Éléonore Devillepoix

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les aventures de Lastyanax et Arka. Dans le 1er tome j'avais eu un peu de mal à me famimiariser avec le vocabulaire de cet univers, très riche. Pour le tome 2 j'ai réussi à retenir la plus part ce qui a rendu ma lecture beaucoup plus confortable et plaisante.

Et quel plaisir de mettre en avant une relation frère/sœur plutôt qu'une énième romance.

Je vous recommande cette lecture si vous avez apprécié le tome 1

J'ai rencontré beaucoup de difficulté pour m'imprégner de l'univers. Je pense que cela vient du vocabulaire qui appartient à l'univers (et oui, malgré le lexique en fin de livre !). Mais je ne regrette pas d'avoir insisté, aussi tôt fini que j'ai cherché à me procurer le tome 2 !

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Arka et Lastyanax dans ce second volet rempli d'action, de révélations et de retournements de situations 💣



Une grande partie du récit de déroule dans la forêt des Amazones, lieu où a grandi Arka et j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les us et coutumes de ce matriarcat ♀️Les alternances du passé et du présent à travers l'apparition notamment des serpents 🐍 comme messagers du passé m'a captivé !



J'ai également beaucoup aimé l'alternance de point de vue entre Arka et son ancien maître, Lastyanax qui lui nous renseigne sur le devenir de Hyperborée. En effet, nous avons laissés les hyperboréens après le prétendu coup d'état orchestré par des Amazones. On découvre très vite qu'il n'en est rien et que les plans du maître du lémure pour asseoir le pouvoir de Lemyscre sur la capitale ont été mûrement réfléchis !



J'ai beaucoup aimé les intrigues du pouvoir et les divers complots mis en oeuvre entre les multiples prétendants à ce dernier. J'ai également apprécié de découvrir les habitants de Napoca et leur rôle au sein de l'élection du nouveau président d'Hyperborée ainsi que dans la révolte contre les Témyscriens.



C'est un tome qui clôt en apothéose cette saga réellement attrayante et intéressante en raison de nombreuses raisons.



Tout d'abord la place des femmes est revalorisée et la critique du patriarcat et de la misogynie prenne une place encore plus prégnante dans ce deuxième tome.



Ensuite l'aspect identitaire et la transmission de malédiction entre génération est bien développé et permet aussi une réflexion sur le dépassement des carcans familiaux 👨‍👧‍👦



Enfin, l'on ne s'ennuie jamais dans ce second tome où l'on est inscrit dans une véritable course contre la montre ⏲️

Une fable animalière qui m'a enchantée. Sous fond d'enquête, ce récit distille des messages importants sur l'acceptation et l'ouverture d'esprit.



Rien qu'avec le titre, le ton est donné et on sent l'expérience de l'autrice en tant qu'attachée parlementaire à Bruxelles. On a une plume tout en humour qui nous régale, et ce, jusque dans les notes de bas de page.



On suit trois oiseaux : Jaboterne, un pigeon introverti, Chantperdu, un rouge-gorge tapageur et Sept, une corneille futée mais acariâtre. Ces personnages ont une mission : découvrir qui vole les oeufs! A travers cette mission, on apprend à les connaître, eux qui sont si dissemblables et qui ne sont pas faits pour s'entendre. Sept et Chantperdu finissent par nous émouvoir et Jaboterne par devenir un peu plus flamboyant.



L'enquête se fait un peu oubliée pendant un moment mais revient avec une sacrée chute, suivi d'un message des plus importants.



J'avais découvert Eléonore Devillepoix avec La Ville sans vent. Cette lecture me confirme que c'est une autrice que je vais prendre plaisir à suivre, ses histoires étant à la fois intéressantes, émouvantes et originales.

Alors... envie de découvrir Bruxelles par le regard de nos compagnons volatiles?

J'ai été enchanté par "La Ville sans vent" de cette autrice, un véritable coup de cœur pour moi. Bien que l'intrigue animalière m'ait un peu inquiétée au début, j'ai finalement trouvé ce roman très divertissant et émouvant. On suit trois oiseaux très différents lancés dans une mission périlleuse : retrouver le voleur d'œufs, dans les rues de Bruxelles où les dangers les guettent à chaque coin de rue. L'intrigue est palpitante, alternant entre moments d'action, d'émotion et de drôlerie. J'ai particulièrement apprécié l'humour présent tout au long du roman, notamment dans les interactions avec les humains. Les magnifiques illustrations présentes entre les chapitres rendent l'expérience de lecture encore plus immersive. La tension liée au danger de perdre les personnages est constante tout au long du roman, l'autrice ne ménageant pas ses pauvres oiseaux. Je ne vais pas en dire plus pour éviter de spoiler davantage.



L'histoire de ces trois oiseaux est à la fois différente et touchante. J'ai particulièrement été captivé par l'histoire de Sept, qui est à la fois poignante et magnifiquement écrite. Jaboterne est adorable et attendrissant, et ce roman dépeint parfaitement la vie souvent méprisée des pigeons, qui s'adaptent à toutes les situations. Quant à Chantperdu, il est plein d'humour et de vivacité. J'ai beaucoup apprécié ses réflexions tout au long du récit.



En résumé, une lecture très plaisante, rapide, efficace, et riche en action, en rires et en émotions. J'ai hâte de découvrir les prochaines parutions de cette autrice !

Un livre objet magnifique avec de très belles illustrations. Et une jolie fable, pleine de justesse, de charme et d'humour qui reflète bien la vie humaine. Un livre intemporel qui convient à tous les âges. Je vous invite à partir à l'aventure avec la corneille Sept, le rouge gorge Chantperdu et le pigeon Jaboterne. Vous apprendrez à connaître les oiseaux et vous prendrez d'affection pour les personnages. Vous serez ému parfois, vous rirerez souvent. Allez y vous ne le regretterez pas.

Cela faisait un petit bout de temps que les très jolies couvertures des romans d' Eléonore Devillepoix me faisaient de l'œil.

J'ai finalement jeté mon dévolu sur Brussailes pour découvrir cette auteure.

Et ce fut une belle découverte enchantée !



Prendre le temps d'observer les oiseaux, d'écouter leurs pépiements incessants, de s'amuser de leurs prises de bec ou de leurs jeux amoureux, d'imaginer ce qu'ils peuvent bien se raconter ou encore de s'étonner de la proximité d'un pigeon, d'un rouge-gorge et d'une corneille. Voilà ce qui a certainement inspiré l'auteure, attachée parlementaire européenne à Bruxelles.



J'ai vraiment beaucoup aimé cette fable anthropomorphique pleine d'humour et de bravoure et qui donne une belle leçon sur le respect des différences et sur l'amitié.



Qu'on soit amateur de piafs ou pas, jeunes ou vieux, ce roman est un vrai régal, et il est certain que je ne porterai plus du tout le même regard sur les pigeons qui viennent se poser sur les poteaux électriques près de chez moi.

Une bonne lecture perdue entre Hyperborée, l'Arcadie et Napoca.

Je compile une seule critique qui sera la même pour les deux bouquins car lu à la suite et que l'un m'a autant plu que l'autre.

J'aime changer de genre littéraire et tourner un peu entre plusieurs univers, ici j'ai trouvé un univers assez simple, pas trop complexe à comprendre et à s'imaginer.

On découvre un monde où règne la magie, tourmenté par des complots, des meurtres et des chamboulements au sein du monde politique.

Je m'étais attachée aux personnes d'Arka et Lastyanax, un peu "triste" d'avoir tourné la dernière page et les laisser là.

Une bonne lecture perdue entre Hyperborée, l'Arcadie et Napoca.

Je compile une seule critique qui sera la même pour les deux bouquins car lu à la suite et que l'un m'a autant plu que l'autre.

J'aime changer de genre littéraire et tourner un peu entre plusieurs univers, ici j'ai trouvé un univers assez simple, pas trop complexe à comprendre et à s'imaginer.

On découvre un monde où règne la magie, tourmenté par des complots, des meurtres et des chamboulements au sein du monde politique.

Je m'étais attachée aux personnes d'Arka et Lastyanax, un peu "triste" d'avoir tourné la dernière page et les laisser là.

Pfouaaaa Pfouaaaa Pfouaaaa! Gros coup de cœur pour ce roman jeunesse.



J'aime beaucoup les fantasy animalières alors quand ma collègue m'a montré sa dernière lecture en date pour le club ados (nous sommes bibliothécaires) j'ai été attirée de suite par le résumé original et prometteur.



Hé bien je n'ai pas du tout été déçue.



Je suis rentrée dans cette histoire comme dans du beurre. Jaboterne, chant perdu et sept forment un trio inégalable et au combien rocambolesque.



C'est bien écrit, c'est drôle et bourré de jeux de mots (j'ai ris plusieurs fois pendant ma lecture, mon copain se demandait quoi 😅). Il y a même un lexique à la fin qui ajoute du corps à ce texte déjà si riche.



L'objet livre est en plus magnifique, un hardback couverture rigide avec un signet pour marquer la page. Une jolie couverture avec des dorures. Un texte aéré, des chouettes illustrations en noir et blanc.



Et mine de rien, cette petite histoire diffuse des valeurs et des notions importantes ou comment parler de politique et de société avec des jeunes ados.



Une chose est sûre je ne regarderai plus jamais les pigeons sous le même œil, pour moi j'y verrai toujours un Jaboterne ❤️.



Je lirai volontiers les autres livres de l'autrice pour continuer à suivre son travail et ce qu'elle a à nous proposer.



De la bonne littérature jeunesse, merci Eleonore Devillepoix.

Nous suivons Aska qui arrive dans la ville d'Hyperborée pour trouver son père, suite à une série d'événements, elle devient l'apprentie de Lastyanax, un mage de la cité qui enquête sur le meurtre apparent de son mentor.



C'était une lecture très sympathique.



La personnage d'Aska est très audacieux et affronté, j'ai adoré ça.



Ce livre parle de classisme et de combat pour l'égalité homme-femme.



J'ai aimé le développement de la relation entre Aska et Lastyanax à la fin du roman, j'attends avec impatience de voir la poursuite de ce développement dans le tome 2.

J’apprécie beaucoup les livres où l’auteur m’amène dans un univers parallèle. Ici c’est le cas et c’est avec plaisir qu’on suit les personnages de cette série. J’ai trouvé les héros attachants et leurs actions crédibles. J’ai hâte de découvrir la suite !

Je n'ai pu m'empêcher d'enchaîner tant la fin nous laissait sur une situation explosive.



Seconde tome du diptyque, "La fille de la forêt" reprend directement là où on a laissé Arka, Lastyanax et la ville d'Hyperborée. C'est un changement d'ambiance total. Après la découverte et la prospérité, place à une cité sous l'occupation, transformée en boule à neige géante. C'est prenant dès le départ, on est en empathie avec ces habitants malheureux, malgré leurs défauts. Certaines scènes sont déchirantes, d'autres poignantes.



Tout ce que l'auteure a semé dans le premier livre sert dans le second. Rien n'est en trop. Certains personnages sont beaucoup plus développés, à l'image de Pyrrha qui prend la place de 3e personnage principal.



Une excellente conclusion épique pour un diptyque vraiment très bien, aux personnages et à l'univers intéressant. C'est avec un petit pincement au cœur que l'on laisse ce duo.
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Un condensé parfait de la fantasy : des personnages attachants aux destins liés. Des quêtes semées de doutes et des enquêtes semées d’embûches. Un monde riche et fascinant de par son originalité et sa complexité.



Bref, vous l’aurez compris, ce fut un coup de cœur pour ma part. Je me suis tout simplement émerveillée du début à la fin de chaque détail, et de la plume de l’auteure que j’ai trouvée parfaite : immersive, riche, fluide et pleine de personnalité.



Je salue également les nombreux thèmes qui constellaient la toile de fond : inégalités sociales, sexisme, inégalités des chances, racisme... Que de sujets qui font échos à notre société.



Pour clore ma déblatération, je dirais que « La ville sans vent » était pour moi une vraie bouffée de réconfort, à la Harry Potter ou à la Magic Charly. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce superbe univers !

"Mais l'avantage quand on n'a pas beaucoup d'estime de soi, c'est qu'on ne perd pas d'énergie à garder la face."



Il a le mérite de ne pas manquer d'originalité ! Tout le roman se fait dans la peau d'oiseaux, nos trois protagonistes réquisitionnés pour enquêter sur le vol des œufs de la colonie. Plongeant le lecteur dans une aventure épique, avec un énorme travail sur le vocabulaire et le lexique propre à ces oiseaux.

On s'attache aux caractères des personnages malgré leurs différences et on prend plaisir à suivre le déroulement du récit jusqu'au dénouement final qui nous gratifie de quelques surprises bien piquantes 😋
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En dents de scie... Un chapitre captivant puis un chapitre moyen, ainsi de suite !

Un livre que je ne garderai pas en mémoire... L'autrice sait mieux faire :)

J'ai aimé les personnages et leurs histoires personnelles, et en savoir plus sur la ville où j'ai vécu quelques années.

Suite et fin (?) des aventures de Lastyanax et Arka...



Arka est prise en chasse par Penthésilée et lui échappe grâce à une avalanche à laquelle elle survit miraculeusement en... se téléportant directement dans la forêt des Amazones, à la façon d'un lémure. Lastyanax, quant à lui, renonce à la rattraper, confronté à la mauvaise foi manifeste de son guide et au rassemblement d'oisaux-roths qu'il vient de découvrir.



A Hyperborée, Pyrrha cherche toujours un moyen de libérer les mages et s'inquiète des prélèvements d'anima proposés à la population en échange de nourriture.



J'ai moins aimé ce second opus, car il y a quand même quelques longueurs. Ceci dit, l'ensemble de l'histoire ma plaît toujours beaucoup, et parmi les moments forts de ce second volume, les téléportations d'Arka, le coup de théâtre d'Alcandre avec Lycurgue pour contrer Phillon, le retour à la raison de Phréton, le rôle du Nabot, les retrouvailles d'Arka avec Thémis et la découverte des liens entre Chirone et Alcandre. On comprend aussi ce qui est arrivé à Penthésilée, à cause de la malédiction et c'est juste affreux. le sacrifice de Feuval aussi, était magnifique.



L'histoire pourrait très bien s'arrêter ici, comme il pourrait y avoir un tome 3 en fait, et à vrai dire, ça m'embêterait un peu parce que j'ai l'impression qu'on a quand même fait un peu le tour des personnages.



Une chouette "duologie", si ça peut se dire comme ça ;-)

Gros coup de cœur !



La construction d’abord : chaque chapitre comporte plusieurs paragraphes, chacun consacré à un des protagonistes de l’histoire : Arka ou Lastyanax, la plupart du temps, mais aussi Alcandre, ou les douaniers dont j’ai oublié le nom, Pyrrha… Ce qui rythme la narration et entretient toujours une certaine forme de suspense.



L’intrigue ensuite : Hyperborée est une ville construite sur 7 niveaux, et recouverte d’un dôme pour la protéger des rigueurs du froid. Au septième niveau, les dirigeants politiques, les Mages, et chaque année, les nouveaux Mages se choisissent un.e apprenti.e, équivalent d’écuyer ou de page, à leur service en même temps qu’ils/elles sont formé.es à la magie. Hyperborée est gouvernée depuis près de deux cents ans – cent-soixante-deux, me semble-t-il ? – par un dirigeant obsédé par les Amazones. Celles-ci ont massacré ses enfants, et utilisent un minéral bleu pour neutraliser la magie. Elles vivent désormais dans la lointaine Arcadie, et Hyperborée, par crainte d’une invasion, a laissé de plus en plus de pouvoir à Lycurgue, un soi-disant allié qui, pour certains, semble au contraire prêt à trahir pour s’emparer de la ville.



Complot politique donc.



Au milieu de tout ça, les personnages : Arka, apprentie amazone qui a fui sa forêt incendiée par ce fameux Lycurgue, puis la ville où elle s’était réfugiée, mise à sac par… Lycurgue, toujours ! arrive à Hyperborée pour retrouver son père, qui serait un Mage de cette ville, selon Chirone, l’Amazone qui l’a élevée à la mort de sa mère, et qui a perdu la vie dans l’incendie. Elle entre dans Hyperborée avec le Nabot, son « cheval » acariâtre qui ne ressemble à rien.



Elle va croiser la route de Lastyanax, qui vient d’être reçu mage, et pleure la mort de son mentor, qu’il soupçonne avoir été assassiné. Il se retrouve propulsé Ministre du Nivellement à la place de son défunt maître, et prendre Arka comme apprentie.



Alcandre, mystérieux et puissant personnage et sa créature, le lémure Syrame – entre autres !



Et puis l’univers : le Python, les niveaux d’Hyperborée et ses canaux, qu’on parcourt à dos de tortue, la pègre, avec les triplés aussi bêtes que méchants, Feuval et les courses de chevaux, le Prix du Basileus, les épreuves pour devenir apprenti, qu’Arka va traverser de manière pas tout à fait fortuite, contrairement à ce qu’elle croit… La Magie, avec son système d’anima, l’olicharque (? j’ai du mal avec les noms !) et le vif azur (?), sorte de kryptonite des mages, et le trafic de contrebande dont il a fait l’objet et ses conséquences. La malédiction miroir et les recoupements inattendus (les parents de Lastyanax, le père d’Arka, les origines d’Alcandre…)



Bref, tout est bien trouvé, bien raconté, bien pensé et du coup… Passionnant !



Ce premier tome s’achève avec l’assassinat du Basileus et l’invasion d’Hyperborée par de soi-disant Amazones, et la fuite d’Arka, Lastyanax décidant de la suivre pour la ramener.

Lecture terminée ! Avis express



Je viens de finir le second tome de " La ville sans vent" d'Eléonore Devillepoix.



🌳 Suite des aventures dArka et de Lastyanax 🌳



J'ai eu plaisir de retrouver les protagonistes du premier tome et de redécouvrir la forêt des amazones suite au retour mouvementé d'Armand auprès des siennes.

Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et celle-ci doit retourner auprès de son maître hyperboréen Lastyanax.



✒️ La plume de l'auteure ✒️



Toujours aussi fluide, accessible et addictive, Eléonor Devillepoix, nous raconte les péripéties, révélations et dénouement de cette duologie.



En alliant les descriptions, combats, découvertes, le rythme s'accélèrent pour percer enfin les mystères autour de nos protagonistes.



⭐️ Une belle conclusion ⭐️



Merci pour cette jolie conclusion pour nos personnages qui ont bien grandi suite à leurs aventures !

Après avoir lu « La Ville Sans Vent » de la même auteure, j’ai suivi sa page pour être informée de ses nouveaux romans. C’est donc fin 2022 que j’ai appris la sortie de Brussailes, une fable animalière dans laquelle un pigeon, un rouge-gorge et une corneille, vont tenter de résoudre le mystère planant autour d'œufs volés.



Déjà, il faut prendre le temps d’apprécier le livre ! C'est en effet un très bel objet que nous offre Hachette Romans, avec une couverture rigide, de jolies illustrations, des dorures… Vraiment, c’est très chouette !



Ensuite, l’histoire proposée par Eléonore Devillepoix nous entraîne dans une société régie par Le Parlement des Oiseaux. Il existe une certaine hiérarchie dans cette communauté aviaire et tous les oiseaux ne sont pas égaux. C'est dans ce climat que notre trio ailé désigné va entreprendre sa mission et faire face à quelques difficultés.



Nous pouvons retrouver à travers cette fable une certaine critique de notre société. En effet, les thèmes tels que la tolérance, les différences, les préjugés ou encore l’ostracisation et ses conséquences, vont être abordés. Bien que cela n'ait pas la portée de La Ferme des Animaux ou de Watership Down, tout lecteur saura reconnaître les messages sous-jacents.



Par ailleurs, le rythme de l'histoire est soutenu, il y a du suspens et des rebondissements, on ne s'ennuie pas ! A noter également les petites notes de l’auteure dans les pages qui vont agrémenter le récit avec des touches comiques et/ou explicatives. Cette dernière utilise à merveille le champ lexical propre aux oiseaux et crée également quelques expressions qu'elle leur attribue pour commenter le monde des humains.



En conclusion je dirai que c'est un roman jeunesse très agréable à lire : de l’humour, une très belle plume, des héros ailés attachants et surtout une jolie balade dans un Bruxelles version oiseaux !