Éric Fouassier

Éric Fouassier se penche sur la mort mystérieuse du roi Charles 9. Bien que l'enquête relève de la fiction, elle reste probable. L'intrigue commence avant cet incident, où nos deux protagonistes, le chevalier d'Amboise et Héloïse, se rencontrent lors d'un jeu de paume et tombent amoureux. Ils sont réunis à nouveau en raison de l'émissaire italien blessant le Chevalier Amboise, suivi du potentiel meurtre du roi.

Le mystère s'épaissit, mais certains faits sont courus d'avance, et le lectorat aura la satisfaction d'avoir deviné ou compris certains éléments de l'intrigue. La romance entre nos deux protagonistes est romanesque, influencée par l'amour courtois et le respect, sans réduire la femme à un corps objet de désir. Héloïse s'engage dans l'enquête avec son intelligence et sa connaissance, sans être écrasée par son partenaire masculin.

Le seul point négatif est le dénouement qui est prévisible. Le Chevalier Amboise réunit ses suspects dans une pièce à la manière d'Hercule Poirot, un sympathique petit clin d’œil. Les explications ne sont pas aussi efficaces que celle de notre célèbre détective.

Malgré quelques difficultés techniques, j'ai apprécié cette écoute vivante et plaisante. J'ai hâte de voir le Chevalier Amboise dans une nouvelle enquête, d'autant plus que Vincent Violette est le narrateur de la suite.

Mon avis détaillé :
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La monarchie de juillet sert de fond historique à cette super histoire policière. On y découvre la naissance de la police scientifique et de nombreuses découvertes ou inventions du dix-neuvième siècle.

Le style n’est absolument pas pompeux, mais fluide et agréable !

Valentin Verne est un inspecteur hors pair, pour le moins atypique, et son histoire le rend terriblement attachant.

J’ai dévoré ce roman et je le conseille.

J'ai pu emprunter la suite du bureau des affaires occultes, j'avais envie de lire un petit roman historique je l'ai donc rapidement lu, d'autant plus que dans celui-ci il est un peu question de spiritisme, de disparition, de médium il ne m'en fallait pas plus.



J'aime toujours autant suivre Valentin Verne et j'ai préféré lire cette enquête qui du coup va plus vite que la précédente qui est plus introductive au niveau de la mise en place de l'histoire et de ce fameux bureau des affaires occultes également.



J'ai aimé suivre le cadre et l'époque de cette enquête également, avec cette disparition ou un médium propose son aide moyennant bien entendu finance de la part d'une famille plutôt aisée et crédule.



Il y a aussi bien entendu le Vicaire qui entre en jeu et Valentin qui va continuer sa poursuite de celui-ci via différentes personnages, cette ambiance un peu glauque participe aussi au récit ou au final j'ai plus aimé le cadre que la résolution de l'enquête.



Cela se lit cependant très bien et vite pour un historique et je lirai à nouveau avec plaisir cet auteur.

Première lecture du mois de Février, j'avais envie de me plonger dans un policier j'ai donc opté pour le premier tome du bureau des affaires occultes.



Quelle claque ! J'ai beaucoup aimé ma lecture qui était très addictive. J'ai interverti entre lecture audio et lecture papier et franchement c'était envoûtant.



C'est mon premier roman de l'auteur et il est vrai qu'il a un don pour mener les gens en bateaux. La chute de ce roman m'a vraiment laissé sur le cul c'est le cas de la dire, je ne l'avais pas du tout vu venir.



Tout est vraiment super tant au niveau de l'écriture que de la trame. La seule chose qui m'a dérangé c'est en ce qui concerne les passages "le journal de Damien" j'ai beaucoup de mal avec les actes de violence tant sexuel que physique par moment c'était difficile de lire les actes atroces que le vicaire faisait subir à ce jeune orphelin.



Mais sinon une très belle découverte je ne tarderai pas à lire le deuxième tome des aventures de Valentin Verne !



C'est un 4,5/5 pour ce roman

C’est avec une grande joie que j’ai retrouvé le policier en charge des affaires occultes, Valentin Verne. Ce second tome de ses aventures est à lire à la suite: je ne pense pas qu’il soit possible de le lire indépendamment.

En effet, Valentin est toujours à la chasse au Vicaire, le psychopathe qui l’a kidnappé, entravé dans une cage dans une cave et violé pendant des années. Sa vie professionnelle est compliquée par des collègues jaloux et une instabilité de gouvernance, l’époque étant elle-même fort compliquée. Sa vie personnelle est aussi peu stable, et son amie, la belle actrice Aglae, consciente des traumatismes qui le hantent, va tout faire pour l’aider à faire ses choix.

Ce volume est à la hauteur du précédent, les personnages sont toujours aussi bien campés et les hésitations et tergiversations de Valentin font mal au coeur, tant ce jeune est brisé par les maltraitantes dont il a été victime. L’enquête principale - la chasse au Vicaire - et la secondaire - sur l’occultisme - sont toutes les deux prenantes et sans temps mort, et les références historiques sont magistrales. J’ai encore passé un très bon et long moment avec ces personnages attachants et réalistes.

Paris, années 1830. L’inspecteur Valentin Verne est propulsé à la brigade de la sûreté pour travailler sur une enquête impliquant le suicide d’un homme influent. Suicide qui n’en est d’ailleurs peut être pas un. La perspicacité de Valentin va le conduire dans les milieux de la politique et du pouvoir et cela pourrait bien lui causer quelques ennuis.

J’adore les policiers historiques, et si on associe les prémices de la police scientifique, tous les ingrédients étaient sur le papier réunis pour que je sois conquise. Et je l’ai été !!! Coup de cœur pour cette lecture. Le tout début a été un peu périlleux car il y avait de nombreuses notes de bas de page de l’auteur pour expliciter certains termes de l’époque mais c’était nécessaire. J’ai adoré l’ambiance historique, bien documentée notamment sur le plan politique, la plongée dans les bas fonds de la capitale, les cercles de jeux, les lieux de prostitution. On peut trouver quelques longueurs mais il s’agit d’un tome 1 et l’auteur se doit d’introduire les protagonistes, notamment Valentin dont j’ai beaucoup aimé la description. J’ai eu tendance à le visualiser sous les traits du Sherlock Holmes incarné au cinéma par Robert Downey junior, notamment pour sa tendance à se tirer in extremis de tous les mauvais pas. Un personnage féminin intéressant et travaillé également avec Aglaé. C’était un déchirement pour moi de quitter ma lecture, tant par mon attachement aux personnages que par le suspense de l’enquête. La résolution de l’enquête policière m’a bien plu sans toutefois me retourner autant le cerveau que les démons personnels de Valentin Verne. Je reconnais qu’un ou deux twists m’ont estomaquée. Je lirai avec grand plaisir le tome 2.

Depuis quelques temps je suis de plus en plus tentée par les romans et polars historiques. J'avais notamment adoré Les Suppliciées du Rhône de Coline Gatel, et sa suite, et j'adore les romans de

Kate Mosse.



Je me suis donc laissée tenter par celui-ci que j'avais vu plusieurs fois passer sur Booksta.

J'ai beaucoup beaucoup aimé!

L'auteur nous plonge dans un Paris en plein changement, marqué par la révolution et les Journées révolutionnaires de juillet.

Le roman se divise en deux voix. D'une part celle

d'un jeune enfant, prisonnier de celui qu'on appelle

Le Vicaire. Et d'autre part celle de Valentin, jeune

policier qui traque justement Le Vicaire et en a fait

son unique objectif.

Valentin se voit confier par ses supérieurs une

enquête troublante, le suicide d'un jeune homme

issu d'une famille riche et puissante et qui va

l'amener à de sombres découvertes.



Ces deux enquêtes menées en parallèle vont nous

permettre de découvrir le personnage bien construit

qu'est Valentin.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue et je n'ai clairement pas vu venir le dénouement!

J'étais prête à me lancer rapidement sur le tome 2

mais quelques retours négatifs m'ont un peu

refroidie…

N'hésitez pas à me partager votre ressenti sur cette

saga !

Si vous aimez l'Histoire, ce polar vous comblera. Si vous n'aimez pas l'Histoire, ce polar vous la fera aimer.

La liberté guidant le peuple étant l'un de mes tableaux préférés, je ne pouvais que me laisser tenter par un roman qui se passe dans la période qu'il représente. Le Paris de 1830 nous est ici formidablement décrit. La révolution de Juillet, le Paris de Victor Hugo, Baudelaire ou encore Stendhal. Roman passionnant de bout en bout. De l'histoire à l'Histoire. Une enquête policière pas comme les autres mais formidable. Bien construite et menée. On apprend énormément de choses, entre autres les avancées scientifiques de cette époque. Le fait de croiser quelques personnalités historiques ayant réellement existé y ajoute un plus selon moi. On sent un vrai travail de recherche jusque dans les notes de bas de pages, qui en rajoutent encore plus à la qualité du livre et à l'immersion dans l'histoire et dans l'Histoire. Vous voulez une enquête efficace ? Vous voulez des bons personnages ? Vous aimez l'Histoire ? Vous voulez connaître Paris du XIXè siècle ? Ou peut-être tout ça en même temps ? Dans ce cas, ce roman est pour vous !

Pour le dire simplement : ce livre est super !

Un livre qui allie aussi bien le polar que l’historique, comment ne pas aimer ?

J’ai trouvé ce mélange de qualité et apportant une véritable valeur ajouté à la lecture.

Nous sommes plongés dans le sombre Paris du 19ème siècle à une période de grandes découvertes et de grands changements politiques

On apprend ou découvre les mœurs, la politique, le développement de la ville et aussi beaucoup sur les découvertes scientifiques et médicales du moments (grande période pour la science).

Mais, restons focalisé sur l’essentiel : le crime !

Car c’est une belle intrigue que celle où l’on a un suicide dont la victime ne voulait pas se suicider et qui pourtant se jette toute seule d’une fenêtre devant sa propre mère.

Comment, pourquoi, dans quel but ?

Là son les premières questions que l’on se pose et qui vont être lentement mais surement éclaircie.

Et il y surtout la découverte de Valentin Verne qui de prime abord semble assez simple et lisse comme personnage.

Que ne ni, il est d’une richesse incroyable !

Et cerise sur le cocotier, Le Vicaire, ce monstre caché dans l’ombre et que l’on découvre en même temps que l’on en apprend plus sur Valentin.

Un lecture enrichissante et divertissante que je conseil évidement

Presque un coup de cœur donc c’est un 4.5/5

Peu après les 3 Glorieuses, Paris est encore toujours agitée par des courants opposés, entre Carlistes, partisans de Charles X, Républicains, qui se sentent spoliés par l’accession de Louis Philippe au trône. Valentin Verne, un jeune inspecteur, aux méthodes parfois peu orthodoxes, est réquisitionné par la brigade de la Sûreté, fondée par Vidocq, afin d’enquêter sur un étrange suicide, celui de Lucien Dauvergne, fils d’un député qui s’est soudainement défenestré lors d’une importante réception. Tous les témoins s’accordent sur le brusque changement d’attitude de Lucien, son regard vide… En déroulant le fil de son enquête, Valentin s’approche de cercles politiques opposés à la Monarchie de Juillet, s’attirant ainsi des inimitiés…

En parallèle, le jeune homme reprend une affaire laissée de côté par le décès de son père et qui semble concerner au premier plan un jeune garçon de sa connaissance : trouver le Vicaire, un violeur et tueur d’enfants.



On apprend beaucoup, grâce à ce roman, sur le contexte de 1830, sur l’échec de la Restauration, l’arrivée au pouvoir de Louis-Philippe et les espoirs déçus des Républicains. On y croise des personnalités éminentes de l’époque. Tout ça restitué d’une manière remarquable, et bien documentée. Le mélange de la petite histoire avec la Grande est fluide, et on se voit bien remonter le temps, à travers ce Paris double, luxuriant dans les hautes sphères, bien plus sombre chez les petites gens.

L’intrigue, quant à elle, est menée par un personnage un peu étrange, un peu en marge, mais attachant ; elle est équilibrée, oscillant entre l’enquête officielle de Valentin et sa traque personnelle, pleine de rebondissements, avec un côté très actuel aussi, et parfois très dure… Vous l’aurez compris, je suis sortie plutôt enthousiaste de cette lecture…

Ce récit nous transporte dans le Paris de Victor Hugo, sous le début de règne de Louis-Philippe , fragilisé par des revendications révolutionnaires ou bonapartistes. Notre jeune héros, inspecteur féru de sciences, va enquêter sur une série de suicides suspects frappant la haute bourgeoisie.... L'auteur a su adapter son style et son vocabulaire à l'époque, donnant au lecteur le sentiment de se plonger dans un ouvrage classique. La peinture du Paris du dix-neuvième siècle est réussie et instructive car fort bien documentée. On peut présumer que l'on assiste à la naissance d'une série, et on attend avec impatience les prochaines aventures de Valentin Verne.

Le Bureau des Affaires Occultes, publié par les éditions Albin Michel en 2021, a remporté un franc succès et a été couronné par plusieurs prix littéraires dont le prix Maison de la presse, le prix Griffe noire du meilleur polar historique de l'année, prix Lire sous les étoiles. La langue d'Eric Fouassier est musicale, riche d'un vocabulaire choisi, même dans les moments de tension dramatique: "Affronter sa peur...Il s'y était préparé dans sa tête. Il se croyait suffisamment fort pour s'arracher au piège. Mais là, il ne sait plus. Il n'arrive plus à faire émerger la moindre pensée cohérente du chaos qui règne sous son crâne. Un froid glacial s'est emparé de lui. Qui lui liquéfie les os." (Pages 11-12)...Des phrases qui se débitent à vive allure, entraînant le lecteur dans une sorte de frénésie irrépressible: "Pris de vertige, le jeune garçon a dérivé entre les baraques, les tentes et les tréteaux dressés. désemparé, irrésolu. Incapable de discerner le moindre visage dans cette marée humaine qui lui semblait constituée d'un seul bloc. Il aurait voulu qu'une main secourable se tende, mais personne ne lui prêtait attention. Nul ne remarquait son masque hagard et ses mains maculées de boue." (Page 13).



Valentin Verne, détaché à la Sûreté en raison de ses qualités "à la fois fiable, discret et qui ne puisse être soupçonné d'avoir un quelconque parti pris politique", pour une mission délicate: enquêter sur le soi-disant suicide du fils du député Charles-Marie Dauvergne, homme distingué. Bien que Valentin se soit donné pour but de coincer celui qu'il poursuit depuis des années et qu'il surnomme le Vicaire, Valentin ne saurait refuser une offre qui, de toute façon, a déjà été entérinée en haut lieu.



Détails intrigants: le jeune homme qui se défenestre sous les yeux de sa mère au cours d'une fête, arborant un sourire extatique. Curieux, pour un suicidé!! Cette mort suspecte aurait-elle un rapport avec un groupuscule soupçonné de conspiration républicaine, se réunissant aux Faisans Couronnés, crime grave sous le règne de Louis-Philippe, le roi bourgeois faussement débonnaire? Très vite, Valentin se dit que l'affaire Dauvergne "s'annonçait plus complexe que prévu et il commençait à se demander, non sans une certaine appréhension, jusqu'où risquaient de l'entraîner ses obscurs méandres." (Page 71).



C'est alors que survient une seconde mort suspecte: le sieur Tirancourt, voyageur de commerce et bonapartiste notoire, s'est donné la mort dans une maison galante. Il a fracassé toutes les glaces de la chambre à l'aide d'un chandelier, a menacé sa compagne avec un pistolet avant de se donner la mort. Avant de succomber, Tirancourt a prononcé cette phrase étrange: "ce sont les miroirs qui m'ont obligé."



Valentin pressent que cette mort suspecte pourrait avoir un lien avec le "suicide" de Lucien Dauvergne, mais lequel? Serait-ce un mobile politique? Mais d'autres questions cruciales accaparent le jeune inspecteur: qui s'est introduit dans son cabinet secret et pourquoi? Celui qui a tenté de l'assassiner dans la rue, à la tombée de la nuit, aurait-il maille à partir avec le Vicaire?



Autant de questions auxquelles valentin devra répondre avec la plus grande prudence s'il veut conserver la vie et résoudre l'affaire des suicides mystérieux. Car le danger guette à chacun de ses pas dans les venelles sombres et crasseuses de la capitale occulte...



Le Bureau des Affaires occultes propose une intrigue complexe qui mêle l'affaire des suicides suspects au trafic de l'homme surnommé Le Vicaire. Complexité facile à suivre grâce aux dialogues constructifs, aux passages narratifs permettant de nouer les fils entre eux.



Eric Fouassier mêle habilement fiction et réalité historique afin de donner un aperçu le plus juste possible de la police de l'époque: "Le temps de Vidocq et de ses sbires est révolu. Il est assurément possible de faire œuvre de bonne police avec des gens parfaitement intègres" (Page 37), des dernières avancées de la médecine légale encore très rudimentaire: "J'ai toujours eu un goût prononcé pour l'étude et il me semble qu'un enquêteur digne de ce nom ne peut négliger certaines avancées scientifiques. J'ai eu le bonheur il y a deux ans de suivre quelques cours de toxicologie du professeur Orfila ( professeur de médecine légale à la Faculté de Paris, auteur d'un Traité de Médecine Légale, devenu à l'époque l'ouvrage de référence en la matière). (Page 53).



Le +: l'art de la mise en scène grâce à des mots choisis, des enchaînements judicieux: "Le soleil commençait tout juste à percer l'épaisse couche de nuages. Sur la rive opposée, en contrebas des Tuileries et du Louvre, une lumière pâlichonne baignait le port Saint-Nicolas. Le lieu fourmillait déjà d'activité. Tout en poursuivant son chemin, Valentin suivit des yeux l'agitation des mariniers et des portefaix qui s'affairaient sur la rive boueuse, ainsi que l'embarquement des premiers passagers à bord du coche d'eau desservant Chaillot, Auteuil et Javel." ( Pages 34-35).



Le Bureau des Affaires Occultes est un roman passionnant par son érudition discrète, son assise historique solidement documentée, peu importe le sujet traité, son intrigue habilement menée, ses personnages intéressants. 356 pages au cours desquelles on ne s'ennuie pas une seconde.
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L'éternel effet des prix littéraires ! Sans ce dernier, aurais-je acheté ce roman ? La réponse est non. Me serait-il venu aux oreilles par un effet de bouche à oreille de lecteurs enthousiastes ? Je ne crois pas, car "Le bureau des affaires occultes" est loin d'être le polar historique de l'année. On peut même se poser la question parmi quels autres romans, le jury du prix Maison de la Presse 2021 l'a t-il choisi ? Néanmoins ce livre n'est pas désagréable à lire et annonce tout simplement la naissance d'une longue série d'enquêtes à venir. Longue vie donc à l'inspecteur Valentin Verne. Attention à l'auteur éric Fouassier dans l'imagination de ses trames futures, car là, dans ce tome 1er, on est très loin de ce qu'annonçait la 4e de couverture. La série de morts étranges donne une enquête plan-plan, des scènes vraiment téléphonnées et une solution ou résolution policière pour le moins quelconque, voire tirée par les cheveux. Où est donc cette science qui progresse que l'on retrouve par exemple dans les oeuvres de Caleb Carr ? L'utilisation du personnage de Vidocq ne me semble pas très réussi. Autre remarque. Pourquoi les auteurs contemporains à l'image de Niklas Natt Och Dag (dans 1793) veulent absolument que les rues des villes européennes du XIXe sentent l'urine ou les déjections à tout va ? Je m'arrête là pour ne pas spoïler et je poursuis avec le côté plus positif de ce polar : le passé du jeune inspecteur Verne. Récit pas mal amené et nous avons là ce qui sauve le roman et qui a probablement plu au jury Maison de la Presse, même si je déplore que les auteurs contemporains ne trouvent attrayant que la pédophilie pour appâter leurs lecteurs. Je surveillerai peut-être la sortie de la prochaine enquête de ce Valentin Verne, mais avec prudence.

Ce roman historique prend place au début de la monarchie de Juillet. Les républicains n'ont plus le droit de s'exprimer une fois la révolution confisquée par les orléanistes. En cet automne 1830, on suit les aventures d'un jeune inspecteur aux moeurs, au passé douloureux et mystérieux. On devine vite que la quête de Valentin va sous-tendre la série. Je trouve d'ailleurs cela un peu dommage de probablement limiter la série en construction à l'arrestation du Vicaire. J'espère me tromper.

La façon dont le héros déjoue des tentatives de meurtre me paraît aussi très artificielle - par exemple, devinant un guet-apens probable on apprend au moment dudit attentat qu'en fait le héros s'était rendu sur les lieux plus tôt dans la journée pour préparer le terrain... ficelle beaucoup trop grossière à mon goût. J'ai été agacée par plusieurs aspects du livre, dont l'utilisation du personnage de Vidocq, qui a pris sous son aile ce jeune blanc bec en qui il voit un "justicier". Bref, plusieurs passages m'ont gênée.

Cela dit, je lirai probablement la suite.

Nous sommes au début du XVIe siècle, Héloïse Sanglar qui tient une apothicairerie rêve à son amoureux le Chevalier Bayard, parti combattre en Italie. Mais pendant ce temps, trois alchimistes renommés sont retrouvés assassinés, le front gravé de caractères étranges et Anne de Bretagne, reine de France semble elle aussi visée, victime de menaces de mort.

C'est dans ce contexte que la reine va faire appel à Héloïse, réputée pour ses savoirs et son intelligence , afin de résoudre cette énigme et faire échouer ceux qui tentent de mettre en péril le trône de France.

Accompagnée d'un chevalier bourru mais au cœur valeureux, Héloïse, au fur et à mesure de ses découvertes qui l'entrainent au travers le royaume sur les traces de maîtres-verrier, va devoir faire face à de nombreuses menaces, qui mettront en péril sa vie mais aussi ses sentiments.



Ce roman est un véritable mélange des genres. Une pincée de romanesque et d'amour, une dose d'aventure et de chevalerie, une louche de chasse au trésor et de résolution d'énigmes et un chouïa de violence et de méchants. Sans oublier pour arroser le tout, un subtil roman historique qui fourmille d'informations sur l'époque : histoire, nourriture, vêtements, mœurs avec la place peu enviable des femmes ,sans oublier l'utilisation des plantes médicinales.



J'ai passé un agréable moment. Je me suis laissée porter par la traque et l'histoire nous plonge dans un autre siècle. Avec le mélange des genres, l'auteur séduit un large panel de lecteurs, les férus d'histoire et les fleurs bleues y trouveront leur bonheur mais néanmoins, il faut avoir le cœur un peu accroché, car certaines scènes de combats peuvent être violentes et détaillées.



Ce roman est un deuxième tome, on le ressent à la lecture mais cela n'a aucune incidence, au contraire cela pousse à vouloir découvrir les premières aventures d'Héloïse et de Bayard intitulé "Bayard et le crime d'Amboise" , ce que je ferai dès que possible .

📚 Et alors, ce livre ? 📚



« Le mal a ceci de particulier qu’il ne possède aucune limite. »



« Il faut toujours se glisser dans l’ombre de son ennemi avant de le frapper. »



Ce livre est la suite du "Bureau des Affaires occultes".



Nous retrouvons Valentin Verne, dans un véritable jeu de piste dans ce Paris du XIXème Siècle.

L'histoire est addictive, historique, scientifique et sociale.

Valentin mène deux enquêtes, l'une est professionnelle et l'autre plus personnelle, il traque encore et toujours cet être abject qu'est le vicaire.

J'aime les romans historiques, nous y croisons souvent quelques personnages connus, là, en l'occurrence il s'agit du célèbre Vidocq.

En sillonnant Paris en compagnie de notre inspecteur, nous visualisons les costumes, redécouvrons les vieux métiers disparus, un petit cireur de chaussures, et avec lui réentendons le parler d'autrefois.

«Bien le bonjour chez vous ! Et soyez pas trop vachard avec le tout-venant de la racaille. Quand ceux d'en haut s'remplissent les poches, il faut bien qu'ceux d'en bas jouent d'la pogne pour les alléger un peu. Tant qu'y a pas mort d'homme» !

Un polar passionnant, aucun temps mort, pas le temps de s'ennuyer, nous sommes happés de la première à la dernière page.



📙 Bonne Lecture à vous tous 💛

Polar historique- spiritisme- 19 ème siècle.

Nous retrouvons Valentin Verne ainsi que la jeune actrice Aglaé avec qui il est très maladroit. Il sera secondé d'un jeune collègue Isidore pour l'aider au bureau des affaires occultes. Il est toujours à la recherche du Vicaire qui joue avec lui. En seconde intrigue ou intrigue parallèle, il va devoir démêler les agissements d'un médium; c'est un veuf récent qui vient de perdre sa fille qui se réfugie dans le spiritisme.

Ce nouvel opus est plus sombre, plus sadique avec toujours le côté historique très bien documenté.

On imagine les quartiers de Paris et la vie parisienne de l'époque.

On connait mieux le Vicaire mais il manque encore une pièce du puzzle. Vivement le troisième tome.

Un livre qu'on ne lâche pas.

Palpitant.

Écouter ce tome dans la ville natale d'Anne de Bretagne avec la voix de Vincent Violette et les mots d'Éric Fouassier a été une expérience extraordinaire. Le musée de Nantes a enrichi ma compréhension de l'histoire, confirmant la précision des détails fournis par l'auteur. Comme le premier tome, celui-ci utilise des formulations et des mots d'époque pour une immersion totale. Les personnages sont vivants et bien différenciés, tant physiquement que psychologiquement.

En résumé, ce deuxième tome est encore meilleur, avec une intrigue plus aboutie et des personnages plus développés, offrant un délice de découverte de Nantes, la ville natale d'Anne de Bretagne.
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Voici le deuxième opus de la série "le bureau des affaires occultes", conduit par son inspecteur Valentin Verne.



Pour ma part j'ai adoré ce roman, une meilleure impression que le premier de la saga. Sans le dénigrer évidemment.

On voyage une nouvelle fois dans le temps, avec la monarchie de juillet. Je trouve cela intéressant de se balader dans l'histoire de notre pays, à travers les yeux d'un personnage de cette époque. Avec de nombreuses découvertes faites en leur temps, qui nous semble tellement loin à l'heure d'aujourd'hui.



Un roman très bien construit, qui s'articule principalement sur l'enquête d'Orval, ainsi que la traque du Vicaire. Une multitude de rebondissements concernant ses deux enquêtes qui met notre héros dans tous ces états.

Je vous conseille vivement la lecture de celui-ci.

Cela faisait très longtemps que cet auteur me faisait de l'oeil.

Enfin, façon de parler...

Les Affaires Obscures ont gagné lors de ce 3e opus.

Je craignais trop de rencontrer des réalités historiques à foison, mais pas du tout.

Jusque quelques détails ou références.

Il faut avouer que cette période historique m'a toujours ennuyée, je ne sais pas pourquoi, je n'accroche pas...

Un bon thriller, haletant, avec une fin originale et bien claire (j'emploie à dessein ce terme car de plus en plus souvent, les fins d'ouvrages sont absconses et imparfaites, voire incroyables).

J'ai adoré cette immersion dans ce Paris, avec le célèbre Vidock qui aide Valentin le policier, sans oublier Aglaë.

C'est tellement bien retranscrit qu'on se croirait presque à cette époque, dans ce Paris marécageux et bien embrouillé.

L'intrigue tient bien la route, les personnages sont cohérents, non rien à dire de négatif.

J'ai aimé la trogne décrite par l'auteur du père épouvantable d'Aglaë, avec ses comparses aussi avinés et abrutis que lui.

J'ai apprécié également l'histoire d'amour des deux tourtereaux, platonique hélas pour la jeune femme, qui est au point mort en raison de l'enfance plus que traumatique de Valentin. Mais elle saura avec délicatesse et douceur l'amener à l'amour physique.

C'est une belle scène.

Voilà.

Lisez-le, ce divertissement devrait vous plaire.