destinée pour Jeanne la petite bourguignonne ? Alexandrine a fait preuve de beaucoup d'humilité, d'humanité envers la maitresse de son époux et la présence de ses deux enfants illégitimes qui lui doivent leur avenir. Denise fera un beau mariage et Jacques deviendra médecin. Une fort belle page de la vie privée de cet écrivais qui a beaucoup écrit sur le petit peuple.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Médecins des dames

Dans « Médecin des dames », premier livre (analyse littéraire, essai) avant ses romans inspirés par la vie de Jeanne, la maîtresse de Zola, et Athénaïs Michelet, Isabelle Delamotte parle de ces médecins de la fin du XIXè-début du XXè siècles qui inspirèrent très largement des romanciers comme Zola, Léon Daudet, ou même Stendhal (« Lamiel »). Ces médecins furent proches des dames de la bourgeoisie française, des amis et des confidents plus que des médecins, ou, comme Charcot, (études sur l’hystérie) des gourous sans cœur qui exhibaient de pauvres malades en spectacle sans chercher les raisons psychologiques ou sociales qui avaient mis ces malheureuses dans cet état. Ces médecins, séducteurs, amis, confesseurs, ne purent que s’attirer la haine ou l’ironie des écrivains de leur époque. Il y eut en particulier cet extraordinaire fantasme du médecin rendant les femmes stériles par ses opérations, donc ennemi du repeuplement de la France. Spécialiste de la littérature du XIXè siècle, Isabelle Delamotte nous livre là une étude intéressante de ce que put être jadis le médecin pour les dames dans une société disparue (la médecine a grandement évolué et progressé, et il y a maintenant beaucoup de médecins femmes).
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

je ne connaissais pas du tout mais j' ai beaucoup aprécié cette femme qui est restée en retrait de la vie de cet homme
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Le roman de Jeanne : A l'ombre de Zola

Les livres du club de lecture ne peuvent pas tous me plaire. Celui-là n'a que peu d'intérêt à mes yeux. Isabelle Delamotte est une universitaire spécialiste de Zola. Elle possède donc toutes les connaissances voulues pour écrire un livre bien documenté, mais ça ne suffit pas pour faire un bon livre.

Une amie m'a dit que sa mère, une femme agée de 90 ans, avait bien aimé ce livre, parcequ'il était facile à lire et qu'elle avait bien aimé Zola dans sa jeunesse : donc se livre peut plaire!
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Le roman d'Athénaïs : Une vie avec Michelet

J'ai vraiment aimé la première moitié. Athénais abandonnée dès la plus tendre enfance, maltraitée par sa mère. Sa jeunesse, son adolescence.

La deuxième partie est plus dérangeante et très longue, un mari sur -protecteur, vicieux qui lui fait subir des traitements particuliers....Athénais tellement soumise,malade, dépressive. Cette relation de couple étrange. Livre intéressant.
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