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Critiques de Éléonore Devillepoix (406)
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Brussailes

Une lecture en demi-teinte



Je suis bien ennuyée au moment de parler de Brussailes qui aurait pu être une très jolie fable animalière si seulement l'autrice avait été au clair avec le public auquel elle souhaitait s'adresser. Mais, à mon sens, cela n'a pas été le cas et c'est bien dommage.



À Brussailes, les oiseaux sont dans tous leurs états. Depuis quelques temps, les œufs disparaissent. Pour comprendre qui est derrière ces crimes, le Parlement des oiseaux envoie un trio un peu ailes cassées enquêter. Voilà donc Chantperdu, Sept et Jaboterne sur la piste du ou des voleurs d’œufs de Brussailes.



Une petite enquête à plumes, voilà qui aurait fait une bien jolie lecture jeunesse. Car l'intrigue est vraiment très jeunesse. Mais là où le bât blesse, c'est que la plume ne l'est pas, elle. Du tout.

Je suis pourtant toujours enchantée quand les auteurs proposent une belle langue aux jeunes lecteurs mais ici, ça ne colle pas. Nous avons une intrigue qui s'adresse aux lecteurs d'environ 8 ans qui seront totalement découragés par les jeux de mots, les références qu'ils ne comprendront pas et un vocabulaire et une syntaxe qui les perdront. La plume s'adresse plutôt à des ados mais je ne suis pas certaine qu'ils seront véritablement passionnés par cette histoire de vol d’œufs.



Donc je ne comprends pas à qui s'adresse Brussailes.

L'autrice dit s'être inspirée de La ferme des animaux et Watership down (je trouve toujours osé de se comparer à des chefs-d’œuvre de la littérature) mais il n'y a pas, dans ce petit roman, la portée politique qu'il aurait fallu dans ce cas.

C'est mignon, c'est une histoire d'amitié et de tolérance entre les différents peuples, parfaite en jeunesse donc mais encore faut-il que ce leur soit accessible.



La plume est belle, je le reconnais. Il y a de l'humour, de la malice dans les mots d’Éléonore Devillepoix et j'aurais sûrement apprécié sur quelque chose de plus profond.

Plume et intrigue ne sont pas en adéquation pour moi.

Mais cela reste une jolie histoire, qui peut séduire les pré-ados ou les très bons jeunes lecteurs.



L'ouvrage est agrémenté de quelques illustrations noir et blanc, qui, là encore, montrent l'hésitation entre le livre jeunesse et le livre ado/adulte.



Ceci dit, l'objet livre est sublime. Le hardback, les dorures, le signet, j'adore ! J'aimerais vraiment voir plus de livres hardback proposés en France.



Un livre à découvrir dès 13 ans (ou plus, ou moins, je ne saurai dire...).
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La ville sans vent, tome 1

Une lecture sympathique, mais sans plus. Nous sommes à d’Hyperborée, une cité au cœur des montagnes, protégée par un dôme. La société est cloisonnée par étages : tout en haut, les mages ont le pouvoir, à la fois magique et politique. Lastyanax, un jeune mage fraîchement diplômé, et Arka, une jeune fille au passé trouble qui débarque à Hyperborée, vont naviguer au milieu des complots et meurtres.



Sur le papier, la société hiérarchisée et les complots politiques, c'est assez convenu, mais l'univers est suffisamment original pour que ça fonctionne plutôt bien. L'enquête est sympa à suivre, le gros complot derrière a du potentiel. En revanche, le gros point noir pour moi a été la construction des personnages, qui sont assez pénible. Lastyanax, c'est le mec qui a un peu le melon mais est un brave gars, complètement aux fraises alors qu'il est persuadé d'être trop fort et se la joue péteux pour compenser. Et Arka, c'est une sous-Arya Stark : intrépide, pas ultra maligne mais vive d'esprit, impétueuse, au grand cœur mais à la grande gueule. Sur le papier ça peut fonctionner, mais ils manquaient de texture, de substance pour sortir des tropes et devenir vraiment intéressant. Du coup, ma lecture a été en demi-teinte. Ceci dit, c'est le premier roman de l'autrice et ça reste tout à fait original et agréable à lire pour un premier roman !



Sinon minute superficielle : l'objet livre en lui-même est sublime. La couverture est magnifique, et le travail d'impression, avec des jolies lettrines et tout, rend hyper bien.
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La ville sans vent, tome 1

Dans quelques jours, les votes pour l’édition 2021 du PLIB seront clos. Et, il serait peut-être temps que je me décide à partager avec vous mes avis sur les différents finalistes ! Attaquons tout de suite par La Ville Sans Vent d’Eléonore Devillepoix.



Dès les premières pages, j’ai été captée par ce roman, à la fois subjuguée par les descriptions et la découverte de ce nouveau monde, mais aussi impressionnée par la qualité de la plume. Il faut dire que l’auteure donne rapidement quelques pistes concernant l’intrigue de son récit, le tout saupoudré d’un peu d’action et de magie. J’étais alors certaine que j’allais adorer cette lecture et peut-être même avoir un coup de cœur !



Si La Ville Sans Vent est le premier roman d’Eléonore Devillepoix, je ne l’ai absolument pas ressenti. Au contraire, j’ai trouvé sa plume très agréable et déjà bien maîtrisée. L’autrice dose parfaitement les descriptions pour ne pas trop alourdir le récit tout en nous permettant d’imaginer chaque élément. Je déambulais dans les rues ou les bâtiments en compagnie des personnages. De plus, même si ce roman s’adresse, à priori, à un public jeune, le vocabulaire est vraiment riche et diversifié. Selon moi, il peut plaire au plus grand nombre, peu importe l’âge.



Concernant les personnages, nous suivons Arka, une jeune guerrière intrépide de treize ans qui visite Hyperborée pour la première fois. Elle pense y retrouver son père, un homme qu’elle n’a jamais connu. Le second héros se prénomme Lastyanax, il s’agit d’un jeune politicien de dix-neuf ans. Plutôt ambitieux, il n’imaginait pas devenir ministre aussi rapidement et encore moins, parce que son mentor aurait été mystérieusement assassiné. Alors que Lastyanax recherche le coupable de ce crime, il va être amené à rencontrer Arka. Chacun a besoin de l’autre pour des raisons différentes. Ensemble, ils vont coopérer afin de réussir à atteindre leurs objectifs. Ce duo vous semble improbable ? Vous avez raison ! Arka et Lastyanax ont des caractères très différents, à tel point que leur relation est plutôt conflictuelle. Néanmoins, j’ai adoré les suivre et j’ai souris plusieurs fois face à leurs échanges. Généralement, lorsque l’on pense duo en littérature, il est souvent question de meilleurs amis, de couples ou encore de membres d’une même famille. Il est beaucoup plus rare de voir deux inconnus, dont l’âge et le caractère sont si différents. Leur relation connait une belle évolution et se transforme petit à petit en véritable amitié. C’est un duo complémentaire où chacun va aider l’autre à grandir.



Par ailleurs, j’ai également beaucoup aimé les deux amis de Lastyanax, Pétrocle et Pyrrha. Le premier est tellement nonchalant mais si touchant. La seconde est intelligente et possède une grande force de caractère. Elle défend les droits des femmes dans cette cité misogyne. Je me suis facilement attachée à eux.



Pour ce qui est de l’univers, l’histoire se déroule principalement en huit clos, au sein d’Hyperborée. Cette cité est construite sous forme de niveaux, les plus bas étant réservés aux classes pauvres et les plus hauts, aux personnes riches et influentes. Hyperborée est une ville très colorée et pleine de surprises. Au fil des pages, on découvre son passé, son fonctionnement et ses coutumes. Grandement inspirée de la Grèce Antique, j’ai adoré parcourir ses rues.



Enfin, l’intrigue est le point le plus épineux à traiter selon moi. Dans un premier temps, j’ai adoré suivre les mésaventures d’Arka : le début de son périple pour rejoindre Hyperborée, le Prix du Basileus, les épreuves lors de l’Attribution, la découverte du système de magie et des créatures qui peuplent ce monde. J’étais totalement captivée par ces passages qui permettaient de contrebalancer avec les moments plus lents ou sérieux en compagnie de Lastyanax. De façon générale, le rythme reste bien dosé mais, au fur et à mesure, j’avais tout de même cette impression de patauger et de traverser quelques longueurs, notamment lors du moment du procès. Cela reste mon ressenti personnel et ne gâche en rien la qualité générale du récit. Chaque élément est indispensable pour mettre en place les pièces de l’échiquier et pouvoir comprendre tous les enjeux de ce premier tome mais également amorcer l’intrigue du second.



En bref, j’ai passé un agréable moment en compagnie d’Arka et Lastyanax. J’ai eu un coup de cœur pour plusieurs passages de ce roman mais l’intrigue perd un peu de rythme sur la deuxième partie du récit avant de se relancer et nous révéler l’intégralité des enjeux de cette saga.
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La ville sans vent, tome 1

Un roman young adult plutôt prenant à l'univers original et maîtrisé même si les informations sont distribués avec parcimonie.



L'auteur aborde de nombreux sujets (société de privilèges, place des femmes, harcèlement scolaire...) dont certains mériteraient d'être approfondis. Il y a tant de choses à dire et à écrire...



De nombreuses intrigues politiques rythment le livre et contribuent au dynamisme du livre.



Je pense vraiment que mes élèves pourraient apprécier ce livre. Il y a tous les ingrédients pour leur plaire : aventure, rebondissement, un peu de romance et un univers fantastique.



Il y a tout de même quelques aspects qui m'ont dérangés :



Lastyanax : un personnage qui soulève des sentiments ambivalent. Il a certains côtés très désagréables et pourtant on finit par s'attacher.



Le début du roman est un peu long. J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans.
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La ville sans vent, tome 1

Je n’ai personnellement, et au contraire de pas mal de personnes, pas réellement accroché à ce roman, certes très inventif et très riche, mais un tantinet trop lent et dense à mon goût dans le déroulement de son intrigue.



Je n’ai en effet à aucun moment réussi à entrer totalement dans cette histoire assez fournie, d’une grande richesse, un peu trop lourde à mon sens quand l’action est au ralenti, mais je pense sincèrement que cette problématique est principalement due à la mise en place de l’intrigue et de l’univers ma foi assez intéressant et fourmillant de plein de petits détails… et honnêtement, c’est plus une question de feeling qu’autre chose.

Je tiens donc tout de même à souligner les points positifs de ce roman, à savoir, son originalité, son intrigue bien ficelée et pour le coup, vraiment bien écrite. Je n’ai d’ailleurs absolument rien vu venir des différents événements qui se profilaient doucement à l’horizon et c’est, je dois l’avouer, ce qui m’a un peu motivée à aller au bout de ma lecture...
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La ville sans vent, tome 2 : La fille de la..

Un deuxième tome à la hauteur du premier ! Le puzzle aux pièces éparpillées n’en finit plus de se recomposer : il faut dire qu’une tornade l’avait bouleversé et que bien des pièces demeuraient cachées jusqu’à présent !

Chapeau bas à l’auteure qui a su me mener par le bout de sa plume tout au long des pages. J’ai cru parfois deviner la suite mais le rebondissement suivant me faisait perdre à nouveau mes repères. Quel brio !!

Chaque personnage important va au bout de son destin et tire une pleine expérience de ses aventures. Pourtant ils sont souvent séparés, chacun agit à sa façon et avec ses moyens. Pas simple pour l’auteure de mener de front autant d’intrigues et cependant l’unité a lieu malgré tout, la logique demeure et l’ensemble est très crédible. L’univers existe bel et bien et je le quitte à regret. J’aimerai pouvoir visiter Hyperborée sous la chaleur de son dôme d’adamante, respirer les parfums envoutants de la forêt des Amazones ou encore dormir ne serait-ce qu’une nuit dans un arbre-cabane. Je ne suis pas prête d’oublier ce monde où la magie règne.
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La ville sans vent, tome 1

On est ici dans un roman jeunesse avec Arka, âgée d’une dizaine d’année, qui va croiser, par un enchainement de hasard et de coïncidence, la route de Last. Last vit à Hyperborée, où il vient de devenir mage. Chacun a une quête, un but, et malgré eux, les deux personnages vont s’entre-aider dans celles-ci.



Dans ce roman il y a de nombreuses traces d’humour. Arka n’est pas un personnage cliché. Elle est solitaire, maladroite. Elle se comporte régulièrement comme une enfant de son âge. Elle se vexe, elle boude, elle n’en fait qu’à sa tête. Elle compense son manque d’éducation par de nombreuses qualités. Last, lui, est également un être solitaire, peu doté de patience, assez râleur, et dont le courage fait parfois défaut.



Concernant l’intrigue, l’histoire est palpitante, pleine de rebondissement. La plume est fluide. On retrouve des complots politiques, et des meurtres, tout en restant dans une histoire accessible aux jeunes lecteur.rice.s.



J’ai apprécié la touche féministe, introduite principalement avec le personnage de Pyrrha. Personnage qui cherche à améliorer les droits des femmes. Mais c’est également sur ce point là que j’attends beaucoup du deuxième tome. Pyrrha recherche une émancipation, une ouverture de la sphère politique aux femmes, mais je trouve que pour y arriver, elle se repose complètement sur Last, qui lui, en tant qu’homme privilégié, ne voit pas forcément la problématique. Il manquait juste plus de bataille de la part de Pyrrha, même si je sais que ce n’est pas forcément le thème du livre. Arka est également une Amazone, peuple de guerrière et là encore il m’a manqué des éléments pour que cette lecture soit plus engagée. A voir dans le tome 2, que j’ai hâte de lire 🙂
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La ville sans vent, tome 1



C'est une lecture quelque peu mitigée pour moi. Avec de gros points positifs, mais aussi des détails qui m'ont personnellement dérangée.

On commence par le positif et c'est définitivement l'univers ! Riche, développé, coloré, très visuel. On a pas de mal à imaginer cette immense ville à étages et ses tortues de mer qui servent de passeurs. Certains détails sont géniaux, il y a énormément d'imagination injectée dans le récit et ça c'est vraiment top.





Mais c'est aussi à mon grand regret ce que je pourrais lui reprocher. Ce n'est pas un bouquin qui se dévore. L'univers est très dense et la lecture est tres exigeante. Il y a énormément de personnages, certains n'apparaissent que brièvement et n'ont pas forcément une place importante dans le récit mais ils sont là, ont un nom et cela ralentit le rythme du roman à mon sens. Le fait qu'il y ai également beaucoup d'intrigues qui s'entremêlent était plutôt sympa même si j'avais parfois du mal à suivre.





Je trouve que l'auteure nous perd parfois un peu. On est plongés dans son univers qui possède un champ lexical propre mais j'ai parfois eu l'impression que l'on ne nous expliquait pas certaines choses notamment au départ et du coup la lecture était parfois un peu complexe.





Les personnages sont bien travaillés, intéressants, changent des stéréotypes classiques qu'ont peut parfois croiser dans certains romans. C'est une bonne fantasy mais ça reste pour moi un peu trop complexe, comme si l'auteure avait voulu tout mettre dans son premier roman, ce qui a rendu ma lecture un peu moins claire que ce que j'espérais. Je suis quand même très contente de l'avoir découvert !! À tenter pour ceux qui sont déjà bien à l'aise avec le genre :)




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La ville sans vent, tome 1

Gros coup de cœur !



La construction d’abord : chaque chapitre comporte plusieurs paragraphes, chacun consacré à un des protagonistes de l’histoire : Arka ou Lastyanax, la plupart du temps, mais aussi Alcandre, ou les douaniers dont j’ai oublié le nom, Pyrrha… Ce qui rythme la narration et entretient toujours une certaine forme de suspense.



L’intrigue ensuite : Hyperborée est une ville construite sur 7 niveaux, et recouverte d’un dôme pour la protéger des rigueurs du froid. Au septième niveau, les dirigeants politiques, les Mages, et chaque année, les nouveaux Mages se choisissent un.e apprenti.e, équivalent d’écuyer ou de page, à leur service en même temps qu’ils/elles sont formé.es à la magie. Hyperborée est gouvernée depuis près de deux cents ans – cent-soixante-deux, me semble-t-il ? – par un dirigeant obsédé par les Amazones. Celles-ci ont massacré ses enfants, et utilisent un minéral bleu pour neutraliser la magie. Elles vivent désormais dans la lointaine Arcadie, et Hyperborée, par crainte d’une invasion, a laissé de plus en plus de pouvoir à Lycurgue, un soi-disant allié qui, pour certains, semble au contraire prêt à trahir pour s’emparer de la ville.



Complot politique donc.



Au milieu de tout ça, les personnages : Arka, apprentie amazone qui a fui sa forêt incendiée par ce fameux Lycurgue, puis la ville où elle s’était réfugiée, mise à sac par… Lycurgue, toujours ! arrive à Hyperborée pour retrouver son père, qui serait un Mage de cette ville, selon Chirone, l’Amazone qui l’a élevée à la mort de sa mère, et qui a perdu la vie dans l’incendie. Elle entre dans Hyperborée avec le Nabot, son « cheval » acariâtre qui ne ressemble à rien.



Elle va croiser la route de Lastyanax, qui vient d’être reçu mage, et pleure la mort de son mentor, qu’il soupçonne avoir été assassiné. Il se retrouve propulsé Ministre du Nivellement à la place de son défunt maître, et prendre Arka comme apprentie.



Alcandre, mystérieux et puissant personnage et sa créature, le lémure Syrame – entre autres !



Et puis l’univers : le Python, les niveaux d’Hyperborée et ses canaux, qu’on parcourt à dos de tortue, la pègre, avec les triplés aussi bêtes que méchants, Feuval et les courses de chevaux, le Prix du Basileus, les épreuves pour devenir apprenti, qu’Arka va traverser de manière pas tout à fait fortuite, contrairement à ce qu’elle croit… La Magie, avec son système d’anima, l’olicharque (? j’ai du mal avec les noms !) et le vif azur (?), sorte de kryptonite des mages, et le trafic de contrebande dont il a fait l’objet et ses conséquences. La malédiction miroir et les recoupements inattendus (les parents de Lastyanax, le père d’Arka, les origines d’Alcandre…)



Bref, tout est bien trouvé, bien raconté, bien pensé et du coup… Passionnant !



Ce premier tome s’achève avec l’assassinat du Basileus et l’invasion d’Hyperborée par de soi-disant Amazones, et la fuite d’Arka, Lastyanax décidant de la suivre pour la ramener.

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Brussailes

On ne va pas se le cacher, c'est tout d'abord la couverture qui m'a attirée vers ce livre. Etant une grande lectrice de romans qui ont pour protagonistes des animaux (La Guerre des Clans, Watership Down, Le château des animaux...), il était évident que j'allais craquer sur celui-ci, dans lequel nous suivons trois oiseaux de Bruxelles (pardon : Brussailes).



Alors que les vols d'œufs augmentent de façon inquiétante depuis quelques mois à Brussailes, le Parlement des Oiseaux se réunit et désigne trois oiseaux pour mener l'enquête. Le pigeon Jaboterne, qui n'avait rien demandé, le rouge-gorge bavard Chantperdu et la taciturne corneille Sept sont choisis pour cette mission et devront dès lors coopérer pour résoudre ce mystère.



Impossible de ne pas tomber sous le charme de ce roman qui allie de superbes illustrations en noir et blanc, humour et leçons de vie. On retrouve dans les marges des notes de texte, parfois informatives, souvent très drôles, sur les oiseaux et en particulier sur les espèces dont sont issus nos héros. Tous ces éléments contribuent à faire de ce livre une véritable petite pépite de littérature jeunesse, susceptible de plaire aussi bien aux plus jeunes qu'aux plus grands.



Les personnages sont tous extrêmement attachants, en particulier Jaboterne qui est ici le personnage principal. En tant que pigeon, Jaboterne n'est pas bien dégourdi. Il se nourrit de ce que laissent tomber les humains, n'a d'avis sur rien et n'aspire qu'à manger des frites jusqu'à la fin de ses jours. Pourtant je me suis retrouvée dans ce personnage qui manque de confiance en lui et qui va apprendre peu à peu à s'affirmer jusqu'à devenir le vrai héros de cette histoire.



J'ai été très émue par ce roman, la fin m'a même donné quelques larmes aux yeux (bon d'accord, beaucoup). Sous ses apparences d'histoire jeunesse un peu loufoque, Brussailes aborde avec justesse des sujets tels que la tolérance, l'amitié, le pardon... tous les ingrédients sont là pour passer une excellente lecture. C'est donc un gros coup de cœur pour moi et je ne manquerai pas de lire les autres romans de l'autrice.
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La ville sans vent, tome 1

Il y a souvent plusieurs raisons à une envie de lecture. Pourquoi tel bouquin plutôt que tel autre ? Cela tient parfois à pas grand-chose et, cette fois, ce sont le titre et la couverture du livre qui m’ont décidée. La ville sans vent est un premier roman, celui d’Eléonore Devillepoix, jeune trentenaire normande qui vit à Bruxelles où elle est attachée parlementaire européenne. Un roman YA agréable dont l’intrigue a su me charmer, même si ce n’était pas gagné d’avance.



Pas gagné parce qu’il m’a fallu beaucoup de temps pour rentrer dedans. La faute aux deux personnages principaux. Il y a Arka, tout d’abord. C’est une adolescente de treize ans du genre insupportable. Elle a fui son royaume pour diverses raisons et trouvé refuge à Hyperborée où elle devient disciple d’un mage. Elle est fainéante, ment comme un arracheur de dents, et elle se croit souvent plus douée qu’elle ne l’est en réalité. Le genre de tête à claques qui me tape sur les nerfs.



Et puis il y a Lastyanax, dix-neuf ans. Il vient tout juste de finir son disciplinat et d’obtenir sa toge de mage. À la mort de son mentor, il récupère son poste de ministre au Conseil de la ville. C’est un jeune homme travailleur et appliqué, mais hyper égoïste et autocentré. Là encore, un personnage auquel il est difficile de s’attacher, on a souvent envie de le secouer pour lui remettre les idées en place. Il m’a fallu pas loin de 150 pages pour arriver à les apprécier un tant soit peu l’un et l’autre, alors oui, pas gagné.



Seulement ce roman a d’autres qualités, d’indéniables qualités. Son univers, pour commencer. La quasi totalité de l’intrigue se déroule à Hyperborée, une cité construite sur sept niveaux, les pauvres en bas, les nantis en haut, où l’on se déplace à dos de tortue dans des canaux ! La ville est abritée par un dôme d’orichalque qui la protège d’un froid mordant, et dirigée par le Basileus et son Conseil de ministres. Le système de magie développé par l’autrice est également intéressant, basé sur l’orichalque et le vif-azur.



Le second point fort de ce roman, c’est son intrigue. Les premières pages m’avaient laissée croire à un récit assez convenu, avec une école de magie plutôt classique. Pas du tout ! Eléonore Devillepoix a su construire une intrigue passionnante, bien plus complexe que ce à quoi je m’attendais, entre magie et intrigues politiques ou même géopolitiques. Les enjeux sont forts et l’autrice évoque même la place des femmes dans cette société patriarcale. Je ne m’attendais vraiment pas à ça et ça a été une belle surprise.



Au final, un premier tome très sympathique, malgré deux personnages a priori peu attachants. L’univers est solide et original, l’intrigue très bien construite et intéressante, parfaitement rythmée. Une agréable découverte qui m’a donné envie de lire la suite, déjà parue sous le titre La fille de la forêt, et qui a rejoint ma wishlist aussi sec.
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La ville sans vent, tome 2 : La fille de la..

Si j’étais restée un peu hermétique aux personnages en lisant le premier tome, j’avais en revanche beaucoup aimé l’univers créé par l’autrice, mais surtout toutes les manigances politiques, et c’est avec grand plaisir que je me suis replongée dans Hyperborée, désormais ravagée par la neige et aux mains de prétendues Amazones avant que celle-ci ne soit à leur tour battues par de nouveaux occupants.



Ma lecture n’était pas si ancienne que cela, pour autant j’ai eu énormément de mal à raccrocher les fils malgré un petit récapitulatif en tête de livre et une grande liste des personnages à la fin.

Je ne sais pas trop pourquoi mais, à part pour les quatre personnages principaux, j’avais oublié à peu près tout du reste, la hiérarchie des mages m’était complètement sortie de l’esprit et j’avais même complètement occulté cette faculté de maître des lémures de celui qui avait tout manigancé.

Tout ça pour dire que j’ai ramé parce qu’on enchaine directement avec les évènements de la fin du premier tome et que ça bouge directement beaucoup pour Patrocle qui est prisonnier des prétendues Amazones.



Heureusement, c’est plus calme chez Arka, qui effectue un voyage express chez les Amazones (les vraies, cette fois) pour recoller les bouts de son passé, ou chez Lastyanax qui visite la montagne assez inutilement avant de retourner en ville.

Ca permet de se rendre compte qu’il n’a pas vraiment changé, qu’il est toujours amoureux de Pyrrha et qu’il est toujours aussi peu dégourdi.

J’ai beaucoup aimé qu’on ait aussi le point de vue de celui qui est le méchant de l’histoire et qui dans le fond ne se trouve là que suite à un concours de circonstances.



Petit à petit d’ailleurs, si les choses se mettent à bien bouger avec le plan de Last et qui se lance et le retour d’Arka en ville, il y a quelque chose d’autre qui émerge aussi.

Personne n’est innocent dans cette histoire. Je ne parle pas des enfants victimes de la guerre bien sur, mais que ce soit les Hyperboréens, les Amazones, les Thémistcicles ou les Napociens, chacun a quelque chose à se reprocher et personne ne sort vainqueur de tout ce qui a eu lieu.

La guerre c’est moche mais certains ne veulent vivre qu’à travers elle, leur mode de vie entier repose sur elle et c’est ça qu’il va falloir changer si on ne veut pas revivre les mêmes oppositions qui ont traversé les deux tomes de cet ouvrage.




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La ville sans vent, tome 1

Je n'ai entendu que du positif pour ce roman, je confirme, il est aussi à mon goût. L'intrigue est bien pensée, j'ai particulièrement bien aimé l'originalité de l'histoire. Une fois n'est pas si coutume, il s'agit d'un maître et de son apprentie, ils ne sont pas top-modèles, ils ont des défauts sans être pour autant agaçants, l'une est téméraire et inculte, l'autre routinier et érudit. Aussi pour ceux et celles qui n'en souhaitent pas, il n'y a pas de romance.

L'histoire est peut-être un peu longue sur le démarrage, mais ça ne m'a pas posé problème, les bases sont bien posées même si les descriptions de paysages et personnages ne sont pas si nombreuses.

J'ajoute également que la couverture est magnifique et je suis contente d'avoir ce roman dans ma bibliothèque.
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La ville sans vent, tome 1

J’ai lu ce roman dans le cadre du #plib2021 puisqu’il fait partie des 5 finalistes !

J’avais très envie de le découvrir parce que 1) la couverture est juste magnifique et 2) les avis que j’avais pu lire étaient vraiment positifs !



En effet, l’univers est original et très riche, les personnages sont bien travaillés, c’est vraiment bien écrit mais il est aussi assez dense et un peu lent et c’est ça qui m’a perdu...



J’ai eu du mal à entrer à 100% dans l’histoire parce qu’il y a beaucoup de personnages qui font leur apparition, parfois que brièvement mais du coup j’avais un peu de mal à m’y retrouver.



J’ai également eu un peu de mal à suivre les différentes intrigues qui se mélangent, même si elles sont très intéressantes, elles sont nombreuses et m’ont perdue encore plus...



Je vous recommande tout de même de découvrir ce roman parce que c’est vraiment une bonne histoire avec plein de qualités mais elle est un peu trop dense et complexe pour moi 😭
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La ville sans vent, tome 1

Bien sûr j’avais entendu beaucoup de bien de ce roman. Je dois dire que ces bons avis sont fondés même si ce n’est pas un coup de cœur.



L’autrice nous plonge dans un univers où les intrigues sont nombreuses. L’intrigue de ce premier tome se déroule à Hyberborée, une ville sans vent et avec une température clémente car protégée par un «dôme». Cette ville comporte plusieurs couches, des plus pauvres au plus riches. Le seul bémol que j’ai pour cette ville, c’est que j’aurai aimé avoir une carte pour mieux visualiser cette ville. Les descriptions m’ont aidé mais pas totalement.



L’autrice nous présente son histoire à travers plusieurs points de vue, principalement Lastyanax et Arka, et ponctuellement d’autres personnages. J’ai aimé cette narration qui permet de voir l’histoire via différent aspects mais surtout de savoir des choses que les autres personnages ne savent pas. J’ai ainsi pu élaborer mes hypothèses sur certaines choses.



Au niveau des personnages, comme dit précédemment, l’histoire est centrée sur Lastyanax et Arka. Arka, est une jeune amazone, elle est à la recherche de son père. Dans sa quête, et par hasard, elle fera la rencontre de Lastyanax. Arka est débrouillarde mais elle a une tendance à attirer les problèmes. Lastyanax, est un jeune mage, j’ai eu du mal avec son côté froid envers Arka au début. Je dois dire que les choix qu’il fait au fil de l’histoire m’ont fait changé d’avis à son sujet.



Il y a de nombreux personnages secondaires dans ce roman plus ou moins développé. Je dois dire que j’ai particulièrement aimé Pyrrha, la première mage femme qui doit encore se battre pour exister et faire en sorte que les femmes aient les même droit que les hommes.



En plus de l’intrigue principal autour des complots politiques entre les royaumes de cet univers, l’autrice apporte une part de messages autour du féminisme et de la protection de l’environnement.



Je dois dire que l’intrigue présente dans ce roman fait que les pages se tournent à une vitesse folle. Le derniers tiers du roman est le plus prenant pour moi. La fin n’est pas un cliffhanger mais pourtant elle donne envie de lire la suite des aventures de Lastyanax et Arka.



En bref, un très bon roman de fantasy très prenant. Un univers bien développé, des intrigues et des personnages bien développés.
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La ville sans vent, tome 1

La petite histoire

Nous suivons Arka, une jeune amazones à travers les montagnes gelées vers Hyperborée où elle espère retrouver son père... En parallèle, on assiste à la promotion éclair de Lastyanax à vla fonction de mage suite au décès ( meurtre, plutôt) de son maître... Leur rencontre va soulever bien des complots.

Mon avis

Je me suis régalée avec ce récit fantasy mêlant magies, enquêtes et complots. Les personnages se dévoilent au fur et à mesure de l'histoire et l'on s'y attache promptement. J'aime beaucoup la description de la ville et de son dédale vertical. J'ai adoré les deux courses, l'une officielle à dos de semi-licorne et l'autre à dos de tortue. Hâte de retrouver nos deux héros hors les murs et certains personnages secondaires avec ce second opus qui clôturera la duologie.
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La ville sans vent, tome 2 : La fille de la..

Et nous voici de retour dans La ville sans vent, second volume, sous titré "La fille de la forêt".



On est dans la suite du premier volume, qui s'est terminé sur une acmé époustouflante, après une montée en puissance des tensions. Le cœur de l'intrigue explose ici, en de multiples facettes.



Les personnages sont séparés, physiquement et géographiquement. Arka revient sur les traces de son passé, et commence à faire des ponts entre le passé et le présent; tout semble lié de manière inextricable.

Lastyanax peine avec son amie Pyrrha à reprendre le contrôle de la ville sans vent (qui maintenant est ventée) pour faire rétablir la paix, l'ordre et la démocratie.



J'ai un peu moins adhéré à ce tome. Déjà parce que j'aimais énormément Hyperborée, et on s'en écarte assez souvent, par le biais des pérégrinations d'Arka dans les terres reculées.

Aussi parce que la dynamique créée par l'alternance des focus Arka/Lastyanox est ici rompue par l'injection de focus sur des personnages différents. c'est un autre dynamisme qui se met en place, pas moins intéressant mais qui m'a moins marquée.

Enfin, parce que ce volume est complexe, l'intrigue est éclatée en plusieurs arcs narratifs, les péripéties s'accumulent, nombreuses, au point que j'ai parfois perdu le fil. Surtout, je n'aime pas du tout les situations mal embarquées qui se résolvent "par miracle". Je n'aime pas les facilités scénaristiques.



En revanche, il y a aussi des choses très bonnes dans ce volume, à commencer par la peinture des personnages. Lastyanax prend ici une épaisseur vraiment intéressante. D'autres personnages se révèlent aussi, comme Pyrrha, la jeune mage. Les personnages secondaires restent savoureux (Pétrocle), et mêmes les méchants s'avèrent bien plus ambigus que ça.



Enfin, la ville sans vent offre davantage qu'un simple divertissement de fantasy (réussi, à mon sens). Ses références à des événements historiques, à plusieurs mythologies, lui donne une ancrage intéressant, et offre pas mal de clins d'oeil.

Le roman aborde surtout des thématiques qui font l'objet de réflexions vraiment intéressantes, servant habilement le récit (notamment le poids du pouvoir, la découverte de la démocratie par un peuple, et puis le statut des femmes et leur rôle dans la société). C'est traité de manière très fine, et c'est vraiment habile.



Pour conclure, même si j'ai trouvé le second volume un peu plus classique et moins original que le premier, cette duologie est d'une très grande qualité, un très bon moment de lecture, qui offre beaucoup de surprises.
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La ville sans vent, tome 2 : La fille de la..

Alors que la destruction du dôme d'Hyperborée laisse entrer le froid dans cette ville tempérée, ses habitants font fassent devant l'adversité. Les Amazones ont emprisonnés les mages et les Themisciyrens sont prêts à conquérir la ville.



C'est dans ce contexte que nous retrouvons Arka en fuite vers son peuple les Amazones. Elle ne sait pas que son mentor Lastyanax essaie par tout les moyens de la rattraper mais en vain.

Pyrrha, quant à elle, arrive par un astucieux stratagème à parler avec Pétrocle enfermé avec les autres mages.



Nos héros sont dans de bien fâcheuses postures et ils ne sont pas au boutd dr leur malheur. Car le maître des lémures et le chef de l'armée de Themiscyra ont bien des projets de conquêtes et de vengeance.



Ce second tome clôt cette histoire et C'est à regret que je referme ce livre sur les toits d'Hyperborée et de la forêt des Amazones. Ce récit de fantasy tient toutes ses promesses du début à la fin. Un vrai coup de coeur.
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La ville sans vent, tome 1

Une fois ma lecture commencée, il m'a été très difficile de la mettre de côté. Le rythme est bien mené, les indices sont suffisamment subtils pour qu'on se prenne au jeu de l'enquête et les personnages sont attachants. Certes, certains éléments sont assez cousus de fil blanc, mais l'inventivité de l'univers et le traitement de l'histoire ont rendu cette lecture une aventure mémorable.
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La ville sans vent, tome 1

Ce premier tome a vraiment été une excellente surprise (un coup de cœur en fait), puisque bien que destiné à un public assez jeune, je l’ai trouvé très intelligent et bien écrit. La plume est très agréable et le vocabulaire très riche (j’ai utilisé mon dico plusieurs fois !).



L’univers est super immersif avec un système de magie intéressant et un gros focus sur l’aspect politique. Les personnages sont intéressants et nuancés, et on aborde plein de sujets importants de manière très accessible pour tous. J’ai particulièrement aimé les révélations qui viennent petit à petit et que je n’ai jamais vu venir. Vraiment, j’ai trouvé qu’il y avait énormément d’originalité dans ce livre et pas mal de complexité pour un roman jeunesse.
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