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Critiques de Éléonore Devillepoix (407)
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La ville sans vent, tome 1

Ce livre fantasy jeunesse (ou YA) est une excellente lecture même pour un adulte (aux dires de l'autrice, un bon roman jeunesse est un roman qui plaît aussi aux adultes, et elle a raison).



Le récit est partagé entre plusieurs personnages dont les principaux sont Arka et Lastianax.



L'histoire est fondée sur un mélange entre complots politiques et quête d'identité, le tout prenant place dans une cité du nom d' "Hyperborée". Celle-ci est construite en plusieurs niveaux qui prennent en compte les classes sociales.



Le côté politique du livre est bien renseigné et tient parfaitement la route, on y retrouve une critique bien appuyée des systèmes en place dans le monde réel.



J'aimerais appuyer ma chronique sur le côté Grèce antique du roman (clairement ce qui m'a le plus plu dans ce livre) :

En effet, Hyperborée est à l'origine une terre mythique de l'Antiquité. Au sens étymologique, ses habitants sont ceux qui vivent « par-delà les souffles du froid du vent du nord ».

Au-delà du nom de la ville, l'intrigue et les personnages qui la constituent sont issus de ce même puits d'inspiration qu'est la mythologie grecque. Par exemple il est question d'Amazones, de Lémures et bien plus..

Ensuite le décor lui-même est empreint de cette même essence : Les toges des mages, l'arène des épreuves (très Grèce ancienne)

En plus de quoi, je me suis beaucoup attachée aux personnages, la plume, simple mais efficace, de l'auteur m'y a aidé, aussi le côté féministe de certains d'entre eux.

C'est donc avec hâte que j'attends le deuxième tome de cette duologie.
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La ville sans vent, tome 1

C’est avec un service presse généreusement proposé par Babelio et Hachette éditions que je reviens aujourd’hui, pour vous parler de « La Ville Sans Vent », roman fantasy d’Eléonore Devillepoix, paru aux éditions Hachette en avril 2020.



Autant ne pas cacher mon enthousiasme plus longtemps, j’ai beaucoup aimé ce livre ! 😀 Moi qui ne suis pas particulièrement portée sur les romans étiquetés « magie », j’ai tout de suite été séduite par le résumé.



« À dix-neuf ans, Lastyanax termine sa formation de mage et s’attend à devoir gravir un à un les échelons du pouvoir, quand le mystérieux meurtre de son mentor le propulse au plus haut niveau d’Hyperborée.



Son chemin, semé d’embûches politiques, va croiser celui d’Arka, une jeune guerrière à peine arrivée en ville et dotée d’un certain talent pour se sortir de situations périlleuses. Ça tombe bien, elle a tendance à les déclencher…



Lui recherche l’assassin de son maître, elle le père qu’elle n’a jamais connu. Lui a un avenir. Elle un passé. Pour déjouer les complots qui menacent la ville sans vent, ils vont devoir s’apprivoiser. »



Pour commencer, la couverture est du plus bel effet, avec ses dorures et son coup de crayon efficace. Nous voilà immédiatement plongés dans un univers mystique où l’opulence côtoie la nature glaciale, recroquevillée sous son dôme magique ✨



Sur ce point, j’ai beaucoup apprécié le principe d’une ville coupée du monde extérieur grâce à la magie, pour se protéger de conditions climatiques extrêmes 🌬 L’idée d’un dôme était audacieuse et semble crédible grâce aux innombrables descriptions de l’auteure. Sans en faire trop, elle nous dépeint une réalité possible, puisque le plafond du dôme est toujours à portée de vue, tout en semblant inaccessible.



Concernant l’intrigue, j’ai trouvé vraiment très intéressant le parti pris de l’auteure de mêler deux personnages principaux avec une telle différence d’âge. Non qu’elle soit exceptionnelle, mais elle place les deux protagonistes sur des échelons différents. Au-delà de cela, chacun d’entre eux porte une histoire propre et poursuit un but. Leur mode de vie sont totalement opposés, jusque dans leurs manières, leur éducation, leur vision des choses 👁



Et pourtant, leur complémentarité frôle l’évidence. Si elle ne saute pas aux yeux de prime abord – tout d’abord parce que les personnages ne se rencontrent pas immédiatement et ensuite parce que leurs rapports initiaux ne sont pas placés sous les meilleurs auspices –, elle s’impose avec force dès que la situation se complique.



Arka est une jeune fille de 13 ans haute en couleur. Eléanore Devillepoix a cherché, à mon sens, à créer un paradoxe avec ce personnage. Son jeune âge et son manque d’éducation – son orthographe est déplorable, au plus grand dam de Lastyanax 😁 – sont en parfaite contradiction avec son discernement, son intelligence, son ingeniosité. Celle que l’on pourrait s’attendre à tomber dans le premier piège venu fait preuve d’une volonté hors du commun et se donne les moyens pour atteindre ses objectifs 💪



Ignorante des préoccupations de son âge – et parfois même ingénue sur certains sujets –, elle fait montre d’une maturité qui dépasse celle de certains adultes. Arka possède également ce petit côté espiègle et fonceur qui, s’il lui confère un certain courage dans pas mal de situations, la heurte à un Lastyanax rigide qui la voit plus comme un poids qu’autre chose.



En effet, le jeune mage de 19 ans porte déjà un poids énorme sur ses épaules, une fois son mentor, Palatès, assassiné. Le voilà à devoir siéger au Conseil des Ministres, tout en assumant à son tour son rôle de mentor 📚 Alors, lorsqu’il se retrouve, par un concours de circonstances, avec Arka pour disciple, son monde lui tombe sur la tête. La jeune fille sait à peine écrire et souhaite s’immiscer dans son enquête pour découvrir le meurtrier de Palatès.



L’évolution de la relation entre ces deux personnages est très intéressante. Si Lastyanax éprouve des difficultés avec la jeune fille, il reconnaît cependant son utilité et son efficacité. Et lorsque leurs deux destins s’entremêlent autour de complots, il réalise son attachement pour elle.



En tant que lecteurs, nous nous retrouvons plongés au cœur d’une véritable enquête 🕵️‍♀️ Moi qui ne suis pas fan de politique, j’ai trouvé le système décrit efficace et simple à comprendre. Et contrairement à ce que j’ai pu lire dans d’autres chroniques, je ne me suis pas ennuyée. La résolution ne m’a pas semblé de toute évidence puisque le doute s’immisce tout le long de l’histoire. Les événements qui se sont enchaînés étaient intéressants et assez originaux.



Par exemple, le principe même de l’existence du Basileus – en quelque sorte, le gouverneur de la ville – était astucieux. Les termes employés pour décrire la magie et les inventions fonctionnaient très bien.



Fait à souligner, l’intrigue ne s’articulait pas autour d’une histoire d’amour, ce qui, là aussi, change de d’habitude. Bien sûr, quelques allusions sont faites ici et là concernant Lastyanax, mais rien de cette nature ne relie nos deux personnages principaux. Même si cela est en partie dû à la différence d’âge entre les deux protagonistes, ce fait amène une limpidité absolue dans l’évolution de leur relation 😌



Outre la politique, l’auteure a souhaité aborder la place de la femme dans la société, ici magique, mais surtout de manière générale. Par petites touches subtiles en la personne de Pyrrha, l’élue du cœur de Lastyanax, des messages sont déposés, sans que cela ne soit dérangeant. La référence ne revient que deux à trois fois dans le livre, mais tisse doucement un fil supplémentaire à la toile de fond 🕸



D’ailleurs, il ne s’agit pas de l’unique clin d’œil à apparaître. Lastyanax est né dans les bas-fonds de la ville et s’est construit tout seul, à l’encontre de la volonté de son père, au prix de tous les efforts du monde, au point d’être propulsé malgré lui trop loin dans un univers qu’il convoitait tant. Arka, quant à elle, est une étrangère et la politique d’Hyperborée (la ville sans vent) a une vision bien définie de tout étranger à la ville. La drogue, la corruption, le meurtre, la différence de classes, sont autant de sujets mis en avant sans jamais dépasser les bornes.



En d’autres termes, j’ai beaucoup aimé ce livre, dont j’attends la suite avec impatience 🙌 La plume de l’auteure a totalement su me convaincre, grâce à un vocabulaire extrêmement recherché, pointu et surtout juste. Il ajoute selon moi à l’ambiance de l’histoire, exposant Hyperborée comme une ville évoluée, au-dessus de tout, réservée à une élite. D’ailleurs, la construction de la cité en « niveaux » vient appuyer le principe de différences de classes et métaphorise finalement assez bien notre société.



Au fil de ma lecture, je ne pouvais m’empêcher de visualiser les personnages gravitant entre les niveaux comme les flocons d’une boule à neige que l’on aurait agitée, pour finalement les voir lentement retomber tout en bas, au dernier niveau ❄ C’est l’image que je garderai de cette ville sous son dôme et de cette histoire. Un moment de magie qui se termine par un grand silence, un moment de calme avant une probable future tempête...



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Le petit mot de la fin 🖋



Même si je risque de ne pas faire dans l’originalité, je voudrais rappeler que je n’exprime ici qu’un avis personnel sur le roman "La Ville Sans Vent - Tome 1". Loin de moi l’idée d’en faire une référence en la matière ou d’estimer que cette opinion est universelle ☝



Je prendrais toujours soin de mesurer mes remarques, dans la mesure où elles seraient négatives, puisque mon but n’est aucunement de faire du tort aux ouvrages ou aux auteurs. J’ai conscience du travail que représente l’écriture d’un roman, du cœur et du temps investis dans son élaboration. Je suis avant tout une lectrice qui souhaite partager, avec tous ceux qui le voudront, son amour pour la littérature 💛

Lage
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La ville sans vent, tome 1

Arka a été élevée, après la mort de sa mère, par une tutrice, au cœur de la forêt des Amazones. Après un incendie dévastateur elle fuit vers la cité de Napoca où la magie y est interdite. Mais les guerres et la répression sévissent, Arka sera encore touchée par des épreuves et la mort de ses proches. Douée de magie Arka fuit une fois de plus cette cité maudite pour trouver un sens à sa vie dans la ville d'Hyperborée. Hyperborée, où, sous la coupole dorée, protégés du froid et du vent, vivent les plus grands mages. Là bas elle compte bien découvrir ses racines, et pourquoi pas l'identité de son père.







Rien ne se passe vraiment comme prévu, à son arrivée elle découvre qu'elle doit payer son entrée dans la ville, payer pour accéder aux niveaux supérieurs de la ville, là où vivent les mages. Par un concours de circonstances elle va croiser la route de Lastyanax, ce mage prometteur de 19 ans, devenu ministre du jour au lendemain. Les deux êtres solitaires vont s'entraider et découvrir d'étranges révélations sur la ville mais aussi sur eux-même...







Voilà un très bon roman jeunesse. On suit des mages, une citée protégée, un apprentissage, des objets magiques, des enjeux politiques, des meurtres.... Autant vous dire que j'ai eu l'impression de retrouver un peu de "Harry Potter". Certes les histoires et les univers sont très distinctes mais je me suis tout autant laissée embarquer dans ce récit fantasy, et me suis attachée à cette héroïne, Arka, jeune apprentie mage de 13 ans.







Cependant, le récit peine un peu à se mettre en place. J'ai trouvé le temps long. L'auteur plante son univers, le décors de cette ville sans vent, les rouages politiques et sociaux avant de commencer à nous laisser entrevoir l'histoire en elle même. Un univers intéressant et des intrigues politiques qui semblent, au fil des pages, de plus en plus complexes.



Aussi, ai-je été assez agacée par la personnalité du second héros, Lastyanax, qui se montre distant, froid, voire méprisant. Il m'est souvent apparu insupportable. Arka est attachante à souhait et j'avais bien envie qu'elle se montre plus rebelle face à lui. Malgré son caractère tout feu tout flemme, l'auteur a trouvé bon de la rendre gentille et soumise à Lastyanax. J'ai trouvé cela un peu dommage, je m'attendais à quelques joutes verbales plus piquantes.







Malgré ces points négatifs, au milieu du récit on commence à entrevoir une intrigue dense. Puis les révélations et les scènes d'actions s'enchaînent dans une sorte de crescendo si bien que je n'ai pu lâcher le roman qu'une fois terminé. Finalement, la toile du récit lentement tissé, prend tout son sens et nous offre pas mal de surprises.
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La ville sans vent, tome 1

Hé bien voici un roman, non... une aventure que je ne suis pas prête d'oublier ! La ville sans vent, c'est Hyperborée, une cité majestueuse qu'abrite un dôme en adamante, un verre invincible qui la protège des vents froids de la montagne. Dès les premières pages du roman très épais, le lecteur est plongé dans un univers qui a l'air relativement complexe. Il aura peut-être besoin de quelques pages pour se sentir bien dans cet univers tellement original et créatif qu'il peut être éprouvant de se le représenter. Mais sa première appréhension vaincue, le lecteur se retrouve dans une ville magique à plusieurs étages, époustouflante visuellement, où la hiérarchie est millimétrée et les mages charismatiques et omniprésents.



La ville sans vent démarre au quart de tour et prendra rapidement des petites allures de thriller. Suivez Lastyanax qui s'interroge sur la mort de son mentor et qui se voit rapidement attribué une quête et un statut des plus sérieux qui le conduiront là où il ne l'aurait jamais soupçonné. Avec ses allures de grand bonhomme un peu maladroit, timide et taciturne mais réfléchi, avec un prénom compliqué mais tellement classe qu'on le retient plus vite que prévu, Lastyanax est bourré d'un certain charisme qui ne cessera de grandir au fil des pages, tout autant que l'attachement qu'on éprouve pour lui en tant que lecteur, et tout autant que la relation qu'il entretient avec Arka, cette petite demoiselle intrépide et sauvageonne qui a failli m'agacer mais qui m'a finalement énormément intriguée grâce à la place gigantesque qu'elle tient, contre toute attente, dans l'histoire. Le duo Last et Arka, aux premiers abords improbable, va traverser des épreuves toujours de plus en plus sérieuses chapitre après chapitre et le destin de chacun d'entre eux va prendre une certaine importante dans les intrigues politiques aussi complexes et impressionnantes que celles d'un roman pour adultes.



Finalement, La ville sans vent est aussi beau dans le fond, avec son histoire et son univers magique maîtrisés par l'auteure sur le bout des doigts, que dans la forme, avec sa couverture sublime et l'écriture qui l'est tout autant. Éléonore Devillepoix apporte à sa plume un soin tout particulier qui plaira aussi aux adultes malgré ses personnages jeunes et qui perdra peut-être un peu les lecteurs les plus jeunes (j'avoue que moi aussi, j'ai appris des mots). Les mots qu’Éléonore invente sont beaux et leur sens que l'on ne devine pas forcément tout de suite se dévoile au fil des pages, notamment pour les différentes fonctions occupées par les personnages les plus haut placés. Si certains termes vous font encore défaut malgré tout, l'auteure a rédigé un glossaire fort utile à la toute fin du roman, de quoi parfaire nos connaissances hyperboréennes.



J'accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à La ville sans vent. La ville sans vent est un roman de fantasy young adult qui saura aussi trouver son public auprès des plus vieux qui aiment le genre, les intrigues complexes et les livres bien écrits. L'auteure parvient à nous faire oublier le cliché presque dystopique de la ville où plus l'étage est élevé, plus la population est aisée, à travers un univers très beau et captivant qui fourmille d'un tas de bonnes idées (une expression que j'ai déjà employée et un constat que j'ai déjà fait avec Harry Potter de J.K. Rowling dont l'auteure elle-même parle dans ses remerciements). Jusqu'à un final inattendu qui laisse bouche bée, le roman se fait toujours plus surprenant au fil des pages et sait même parfois faire preuve d'une touche d'humour impromptue mais fine et très efficace. La ville sans vent est une très très belle réussite dont il me tarde de lire la suite !



Je remercie chaleureusement les éditions Hachette qui m'ont offert un accès exclusif à leur catalogue sur NetGalley. C'est avec La ville sans vent que j'entame cette toute nouvelle aventure de "Professional reader" sur la plateforme et elle ne pouvait alors pas mieux commencer !
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Brussailes

Dans la ville de Brussailes, des œufs d'oiseaux sont régulièrement volés. Le Parlement des oiseaux décide alors de confier cette enquête à trois oiseaux d'espèces différentes : Sept, la corneille, Jaboterne, le pigeon et Chantperdu, le rouge-gorge. Ils ont une semaine pour résoudre ce mystère mais pour cela ils doivent d'abord arriver à s'entendre...

Premièrement, l'objet-livre est magnifique avec sa couverture rigide et dorée et ses illustrations intérieures. J'ai adoré être du point de vue des oiseaux, suivre leurs aventures et en apprendre plus sur leur mode de vie. Eléonore Devillepoix a une plume fluide et agréable. En revanche, il y a un trop grand nombre de notes de bas de page, ce qui "coupe" la lecture. Mis à part ça, je me suis attachée à ce trio, qui prouve que l'amitié est plus forte que les différences. Je vous conseille ce roman, car après cette lecture, vous ne verrez plus les pigeons comme avant !
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La ville sans vent, tome 2 : La fille de la..

Fin de cette superbe duologie. J'ai eu un peu de mal à me rappeler tous les personnages au début de ce tome malgré le lexique à la fin du livre étant donné que j'avais lu le premier il y a plus d'un an. N'hésitez donc pas à lire les deux tomes assez rapprochés, ce sera quand même plus facile.



Sans surprise, j'ai adoré ce tome 2 autant que le 1. L'autrice joue des dérives et des ambitions politiques en les poussant à l'extrême.



On en apprend plus sur l'histoire et le passé des amazones, les destins qui se mêlent pour en arriver à ce qui se passe actuellement dans la ville sans vent.



Tout est parfaitement maîtrisé, on retrouve la magie, les personnages attachants (même le grand méchant de l'histoire est touchant de par son histoire). Le tout enrobé dans une plume immersive, parfois sarcastique, parfois drôle et très bien rythmée.



Je vous conseille cette saga à 100% si vous ne l'avez pas encore lu.
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Brussailes

Quelle chance de recevoir ce magnifique livre qu’est Brussailes !

Esthétiquement il est incroyable : dorure, reliure, marque page ! Quel bel objet livre.



Brussailes pour la société des oiseaux qui vit en parallèle du monde des humains à Bruxelles.

Brussailes avec son propre Parlement d’oiseaux pour régir leur société.

Parlement en alerte lorsque des vols d’œufs ont lieu dans des nids.

Tout de suite, les perruches sont pointées du doigt : exotiques, ramenées par les humains. Elles ont tout du coupable idéal.

Le Parlement décide de réunir 3 oiseaux afin d’enquêter : Sept, une corneille portée volontaire; Jaboterne, un pigeon atterri là par hasard et enfin Chantperdu, le rouge-gorge téméraire.

De nombreux obstacles attendent notre trio improbable.

C’est aussi l’occasion d’aborder les préjugés, le racisme, l’acceptation de l’autre. Parler de bienveillance, d’entraide, de soutien. De belles valeurs véhiculées au fil des pages. En bref, un joli conte philosophique.

Seul petit bémol un vocabulaire pointu qui pourrait rendre la lecture complexe aux plus jeunes.

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Brussailes

Éléonore Devillepoix est une autrice dont j’ai entendu les mérites depuis un certain temps. Sa première duologie, La ville sans vent, a conquis le cœur de nombreux lecteurs et lectrices. J’ai rapidement entendu parler de son nouveau roman, Broussailes. Une histoire centrée sur des pigeons ? Un pari risqué que remporte ingénieusement l’autrice. Si je n’étais pas intéressée de prime abord, les avis dithyrambiques m’ont convaincue de lui laisser sa chance. Grâce aux éditions Hachette Jeunesse et à Babelio et à son opération Masse Critique privilégiée, j’ai eu l’opportunité de le découvrir et je les remercie pour cette lecture.



On découvre un nouveau monde où les oiseaux sont les héros. Dans la ville de Brussailes, un mystère demeure : des œufs disparaissent depuis le printemps … Ce qui est suffisamment préoccupant pour le Parlement des Oiseaux qui prend la décision de s’intéresser de plus près à cette affaire. La mission est attribuée à un trio haut en couleur : Jaboterne, un pigeon des plus banals au plumage terne (d’où son nom), Sept, une corneille froide et autoritaire, et pour finir, Chantperdu, un rouge-gorge avec un fort caractère.

En seulement huit jours, ils doivent résoudre ce mystère et sillonner la ville. L’entreprise se révèle bien plus risquée qu’ils ne l’imaginent, au point d’y laisser quelques plumes.



En premier lieu, il est important de souligner combien l’objet livre est magnifique. Avec une couverture cartonnée, des reliures et des jolies illustrations, Broussailes a tout pour plaire.



L’humour qu’insère Éléonore Devillepoix fait tout le charme de l’histoire. Sa belle plume, à la fois acérée et agréable à lire, nous emporte dans son univers atypique avec une facilité déconcertante. J’ai souri plus d’une fois face à plusieurs éléments liés à l’univers et aux détournements qu’en fait l’autrice.



Contrairement à ce que j’appréhendais, le récit n’est pas ennuyant. On s’intéresse à cette civilisation aviaire qui nous est inconnue et on découvre les péripéties avec intérêt. Les chapitres courts et entraînants dynamisent l’histoire, si bien qu’on tourne les pages à grande vitesse. C’est un roman qui peut se dévorer d’une traite au cours d’une soirée. On passe un agréable moment de lecture aux côtés de Chantperdu, Sept et Jaboterne.



Toutefois, je dois avouer que je ne saurais pas à qui recommander cette histoire. La plume d’Éléonore Devillepoix me semble un peu exigeante et j’ignore si des jeunes lecteurs et des lectrices s’y retrouveront. En même temps, une fable centrée sur des pigeons dans un livre avec des illustrations a peu de chance de séduire les plus grands … Néanmoins, comme l’a souligné l’autrice, Broussailes peut plaire aussi bien aux adultes qu’aux plus jeunes.



Pour être honnête, je ne m’attendais à rien de particulier et j’ai été agréablement surprise par l’histoire que je découvrais. Je serais curieuse de lire d’autres livres de l’autrice. N’hésitez pas à découvrir ce titre s’il vous intéresse.

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La ville sans vent, tome 1

J’ai adoré ma lecture! C’est un récit de fantasy YA très immersif!

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Dans ce premier tome, nous découvrons la ville d’Hyperboree et toutes ses particularités : ses immenses tours, ses canaux, ses tortues, son dôme, ses mages,…ainsi que les différents niveaux qui la divisent et divisent ses habitants.



Les deux personnages principaux sont très attachants et intéressants : Arka, une jeune guerrière de 13 ans au caractère bien trempé, venue chercher son père à Hyperborée. Elle va devenir la disciple de Lastyanax, un jeune mage fraîchement promu ministre du Nivellement, qui tente d’élucider le meurtre de son ancien mentor et n’est pas ravi d’avoir Arka dans les pattes. Il est autant rationnel et gratte papier qu’elle est fonceuse et bagarreuse. Leur collaboration improbable est délicieuse à suivre!



L’intrigue est prenante et rythmée ! Les rebondissements et révélations ne manquent pas et tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page! A travers son récit, l’autrice aborde des thématiques intéressantes, telles que les injustices sociales, les préjugés ou encore la place de la femme.



En bref, ce premier tome m’a totalement convaincue et transportée ! L’univers est foisonnant et l’intrigue très bien construite! Je me suis d’ors et déjà procuré le tome 2 qui clôture ce dyptique!

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La ville sans vent, tome 1

Ce roman trainant dans ma PAL depuis sa sortie et malgré les nombreux élogieux avis le concernant que j’ai pu lire chez mes collègues, j’attendais le déclic pour pouvoir le découvrir. C’est donc à l’occasion du Flowers Books Challenge que je me suis enfin décidé de partir à l’aventure en compagnie d’une plume qui m’a laissé entrevoir du très bon comme du moins bon. Ainsi et quand bien même j’ai largement apprécié ma lecture, je ne ressors pas aussi convaincu que je l’aurais souhaité.



A commencer par la faute d’un rythme inégal qui ne m’a guère sied. En effet, les premiers pages se sont dévoilées fortes aguicheuses et je me suis très vite laissé guider par la riche et visuelle plume d’Eléonore Devillepoix qui, malheureusement, par la suite perd en rythme et en efficacité. J’ai trouvé frustrant ce changement de ton, synonyme de retombé d’intérêt me concernant. Il m’aura fallu attendre une bonne moitié du roman pour retrouver la passion et le palpitant précédemment découvert et plus qu’approuvé, seulement retrouvés lors des derniers chapitres qui se dévorent avec efficacité. Ainsi, c’est de manière vive et accélérée que je suis arrivé à la conclusion haletante de ce premier volet. Je regrette énormément cette inégalité tant elle a fortement parasité mon immersion générale alors que l’univers dévoilé se démontre d’une délicieuse richesse et de merveilleux détails. Je me suis imaginé de merveilleux paysages vifs et colorés et ce grâce au sens du détail quant au somptueux style de l’auteure. Cette dernière ne laisse rien au hasard et le moindre détail détient son importance dans ce curieux et à la fois intriguant monde que se dessine Hyperborée. L’univers se veut également parfaitement construit et orchestré, élément que j’ai trouvé remarquable et pertinent. D’autant plus qu’un doux sentiment d’évasion s’est installé au fil de ma progression et celui-ci ne m’a que très rarement quitté et je remercie Eléonore Devillepoix pour cette nette sensation. Mieux encore et bien que qualifié de jeunesse, je suis plus que ravi du traitement offert à l’intrigue de La Ville sans Vent que j’ai trouvé des plus palpitante et haletante à parcourir et ce, malgré quelques longueurs. Sans révolutionner le genre, celle-ci apporte une histoire débordante d’action et de rebondissement malgré de légers manques notamment quant à la dimension magique de ce premier volet qui me laissait penser quelque chose de plus audacieux et bien plus développé. Bien que quelques éléments fantastiques restent présents et rondement menés, il est avant tout question de quêtes et de complots. Non pas que j’ai détesté ce choix mais ce n’est pas ce que j’attendais spécialement de cette lecture.



Pour ce qui est des personnages et bien que j’ai adoré suivre le pétillant et détonnant duo formé d’Arka et de Lastyanax malgré une construction ainsi que’un traitement assez usuels. Sans pour autant souffrir de superficialité, il m’a semblé que le destin tracé de nos deux héros en devenir manquait parfois d’audace et d’enjeux malgré les grands dangers qui se dresseront devant chacun d’eux. M’étant fortement attaché à ce tandem et en particulier à là fougueuse et intrépide Arka, j’aurais apprécié vibrer davantage au rythme des épreuves qui les attendent sauf qu’il n’en a pas été. Heureusement qu’à l’inverse, j’ai totalement succombé à la relation que ces derniers entretiennent et dont j’ai été sensible comme le caractère fraternelle de cette dernière. L’alchimie entre le mentor et son disciple m’a semblé des plus convaincante, cohérente et surtout attendrissante. J’ai pris un incroyable plaisir à suivre l’évolution de leur tumultueuse mais passionnante relation. Aussi opposés soient-ils, chacun apprendra à apprivoiser l’autre et j’ai apprécié ce délicieux équilibre de caractère dévoilé. L’un pourra compter sur l’autre tout comme l’autre pourra compter sur l’un et j’ai été sensible à cette touchante solidarité. D’autant plus que bien des secrets seront dévoilés au cours de ce premier volet et même si je n’en ressens pour le moment nullement le besoin, je serais ravi de découvrir la conclusion de cette palpitante aventure.



Ainsi, il est vrai que même si je n’ai pas été pleinement convaincu par ce premier chapitre, je l’ai cependant grandement apprécié grâce à la richesse de l’univers dévoilé et grâce à la touchante relation entre Arka et son mentor Lastyanax. De plus et même j’ai adoré le style fouillé et la plume visuelle de l’auteure, je regrette un manque de régularité quant au rythme de cette aventure qui m’aura parfois handicapé dans ma progression.



Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Flowers Books Challenge – 2022 – Catégorie Marguerite.
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La ville sans vent, tome 1

Comme cela fait plaisir de commencer l’année avec une aussi bonne lecture ! Finaliste du PLIB 2021, La Ville sans Vent mérite amplement cette place. Nous y suivons les aventures d’Arka, jeune magicienne venue chercher son père dans la ville d’Hyperborée. Elle y croisera le chemin de Lastyanax, tout juste promu ministre après le meurtre de son mentor. Ensemble, ils seront confrontés aux complots politiques menaçant la Ville sans Vent.



Premier point positif : les personnages et leur dynamique. Eléonore Devillepoix a eu l’idée pertinente de partager le rôle du protagoniste entre Arka et Lastyanax. La première est une adolescente de 13 ans, tête brûlée, gaffeuse, mais drôlement débrouillarde. Fuyant un passé mystérieux (habilement distillé au fil des chapitres) elle débarque à Hyperborée et nous découvrons cette ville avec elle. Arka apporte de la fraîcheur. Elle était la seule protagoniste dans la première version du roman, celle commencée pendant la jeunesse de l’autrice. Depuis, Elénore Devillepoix a décidé de contrebalancer le côté chaotique d’Arka avec le plus calme et raisonné Lastyanax, opposant ainsi l’intellect à l’action. Deux caractères bien distincts qui ont tout pour entrer en conflit, mais qui sont surtout complémentaires. J’ai adoré leur relation, de plus l’autrice ne tombe pas dans le piège d’une relation amoureuse (Lyastanax étant plus âgé, comme un grand frère pour elle).



Le second point positif saute aux yeux dès la première page de l’ouvrage, avec cette dédicace originale… et très drôle ! L’autrice insuffle une dose d’humour rafraichissante dans son roman, que ce soit dans les commentaires pleins d’ironie de son narrateur ou certains de ses personnages. Je pense notamment à ces bandits triplets un tantinet abrutis et leur mère, semblant tout droit sortis d’un dessin animé (comme la troupe du Château dans le Ciel ou les terroristes écologistes de Cowboy Bebop) ou la servante Métanire, hilarante par ses tirades brayées, la plupart du temps reléguées en notes en pas de page pour épargner le lecteur… Ces éléments m’ont fait rire plus d’une fois.



Enfin, je tenais à vous parler de l’univers. L’ensemble de ce tome 1 est un huis-clos dans la cité d’Hyperborée, cette fameuse « ville sans vent » donnant son titre au roman. En effet, elle est construite sous un dôme la protégeant du climat glacial du dehors. Située dans le nord, elle doit son nom aux Hyperboréens, un peuple mythique de l’Antiquité. En effet, l’autrice a construit son univers en s’inspirant des civilisations byzantines et gréco-latines. Ainsi, les noms des personnages et certains éléments nous sont familiers (par exemple l’orichalque est un métal légendaire tandis que Pyrrha est un personnage de la mythologie grecque).



Je pourrais vous parler du système de magie, très bien pensé par l’autrice (qui réussit à adapter des concepts et technologies modernes à la fantasy antique, comme les tortues de transport ou les sceaux de magie). Mais je préfère revenir sur ce que symbolise Hyperborée. La structure de la ville reflète la structure sociale. Certes, ce n’est pas révolutionnaire dans l’imaginaire (les pauvres dans la ville basse et les riches dans la ville haute), pourtant j’apprécie la mise en scène de ces péages de plus en plus chers pour monter de niveau en niveau, faisant du plus haut un seuil inatteignable pour le commun des mortels. Un refuge où les mages gouvernent et complotent. On découvre ces manigances à travers l’alternance des différents points de vue, qu’il s’agisse d’Arka et Lastyanax, des personnages tertiaires ou même notre antagoniste. Le tout mène à de jolis rebondissements et un dénouement qui vous donnera envie de lire le tome 2 sur le champ.
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La ville sans vent, tome 1

Zoom sur un roman que j’ai vu passer et repasser, encore et encore sur Instagram : La ville sans vent… et je dois avouer que je comprends totalement pourquoi !



Ce roman est un grand bol d’air (sans mauvais jeu de mot). Dans La ville sans vent, les deux héros principaux sont disciple et maître. Pas d’histoire d’amour entre eux, au contraire, dans la grande majorité du roman, ils s’entendent difficilement.



Arka, la disciple de treize ans, a eu une vie clairement traumatisante. Malgré tout, elle affronte les événements la tête haute, fière, téméraire. Sûre d’elle. Lastyanax, lui est un exemple de réussite. Ministre à seulement 19 ans alors qu’il vient des quartiers pauvres de la ville, sa réussite est enviée de tous. Mais la mort son maître, peu après qu’il ait passé sa soutenance pour devenir mage, le hante.



Il en est convaincu, elle n’était pas naturelle.



On est donc envoyés au coeur des complots de cette cité. Un monde très politique où les questions de vie éternelle, d’émancipation de la femme et de castes sont abordées. On est baignés dans des malédictions et une prophétie avec des créatures fantastiques. Et toute est très bien amené.



J’ai adoré que l’autrice donne la parole à des personnages très secondaires. J’ai par exemple adoré le point de vue des deux gardes de la ville. J’ai aussi beaucoup aimé les clins d’oeil qu’elle dispersait un peu partout et qui s’expliquaient quelques pages après.



Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ma lecture et je vous recommande sincèrement, si ce n’est pas déjà fait, de vous plonger dedans vous aussi ! Moi, je compte acheter la suite au plus vite !
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La ville sans vent, tome 1

Je viens de finir ce livre qui est vraiment très agréable à lire. J'aime beaucoup l'univers de Lastyanax et Arka. Hyperborée est vraiment très intéressante et j'ai hâte de découvrir les alentours dans la suite.

J'ai vraiment apprécié le personnage de Lastyanax qui pour le coup l'un des personnages les plus rabat-joie que j'ai pu lire c'est ce qui fait son charme. Arka est complètement insouciante mais déjà si mâture, elle m'a fait beaucoup rire. Un premier tome très prometteur je lirai pour sûr la suite.
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La ville sans vent, tome 1

Ce roman est l'un des finalistes du PLIB 2021 mais j'ai eu envie de le découvrir dès sa sortie.



Le début de cette histoire m'a laissée quelque peu perplexe. Je ne m'attendais pas à cela. J'ai trouvé que l'intrigue mettait du temps à se mettre en place. Néanmoins, une fois que l'aventure démarre réellement, j'ai été littéralement embarquée !



Hyperborée est une création intéressante. C'est une société qui mélange un style hellénistique et une certaine modernité technique, notamment dans son architecture.

Cette cité-état est construite à la verticale. Chaque niveau correspond à une catégorie sociale. Même si la cité se veut majestueuse, cela reste le symbole d'une politique profondément inégalitaire et injuste.



J'ai aimé voir un lien fraternel se créer entre nos deux protagonistes principaux. Leur relation est touchante. Ils forment à eux deux un duo très complémentaire.

Les autres personnages ne sont pas en reste. J'ai apprécié que la figure de Pyrrha serve à interroger l'égalité hommes-femmes au sein de cette société extrêmement patriarcale.



Dans ce récit, l'enquête se mêle aux intrigues politiques. C'est un aspect que j'ai apprécié dans ma lecture. Certains éléments (notamment les coupables) sont plus qu'évidents mais cela n'a en rien gâché ma lecture.



En bref, ce premier tome fut une belle découverte et il me tarde de connaître le fin mot de cette histoire.
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La ville sans vent, tome 1

Découvrez le premier tome de cette série fantasy d'Eléonore Devillepoix, la ville sans vent.



Au final

Les mots pour : style, rythme, magie, politique, idée, intrigue.



Les mots contre :…





En bref : un très bon roman fantasy, frais et dynamique, avec une plume superbe et une aventure très inventive. Uun coup de cœur.
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La ville sans vent, tome 1

Nouvelle lecture dans le cadre du PLIB et je dois dire que je tiens peut-être le livre pour lequel je vais voter ! Il me reste encore un livre de le sélection à lire, mais j'ai vraiment beaucoup aimé l'aventure d'Arka et de Lastyanax à Hyperborée, aussi connue comme la ville sans vent.



J'ai pourtant eu du mal à rentrer dedans au début, les déboires de ministre de Lastyanax et la prophétie au tout début du livre m'ayant un peu refroidis (je trouve que les prophéties, c'est vraiment un élément trop facile et pénible habituellement) Mais à mesure que le récit avance, que les complots s'intensifient, on découvre que le livre est vraiment hyper bien construit. Les scènes sont également très variées, on passe d'une course hippique à une école de magie (j'avais très peur que ce passage prenne trop d'importance mais on passe vite dessus !) puis par des fêtes et de dangereux plans pour sauver la ville.



Et cette ville, Hyperborée, est un véritable personnage à part entière. Je suis tombée amoureuse de cette ville, son architecture, ses canaux où des tortues font office de taxi, sa hiérarchie et ses mages. L'univers est vraiment complexe et intéressant, et le deuxième tome nous promet de découvrir une autre société dont on parle beaucoup dans ce premier livre, j'ai hâte !



J'ai un peu plus eu du mal avec les personnages qui manquent de nuance selon moi et qui sont vraiment l'opposé l'un de l'autre. Arka est une petite fille très sanguine que j'ai parfois trouvé insupportable, et Lastyanax est quant à lui parfois trop sage et désespérant dans ses relations avec certains autres personnages... Je pense que de ce côté le livre est un peu trop jeunesse pour moi et j'ai trouvé ça dommage.



En revanche j'ai beaucoup aimé le style de l'auteure. Chaque chapitre nous permet de suivre un personnage en particulier (principalement Arka et Lastyanax) et vous savez que j'adore ce procédé. Le style est plutôt joli, parfois un peu trop soutenu à mon goût (du coup j'ai appris quelques mots que je ne connaissais pas du tout !) mais c'est très agréable à lire.



Ce premier tome fut une très bonne découverte, l'univers est top, l'intrigue complexe : j'ai déjà hâte de lire la suite !
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La ville sans vent, tome 1

Bienvenue à Hyperborée, la ville où le vent ne souffle pas. Sans famille, sans argent, Arka débarque comme étrangère dans cette cité dont elle ignore les codes, avec l’objectif de retrouver son père. Elle ne sait pas grand chose de lui si ce n’est qu’il est Mage. Mais pour arriver jusqu’à lui, il lui faut parvenir au 7ème niveau… De son côté, Lastyanax, jeune Mage talentueux originaire des quartiers populaires, va chercher à s’élever pour peser sur la politique de la cité.



Arka est une héroïne forte comme on les aime, loin des clichés. Lastyanax est plus antipathique au début mais se dévoile progressivement. D’ailleurs, leur différence de caractère est la clé de ce duo attachant. D’un côté Lastyanax, major de sa promotion, bourreau de travail qui dédaigne les mondanités, de l’autre son apprentie impulsive qui préfère l’action à l’étude. Une belle relation mentor/élève se crée…et pour une fois l’auteure ne cède pas à la facilité de la romance !



A travers les yeux d’Aka, on se rend vite compte qu’Hyperborée n’est pas très accueillante avec les étrangers et que son fonctionnement repose sur de fortes inégalités sociales. J’ai aimé découvrir progressivement les rouages de la cité et de la magie, les épreuves de l’Attribution pour la sélection des disciples, les étape de la formation des mages.



En quelques pages, Eléonore Devillepoix parvient à créer tout un univers qui regorge d’inventivité. J’ai été séduite par ce concept d’une ville sur plusieurs niveaux, où il faut payer un péage pour pouvoir passer au niveau supérieur et où on se déplace en tortue-taxi. La hiérarchie sociale est inscrite verticalement dans le paysage urbain, chaque niveau accueillant des corps de métiers, le dernier étant réservé à l’élite politique et sociale, les Mages. J’adorerais voir La ville sans vent adapté à l’écran pour visualiser ce monde très architectural.



Il peut être un peu difficile de suivre au début car on rencontre beaucoup de notions sorties de l’imagination de l’auteure, et les explications ne viennent que très progressivement (je n’ai vu qu’à la fin qu’il y avait un glossaire…). S’ajoutent à cela nombre d’instances politiques. Il y a ainsi toute une foule de petits détails qui laissent deviner un univers très travaillé par l’auteure – peut-être un peu trop.



On retrouve dans La ville sans vent de multiples sources d’inspiration d’univers fantasy et surtout de mythologie grecque, dont la principale est la référence au peuple des Amazones et à Thémyscira. J’ai beaucoup aimé cette réinterprétation somme toute assez libre de l’univers mythologique. L’attention portée aux noms et toponymes contribue à donner une couleur particulière au roman et à nous immerger dans le monde de l’auteure.



J’ai beaucoup insisté sur l’univers riche ; je voudrais saluer aussi la jolie plume d’Eléonore Devillepoix et son habileté à construire son histoire. La ville sans vent est classé jeunesse mais le style n’est pas du tout enfantin ni simpliste. Même s’il y a des parts d’ombre, le roman fait la part belle à l’humour notamment par le biais de certains personnages un peu « bouffons ».



Alors que les romans jeunesses sont parfois un peu prévisibles, ici l’intrigue réserve de belles surprises. L’auteure entretient parfaitement le suspens, à la fois sur le passé d’Arka et sur les complots politiques qui agitent Hyperborée. D’ailleurs, le roman s’ouvre comme une enquête policière après la découverte du cadavre du mentor de Lastyanax. Qui en a après les Mages de la cité ? Quels desseins se cachent derrière ces meurtres ? Je n’ai pas vu venir bon nombre de révélations !



L’intérêt de l’auteure, attachée parlementaire, pour la politique se ressent dans son livre. Les rouages institutionnels, les conflits et les rapports de pouvoir entre cités, les manœuvres politiciennes, les négociations informelles et les stratagèmes pour tenter d’influencer les décisions tiennent une place essentielle dans le roman.



Au fil des pages, s’entrecroisent l’histoire personnelle d’Arka, les relations d’Hyperborée avec les cités voisines, et le mystère des Amazones… J’ai hâte de lire la suite !
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La ville sans vent, tome 1

Premier roman fantasy de la sélection #mespremières68, La ville sans vent est une véritable bouffée d’air frais et revigorant ! Assez peu familière de ce style qui, chez moi, se limite à l’incontournable Harry Potter, je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de ce 1er tome à la couverture inspirante. L’univers imaginé par Eléonore Devillepoix est foisonnant, parsemé de pépites créatives (un glossaire permet d’ailleurs de s’y retrouver pour les inventions les plus farfelues). Hyperborée – la ville sans vent – avec ses étages et catégorisation sociale, ses vieux mages machos et ses intrigues politiques n’est pas sans rappeler deux-trois aspects du monde bien réel… Il faut un peu de temps pour s’y retrouver dans la galerie de personnages qui peuplent les lieux mais on s’attache vite aux deux héros : Lastyanax, jeune mage propulsé sur le devant de la scène politique suite au meurtre mystérieux de son mentor, et surtout Arka qui, du haut de ses 13 ans et de son caractère bien trempé, gravit les étages de la ville à la recherche de ses origines. Ce duo, dépareillé à première vue, va faire des étincelles jusqu’à un final endiablé  un poil trop pour moi. Si la surenchère de magie et de rebondissements n’est pas ce que je préfère, je reconnais que l’intrigue est vraiment bien menée et que ce 1er tome suscite l’envie d’en savoir davantage… Mention spéciale pour l’écriture d’Eléonore Devillepoix, parsemée d’une bonne pincée d’humour : l’alchimie opère de la première à la dernière page !
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La ville sans vent, tome 1

La couverture magnifique, le résumé alléchant, toutes les critiques positives m'ont tout de suite attirés. J'avais une envie irrésistible de le lire, j'en attendais beaucoup. Peut-être un peu trop.

L'intrigue posée dès le début est très originale, mais quel dommage qu'elle ne prenne son envol seulement vers la moitié du livre.

Pour moi, la première partie est le gros point négatif de l'histoire. On nous assomme de détails, remarques qui ne sont pas forcément indispensables au lieu de faire évoluer l'histoire, ce qui nous embrouille. De plus, le changement de point de vue constant aurait pu être intéressant, mais je trouve qu'il se fait avec trop de personnages différents, ce qui est encore un frein pour accrocher à cette première partie… J'ai donc au début vraiment décroché jusqu'à lire en diagonale certains passages. Je me suis néanmoins acharnée, car l'univers créé par l'autrice est réellement incroyable et addictif.

Finalement, mes efforts ont payé. En effet, la deuxième partie du livre est une claque gigantesque. L'intrigue commence à se dérouler et pleins de rebondissements inattendus apparaissent. Et là, contrairement à la première partie, je n'ai pas pu lâcher le livre, et j'ai littéralement dévoré la fin de l'histoire !

Maintenant j'ai hâte de lire le tome 2 en espérant qu'il soit aussi prometteur que cette deuxième moitié du livre.
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La ville sans vent, tome 1

Ce livre fait partie des 5 finalistes du PLIB2021. J’ai trouvé la couverture tellement réussie que je me le suis procuré en papier. Même en ayant mis un certain temps pour le lire, chaque prise en main de l’ouvrage était un plaisir. Il est magnifique!



J’ai assez vite accroché à l’univers qui, s’il reste assez classique en soi, présente quelques originalités comme le transport en tortue, par exemple. J’ai trouvé que la ville était très bien décrite et franchement, elle vaudrait le coup d’oeil. En tout cas, j’y évoluais parfaitement avec les personnages et c’est un point important pour moi, afin de me sentir à l’aise dans ma lecture.



On suit principalement deux personnages: Arka et Lastyanax. Arka a 13 ans, porte un lourd passé et se cherche un avenir. Son passé doit resté caché même si ses capacités physiques et son caractère bravache pourraient aisément la trahir, et son avenir semble bien incertain. Avec ce qu’elle croit être du hasard, elle va se retrouvée confrontée aux plus hautes instances d’Hyperborée, aux côtés d’un Lastyanax un peu perdu. Car oui, si j’ai apprécié Lastyanax qui est à la fois très intelligent mais aussi, terriblement »humain » et surtout, toujours âgé de 19 ans malgré tous les événements qui ébranlent la cité, j’ai eu un peu de peine à comprendre son rôle dans l’histoire. J’ai eu l’impression que de bout en bout, tout lui échappait: son enquête, sa collaboration avec Arka, ses amis… c’était un peu comme s’il courrait après l’intrigue.



L’intrigue en elle-même est assez intéressante et les révélations finales savoureuses. Il m’a manqué un ou deux éléments par rapport à Arka, mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que la magie, l’histoire, la ville, les rivalités; tout s’articulait parfaitement les uns aux autres. L’autrice pourrait s’amuser un moment dans cet univers, en se promenant dans les différents lieux, et dans des temporalités différentes. J’ai beaucoup apprécié cet aspect assez »complet » du roman. On n’a pas une histoire propulsée dans un certain lieu, ni dans un certain temps, mais plutôt un récit bien réfléchi et qui promet son lot de révélation dans le prochain et dernier tome.



En résumé, si l’univers et l’intrigue m’ont convaincue, j’ai été un peu déstabilisée par Lastyanax et son rôle dans l’histoire, ainsi que de deux-trois précisions concernant Arka et le final. Rien de bien grave, mais cela m’a coupée un peu le plaisir de fin de lecture. Si l’occasion se présente, je lirais volontiers la fin de cette duologie pour voir si mes interrogations trouvent une réponse.
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