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Critiques de Éric Adam (200)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 2 : Vercingétorix

Le cadre narratif m’a paru peu vraisemblable (Vercingétorix emprisonné demande à César d’entendre son histoire) mais pour le reste, j’ai apprécié la volonté documentaire et historique autant du scénario que des dessins (les oppida, les camps romains, les stratégies d’attaques, de défense, de siège etc.). Le tout permet vraiment une vision claire des différents événements.

Un mini dossier à la fin, rédigé par un historien spécialiste, permet de différencier ce qui a été inventé du reste, et confirme l’image donnée de Vercingétorix dans la BD : une personnalité pas si consensuelle, sa stratégie qui joue sur la destruction, son passage dans l’armée romaine (je l’ignorais, intéressant !) etc.

Recommandé par la revue Historia donc à partir de là, on peut y aller les yeux fermés !

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Neige - Fondation, tome 1 : Le sang des inn..

Une découverte de librairie d'occasion.

Dans l'univers de Neige, ce qui m'a forcément rappelé mes lectures de jeunesse, un préquel sympathique autour du bandeau rouge. Les origines du héros, au milieu de sa famille, dans un monde déjà complètement ravagé par le mal d'Orion...

Le scénario tient la route sans être ébouriffant (trop manichéen...) et le dessin est détaillé et agréable.

A suivre, peut-être que je la trouverai chez d'autres bouquinistes
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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Ce tome 1 raconte le voyage aller de Marco Polo à la cour de l’Empereur, le Grand Khan.

Un récit très intéressant et bien réalisé qui prends le parti d’un Marco Polo idyllique : héros, sauveur, intelligent, débrouillard... malgré cela le portrait du jeune Marco reste très réaliste.

Le dossier en fin d’album est particulièrement intéressant ; il revient sur ce premier voyage et sur la polémique de sa réalité historique. L’auteur explique assez justement que les erreurs et les oublis de Marco Polo sur son voyage extraordinaire sont assez facilement explicables et compréhensibles.

Un album donc passionnant et dont j’espère trouver le second tome pour poursuivre le voyage avec Marco Polo.
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Nil, Tome 1 : Les barbares

Le Nil ne m'a pas tout de suite convaincu car la scène qui introduit les différents personnages est un peu longue. On se perd véritablement pour savoir qui est qui. Il y avait certainement d'autres moyens plus intéressants de nous présenter les acteurs de cette série qui se déroule dans l'Egypte des Pharaons. Ils sont encore très jeunes et issus de milieux sociaux différents mais ils vont tous vivre des destins différents qui saura capter le lecteur. Avec eux, on découvre cette fascinante civilisation capable de construire des monuments hors du commun.



Il faut dire que j'aime beaucoup cette période historique. Une de mes séries préférées est d'ailleurs Sur les Terres d'Horus. En l'espèce, c'est un peu plus léger d'un point de vue historique mais cela demeure très divertissant.



Il y a cependant une chose étrange qui m'est arrivé au cours de cette lecture. Alors que le dessin est somme tout correct, je me suis arrêté sur une case qui m'a semblé complètement raté : celle du père des deux frères qui recrache son sang. On dirait un gribouillis infâme de rouge. Notre attention ne porte alors que sur cette seule et unique case de l'album où la gestion de la couleur semble être une calamité. J'ai essayé d'oublier cela pour continuer cette aventure. On rencontre quelquefois des faux-pas. Il faut alors passer outre. Dans l'ensemble, le dessin est plutôt réussi avec des décors tout à fait grandioses jusque dans les moindres détails.



Le premier tome semble faire émerger un héros qui va laisser sa place à un autre membre de cette bande au second qui se déroule 10 ans après. Ce fut une réelle surprise. On sent que l'auteur veut nous emmener quelque part où on ne s'y attend pas.



Le Nil est bien entendu le fil conducteur. La psychologie des personnages est réellement de mise. Je crois que j'ai été définitivement conquis après la lecture du second tome qui semble plus mûr comme le reste des personnages qui a grandi.



Pour se faire une idée précise de la série, il ne faudra pas s'arrêter sur le premier opus qui n'était qu'une timide introduction. Oui, nous avons là une aventure très prometteuse dans une Egypte antique qui n'a pas finie de nous livrer ses mystères.
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Marsupilami, tome 10 : Rififi en Palombie

Petite aventure sympa dans la collection du masupilami, avec un album qui se divise en deux histoires : la première est consacrée à un pêcheur de piranhas et à une quête aux diamants dans la jungle palombienne. La seconde fait directement suite à la première puisque notre célèbre petite bête part à la recherche de sa petite famille, partie en occident dans les bagages d'un voyageur... Les dessins sont toujours très bons mais le scénario un peu inférieur à ce que l'on trouve dans les meilleurs albums de la série.
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Lucky Luke, tome 36 : OK Corral

Une histoire sympathique qui se laisse lire mais qui n’accroche pas complètement à cause peut être de personnages plats (sauf le dentiste qui se démarque des autres) et une histoire qui ne contient aucune surprise.
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Neige - Origines, tome 1 : Les Douze

Une couverture prometteuse et une histoire originale dans un futur gelé où l'Europe sous cloche survit sous un état ecclésiastique dirigé par l'empapereur. On ne saisit pas d'où vient le danger mais les douze le savent et plus on avance dans la BD plus on découvre les étranges règles d ace nouveau monde.
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Roma, tome 1 : La malédiction

Cette série réécrit l’Histoire en conférant un pouvoir infernal à une statue, le Palladium, qui permet à Troie dans un premier temps, puis à Rome de s’imposer dans le monde antique.

Ce premier tome débute au siège de Troie en 1250 avant J.-C., quand deux amis, le grand prêtre Aquillon et le général Léonidas, acceptent l’entrée dans la ville du Palladium et de deux de ses servantes, avec qui ils finissent par se marier. Dés lors leurs familles verront leur destinée liée à la magie d’essence divine que cet objet dégage.

Bon autant le dire tout de suite, le prétexte initial tient du délire fantastique et ne ravira que les plus grands fans d’ésotérisme. Par contre, l’interconnexion entre cet imaginaire et les événements de l’Illiade passe bien, car les personnages sont conformes à ce que nous en connaissons.

Le récit de la guerre de Troie reste donc cohérent et comme l’est le départ du prince Énée vers Rome.

Le dessin de Régis Penet n’est pas formidable, mais malgré tout la BD se laisse lire.

Pour une fois, je ne suis pas convaincu de l’utilité des notes finales, qui n’apportent pas grand-chose.
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Michel Ange, tome 1 : Le banquet des damnés

Deuxième lecture du comité Bandes Dessinées, deuxième déception.



La quatrième de couverture semblait assez prometteuse. Cela faisait penser à une BD un peu policier, avec une enquête, le tout se déroulant dans l’Italie de la Renaissance. Et c’est plus ou moins ce que nous avons. Un meurtrier pour le moins étrange, une sorte de société secrète, un mystère autour de la tête de Jean-Baptiste. Et Michel-Ange dans tout ça. Dit comme ça, ça pourrait ne pas être si mal. Le scénario serait même plutôt intéressant. Seulement je ne sais pas, il y a quelque chose dans sa réalisation qui ne m’accroche pas. L’enquête est pourtant rondement menée. Notre prévôt et son lieutenant avancent d’indices en indices et en tirent des conclusions. Mais c’est presque un peu facile. Et puis, on a plein de petites choses qui parasitent un peu tout cela. La maladie du prévôt par exemple, l’histoire de son lieutenant également. Alors tout ceci trouvera peut-être son sens dans le tome 2, mais pour l’heure, le sujet aurait pu être traité de manière plus efficace et plus intéressante. Et Michel-Ange dans tout ça ? Je veux dire, c’est tout juste si on l’a aperçu. Du coup, j’ai du mal à comprendre son importance dans l’histoire.



Cela dit, on ne pourra pas accuser cette BD de manquer de suspens ! C’est qu’on nous amène plein d’interrogations quand même.



Niveau dessins, j’aurais tendance à dire que c’est assez inégal… Autant les décors sont très bien réalisés, avec beaucoup de détails ; autant les visages des personnages sont assez réalistes et expressifs lorsqu’on les voit en gros plans ; autant dès qu’ils s’éloignent, ils deviennent approximatifs. Je sais bien que l’éloignement rend les choses un peu plus floues, mais à ce point-là, ils m’ont apparus comme presque bâclés. J’avais l’impression que le dessinateur avait juste pris un crayon, fait un point de couleur à un endroit, l’air de dire « tenez, regardez, y’a un bonhomme là ».



Bon, ce n’est pas si mal comme BD, hein. Mais je ne crois pas que je lirai la suite.

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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Explora, la collection de BD de l’éditeur Glénat, ne pouvait qu’accueillir le plus grand explorateur du XIII éme siècle, le vénitien Marco Polo. Le devisement du monde, ou Livre des merveilles, dicté à un écrivain pisan alors que Polo était dans une prison génoise, paraît encore aujourd’hui à peine croyable. Le voyage aller jusqu’en Chine s’est étalé sur trois ans de 1271 à 1274 à travers le Moyen-Orient et l’Asie centrale, alors dominé par l’Empire Mongol.

Ce récit sert de trame aux auteurs, qui ont toutefois choisi de mettre en avant des passages spectaculaires, comme le combat contre les Caraunas, peuple des montagnes usant du naphte pour perdre dans la fumée ses ennemis, ou la découverte des propriétés de la laine de roche. Ils inventent à Polo un compagnon mongol : Sübötei.

Les aventures de Polo, de son père, Niccolo, et de son oncle Maffeo, permettent ainsi de reconstituer un voyage où l’imagination n’est pas loin. Ce qui d’ailleurs a d’emblée à l’époque commencé à semer le doute sur la véracité de l’histoire du voyageur. Débat toujours en cours.

L’album est accompagné d’une annexe très bien faite, qui permet de remettre de l’ordre dans tout cela. Un seul regret : que le graphisme soit si banal qu’on croirait celui d’un dessin animé standard.
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Le Triangle secret - Hertz, Tome 3 : Le frère..

Cet album est intégré au cycle Hertz, même si à mon sens les deux albums précédents seraient plutôt à considérer comme des one shot.

Didier Convard entraîne le lecteur dans la mémoire de la famille Hertz. Martin Hertz découvre les carnets perdus de son ancêtre André, ancien colonel de l'armée française au XIXème siècle. Ce tome est une enquête policière sur fond de mystère maçonnique. L'intrigue est prenante, et le propos brillant. On sent que Convard maîtrise l'art du suspense et du thriller historique. Le ton est sombre comme il sied à un bon polar, les dialogues sont fins. Les détails maçonniques distillés tout au long du récit, donnent une certaine épaisseur à l'intrigue.

Le dessin de Denis Falque est d'une excellente qualité, comme toujours. Les décors sont superbes, le travail de documentation a été une fois de plus poussé.

Toutefois, que le lecteur curieux n'y voit pas un éclairage nouveau sur les évènements du Triangle secret, mais bien une nouvelle histoire, inaugurant une série à venir.
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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Une jolie BD. Très bien dessinée et très intéressante, qui nous présente le voyage de Marco Polo à travers l'Europe et l'Occident. Des péripéties étonnantes et une bonne documentation pour finir.
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Marco Polo, tome 1 : Le garçon qui vit ses rêves

Lors d’un salon, l’enfant peut découvrir une collection, tourner les pages, mettre un visage sur des noms, déjà rêver. C’est ce qui est arrivé à notre François-Marie, grand amateur de BD -il y a moins à lire !- et qui est tombé en extase devant une collection éditée par Glénat : une collection qui retrace la vie de grands explorateurs, sans lesquels -il faut bien l’avouer- le monde ne serait encore qu’une vaste tache blanche. La collection Explora plonge le lecteur au cœur des expéditions de ces aventuriers fascinants, prêts à dépasser toutes les limites pour nourrir leurs rêves… et le nôtre !





On est littéralement séduit par la bonne qualité des références historiques de ces différents ouvrages.



Une fois de plus, la BD contribue de manière attractive et intelligente à révéler à un large public des faits parfois enfouis dans les oubliettes de l’Histoire officielle. Les différents scénaristes associent une très bonne connaissance du sujet à une narration plutôt classique mais au découpage et à la mise en images efficaces et attrayantes.



Outre la qualité du scénario qui propose derrière l’aventure pure et dure une réflexion intéressante sur les sens de l’Histoire, les séries bénéficient aussi de l’excellent travail des dessinateurs. Leur graphisme puise à la fois dans le classicisme et la modernité, avec une forme de rigueur indispensable dans des récits aussi précis historiquement. Sens du détail et lisibilité sont les forces d’un style qui ne sacrifie rien à la lisibilité et s’appuie souvent sur la plongée et la contre-plongée pour retranscrire graphiquement les émotions contradictoires des protagonistes.



Les dessins sont de pures merveilles. BRAVO !



Autant vous dire qu’en tant que professeur, j’ai plein d’idées d’exploitations ! Ces albums sont de vraies mines de trésors !







Des collections à découvrir, à lire en famille, à offrir !
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Versailles, tome 1 : Le crépuscule du Roy

absolument déroutant ! mais quand on aime Versailles…

une autre vision, une autre époque. De la BD surréaliste et inattendue.
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Neige - Fondation, tome 2 : L'Echarneur

Ce tome est absolument bien mieux que le précédent !



Le cadre apocalyptique imprègne une ambiance mortelle, et se prête donc a de la violence sans égard : Attention, pour public averti.



Certains survivants se cherchent encore un soupçon d'humanité, d'autres ont hélas déjà totalement abandonnés...et le Mal d'Orion menace tous les survivants...



Le rythme de cette BD est intense et soutenu jusqu'au bout !



une bon livre qui me donne envie de lire la suite.
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Gaston (2005), tome 15 : Gaffe à Lagaffe !

du bonheur sur papier !
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Sherlock, Tome 1 : Révélation

Je ne serai pas aussi sévère que la première critique qui a été faite.

Je lis peu de BD, je connais Sherlock Holmes en amateur, j'ai donc apprécié cette histoire.

Les auteurs nous proposent une version spéciale de la jeunesse de Sherlock, de ses premiers pas en tant qu'enquêteur.

C'est sympathique, le dessin est agréable, les personnages intéressants.

J'ai juste trouvé cela trop court. Il faut croire que c'est la taille habituelle d'une BD..moi je lis surtout des romans durant plusieurs heures/jours, alors la différence est frappante pour une "novice".

Je crois qu'à la base c'était un One shot, mais il existe un second tome. Et je pense malheureusement que les auteurs auraient pu s'arrêter là sans rien gâcher.
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Sherlock, Tome 2 : Les coquelicots du Penjab

Mais quelle suite décevante ! Ma critique du premier tome « Sherlock : Révélations » était un peu acerbe, ayant apprécié moyennement le livre à cause des petites erreurs et d’une grosse ficelle. Je rectifie : le premier tome est magnifique comparé au deuxième !



Là, ma critique sera plus douloureuse que la lame d’un scalpel vous ouvrant le ventre à vif.



Le jeune Holmes s’ennuie et flingue un verre de vin quand madame Hudson, visage squelettique faisant peur, vient lui annoncer que sa sœur a un problème. La brave dame, visage très rond, a perdu son chat (ce devait être la mère Michel)et Holmes lui assure avec force et conviction qu’il va le lui ramener, vendant sa peau avant de l’avoir récupéré. Notre détective qui s’occupe d’une disparition de chat ? Et oui !



Après une rapide enquête, il découvrira vite que le resto chinois du coin sert du félin au menu, à la place du lapin prévu. Ayant récupéré le gros minet vivant, il fera comme l’inspecteur Columbo et boira une tasse de thé avec le coupable, qui a d’autres activités que la petite restauration et le blanchissage de vêtements. Comme le gamin lui inspire confiance, le Chinois l’emmènera dans sa petite fumerie d’opium. Sûr que sa petite entreprise ne connaît pas la crise !



Et là, patatras, les scénaristes tombent dans le gros cliché de la mort qui pue en faisant fumer de l’opium à Holmes. Je pense qu’ils n’ont pas lu TWIS. Ils auraient dû, cela leur aurait évité une erreur pareille. Vite, un bûcher et des pieux pour les scénaristes.



Holmes appréciant les plaisirs de l’opium, il revient encore et encore à la fumerie ! Vas-y que je t'en rajoute. Quel exemple pour la jeunesse et quelle idée les lecteurs qui découvriront la bédé auront du détective. Une bien piètre opinion, c'est sûr.



Alors qu’il fumait en paix, Holmes est appelé par son ami Chinois qui lui montre le corps d’un autre fumeur, transpercé d’un poignard. Fumer tue, c’est bien connu.



« Il n’y a pas de doute, cet homme est mort ! » s’exclame Holmes en lui tâtant le poignet. Comment ? Il ne l’a pas déduit en découvrant le poignard enfoncé dans le cœur ? L’opium ralentirait-il ses brillantes facultés mentales, le faisant devenir débile ? A croire que oui.



Mauvais point aussi pour les scénaristes qui font soupirer le détective de bonheur lorsqu’il apprend que le Chinois va se débarrasser du corps dans le fleuve... Du jamais vu ! Et Holmes laisse faire ça ? Oui, sans problèmes. Sinon, il restait la solution du resto... Ce petit trait d'humour du Chinois fichera plus la trouille au détective que la perspective d'un cadavre soustrait dans les eaux froide de la Tamise. Je n'en reviens toujours pas.



Tout le reste de l'album est affligeant, aussi : Holmes qui se promène en Inde, vêtu de sa cape et de sa deerstalker, sans que cela se remarque. Le détective voyagera aussi à dos d’éléphant avec le même accoutrement, se déguisant juste sur le final. Il passe inaperçu, tout simplement. Ben voyons !



L’enquête avancera très vite, les scénaristes empruntant tous les raccourcis existants, pour finalement trouver le coupable et nous faire lire ses raisons. Heu, oui, d’accord. Tout ça pour ça ?



Le meurtrier avait ses raisons, je peux comprendre (entre deux bâillements d'ennui) mais je doute de son stratagème pour faire empaler des chiens de garde sur des pieux.



C’est d’un pathos éhonté. Et comme le disait James Bond lui même : "c'est une connerie !".



Pire : Holmes, après avoir été l’hôte du coupable et mangé à sa table, osera lui dire qu’il n’oublie pas qu’il est un assassin... Un peu tard, jeune homme ! Trop facile de le lui rappeler au moment où tu vas quitter l'Inde et alors que tu connais le destin de cet homme. Les scénaristes s'en tirent par une pirouette.



Si la suite est aussi pénible que ce deuxième opus, vous n’aurez pas besoin de pavot pour vous endormir. A conseiller aux insomniaques.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Roma, tome 1 : La malédiction

Cette série devait à l'origine comporter treize albums, chacun retraçant un épisode marquant de l'histoire de Rome.

Bien qu'elle soit un projet du talentueux et regretté Gilles Chaillet, elle m'a déçu.

Les changements de style d'un titre à l'autre sont déconcertants. Chaque album est en effet confié à un dessinateur différent, ce qui brise l'effet de familiarisation, d'accoutumance oserais je même dire, susceptible de nous rendre accro.

La caution sérieuse est censément apportée par Bertrand Lançon dans le carnet pédagogique qui accompagne chaque volume . Lançon se dit spécialiste du Bas Empire. ( Je n'aime pas ces expressions, Haut Empire, Bas Empire, car l'histoire n'est pas un toboggan). J'espère pour lui qu'il est plus savant sur cette période que sur la précédente, parce qu'il accumule des erreurs si grossières qu'on aurait du mal à les pardonner à un étudiant en histoire!

Le dernier clou dans le cercueil est enfoncé par l'album consacré à César Germanicus, que les Barbares s'obstinent à appeler Caligula. Tous les poncifs et toutes les caricatures liés au personnage s'y trouvent. On dirait du Suétone, en moins bien!

Pour que j'en arrive à un tel constat navrant, il faut vraiment que ma déception soit grande. J'accorde tout de même deux étoiles car tout n'est pas à jeter dans cette série. Ainsi, son fil rouge, le Palladium, est un talisman qui a réellement existé dans la religion romaine. La malédiction qui l'entoure selon les créateurs de la BD est si forte qu'elle semble affecter leur propre travail! Comment expliquer autrement un tel gâchis?!...

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Lucky Luke, tome 36 : OK Corral

Une histoire banale qui ne se démarque pas des autres, j'ai bien aimé le dentiste qui était assez drôle, j'ai passé un bon moment, un tome un peu plus sympa que ce que j'ai pu découvrir jusque là mais sans plus de surprise non plus. L'univers de Lucky Luke reste sympa avec cette ambiance far west.
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