Éric Fouassier

Dans ma quête de romans policiers se déroulant au XIX° siècle, j'ai retenu celui-ci à cause de son titre ; "Le bureau des affaires occultes", y a pas à dire, ça en jette.



L'intrigue ne renouvelle pas le genre, loin s'en faut, mais l'ambiance de la France d'une autre époque est bien retranscrite. Le mystère n'a pas totalement tenu ses promesses. Un twist majeur est aisément prévisible et trop de pages y sont consacrées.



Je n'ai pas trouvé intéressants les chapitres où la jeune femme prenait le rôle de protagoniste. C'est un personnage sympathique (et charmeur), mais je préfère quand on suit seulement Valentin, jeune policier au grand potentiel.



Le tome 2 sort prochainement et je le lirai avec plaisir.

Ayant entendu de bons éloges sur ce livre, je l'ai pris en audio chez Lizzie.



Mon avis ne sera pas aussi catégorique que la majorité de ces lecteurs car je l'ai trouvé long ... le mystère du suicide apparait assez rapidement dans nos têtes et a la fin de nombre de rebondissements m'ont un peu lassée ...

De même, à plusieurs reprises la même technique du personnage qui est perdu et sauvé au dernier moment est un peu trop redondant à mon goût et prévisible par conséquent.



En revanche, j'ai apprécié l'époque choisie que je connais peu et qui est peu souvent utilisée dans les romans historiques. Les descriptions sont empruntes de réalisme qui nous font voyager au XIXeme siècle.



Le narrateur de cet audio n'est pas très convaincant non plus, ses changements de voix pour chaque personnage et surtout celui des femmes nous donne envie de rire plutôt que d'écouter. Je pense qu'il faut faire preuve de plus de neutralité, de simpliité dans la lecture.

Suite et fin des péripéties du bureau des affaires occultes

Paris début 19 eme, une épidémie de choléra fait rage dans ce climat politique français plus que tendu et incertain ou une série de cadavres retrouvés mutilés risquent d’accentuer la névrose collective

Un ouvrage indispensable qui fait toute la lumière sur le passé de l’inspecteur Verne, tout autant que sur celui d’Aglaë

Les révélations qui nous sont faites sont totalement inattendues et magnifiquement bien pensées.

Même si le démarrage est un peu poussif, l’ensemble est superbement bien construit, l’auteur s’appuie sur des faits historiques avères qu’il narre avec brio, il a de plus une maîtrise parfaite des sujets sur lesquels il tisse son histoire

C’est un puit de sciences autant en méthodes policières de l’époque, qu’en terme médical ou pharmaceutiques

Tous les détails que l’auteur mentionne sur la région Seine-et-Marnaise, dont je suis originaire ont accentués mon engouement et m’ont donnés un attrait supplémentaire à la lecture

Et puis la petite touche supplémentaire avec le personnage de Vidocq qui joue un rôle à part entière cette fois ou encore l’intégration de George sand qui s’initie dans l’histoire, étoffe un peu plus l’ensemble pour le rendre totalement addictif

Un ouvrage comme les deux précédents, un mi-chemin entre le roman policier, et le roman historique, qui conclut magnifiquement la trilogie de Valentin Verne

Malgré quelques réserves issues de la lecture du premier tome, j’avais tout de même l’envie de continuer à suivre les enquêtes pas banales de Valentin Verne, le chef du Bureau des affaires occultes à Paris. Secondé cette fois-ci par un assistant, Isidore Lebrac, et toujours douloureusement épris de la comédienne Aglaé Marceau, Valentin se voit confier une enquête nimbée de spiritisme et de mort, tout en poursuivant personnellement le fantôme du Vicaire, son âme damnée.

Je dois reconnaître à l’auteur son art à manier le style littéraire feuilletonesque propre à l’époque à laquelle se déroule l’intrigue. Même si j’ai deviné un bon nombre des détours romanesques de l’histoire, j’ai apprécié retrouver l’esprit chevaleresque de V.V. et sa ténacité à clore ses dossiers. Et ne serait-ce que pour savoir si l’amour charnel pourra enfin réunir Valentin et Aglaé, je rembarque assurément pour le troisième tome.

Tandis que Valentin poursuit sa recherche du Vicaire qui le nargue, le bureau des affaires occultes est sollicité dans une affaire de spiritualisme.



Ce deuxième tome est tout aussi prenant que le premier même si, encore une fois, l'enquête du bureau des affaires occultes est secondaire par rapport à la quête personnelle de Valentin. Nous retrouvons Vidocq, mais nous aurons aussi le plaisir de croiser Daguerre et Alfred de Musset entre autres. L'auteur continue de parfaitement ancrer son intrigue dans le contexte, aussi bien politique que culturel de l'époque.

Le personnage de Valentin est de plus en plus attachant, et la jeune Aglaé est également étoffée dans ce tome.



Vivement la sortie poche du troisième opus !

Les nuits de la peur bleue est le troisième tome du Bureau des affaires occultes d'Eric Fouassier, roman policier et historique.

Il n'y a aucune difficulté à commencer par ce troisième tome. Celui-ci a sa propre histoire qui ne demande pas de connaitre le fond des deux autres tomes. Et quand il y en a besoin Eric Fouassier nous donnent des informations simples qui permettent la fluidité du récit.

Nous sommes à Paris en 1832. La monarchie de Juillet est installée depuis le 9 Juillet 1830. Louis Philippe 1er est intronisé roi des Français et Casimir Périer est à la tête du ministère..

François Vidocq est chef de la sûreté. Dans celle -ci se décline le bureau des affaires occultes. A la tête de ce bureau l'inspecteur Valentin Verne secondé par Aglaé Marceau et deux personnages étranges , Tafik ancien mamelouk et L'Entourloupe ancien escroc repenti.

Au printemps 1832 sévit une épidémie de choléra, la peur bleue. Au milieu des morts que répand l'épidémie une série de meurtres dans le quartier Saint Merri. Les victimes sont poignardées avant d'être amputées d'un organe.

Ce roman policier est une uchronie s'insérant parfaitement dans la réalité historique.

Et comment ne pas voir des ponts avec l'épidémie de Covid ?

Infection ou contagion ? doit -on confiner ? Que dit la science. ?

Sous couvert d'une énigme policière Eric Fouassier traite d'un sujet passionnant : une épidémie face à la science , la politique et l'avidité humaine.

Valentin Verne est un digne émule du Nicolas Le Floch de Jean François Parot.

Un excellent moment de lecture et de détente qui donne envie de lire les deux premiers tomes afin de connaître les les affres qu'a vécu Valentin Verne avec Le Vicaire.
Lien : http://auxventsdesmots.fr

Nous sommes à Amboise en 1498 et horreur, le roi Charles VIII meurt. Nous voilà donc face à une période de troubles politiques, puisque le souverain n’avait pas d’enfant. Qui va donc lui succéder ?

Pour ajouter du piquant à cette guerre de succession, Bayard chevalier du roi, s’aperçoit très vite que sa mort n’a pas l’air très naturelle … Quelqu’un aurait-il eu un intérêt à ce que le roi laisse la place ?

Bayard va donc se lancer dans une enquête très compliquée : comment délier les nœuds serrés liant les différentes factions visant le trône ? Heureusement il fait la rencontre de Héloïse, fille de l’apothicaire d’Amboise, qui bien que femme, a pu se former avec son père aux secrets des plantes.

Un roman policier avec une intrigue bien ficelée, un contexte historiquement bien documenté et des personnages attachants. J’ai hâte de suivre l’histoire d’amour naissante entre Bayard et Héloïse.

Un bémol toutefois : il m’a fallu attendre près de 60 pages pour avoir l’explication de la raison qui permettait à Bayard d’arriver comme une fleur sur la scène de crime et d’annoncer ses soupçons de meurtre !

Cette lecture m'a happé, je suis entrée dedans direct.

Tout y est, en tout cas pour ma part et dans ce que j'aime retrouvé dans un polar ou un thriller. J'ai adoré le personnage principal, l'inspecteur Valentin Verne, et je m'y suis attachée.



Le déroulé de l'histoire est bien mené, l'intrigue s'imbrique avec des faits historiques, ce qui implique un gros travail de recherche de la part de l'auteur 👌



J'ai également apprécié le style d'écriture d'Éric Fouassier, à la fois simple et recherché [mention aux mots d'argot de l'époque]

Le rythme d'écriture est bon, nous allons de rebondissements en rebondissements, je ne me suis pas du tout ennuyée.

Il y a ce qu'il faut de description, de quoi nous plonger dans le Paris du XIXème siècle.



Si vous ne l'avez pas encore lu, allez y, je ne peux que vous le recommander. Pour ma part il me tarde de lire la suite, de retrouver Valentin Verne [peut être va t-il réussir à détrôner Sherlock et Martin Servaz dans mon coeur 😅 oui pour moi ils sont la crème de la crème des enquêteurs 😝]

Ce roman historique et policier m'a emporté au XIX -ème siècle en compagnie du commissaire Vidocq et de Valentin Verne jeune policier nouvellement affecté.

Valentin est passionné par la médecine, les sciences pharmaceutiques et la chimie, il a un instinct qui le pousse vers le danger mais aussi qui lui permettra de résoudre des enquêtes difficiles .



Au fond d'une cave glauque Damien nous livre dans son journal ce qu'il a subit étant enfant quand il était prisonnier du Vicaire.



Bienvenue à l'époque des chapeaux hauts de forme et des rues sombres étroites dans l'angoissante capitale du crime, Paris en 1830.



Valentin obstiné et traumatisé par l'affaire du Vicaire va se retrouver plusieurs fois dans des situations très périlleuses. Décidément frôler la mort ne lui fait vraiment pas peur et vous saurez pourquoi en lisant ce livre.



Aglaé une jeune comédienne se retrouve embarquée dans cette enquête mystérieuse, elle sera là pour aider Valentin même au péril de sa vie car un lien les unis, une petite flamme de l'amour.



Dans ce roman policier, il y a des bons flics et des ripoux corrompus, le bien et le mal se confrontent et en le lisant je découvre que le cerveau humain est vraiment très complexe et parfois il a mit mes pensées en défauts.



Il parait que quand on vit des évènements horribles notre subconscient fait tout pour les effacer de notre mémoire.



Le bureau des affaires obscures m'a emporté dans une enquête où l'ésotérisme et l'hypnose contenue dans ce livre m'a emporté dans une aventure inattendue et surprenante.



J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à découvrir cette aventure qui m'a psychologiquement perturbé et c'est ce que j'aime dans un bon roman.


Lien : https://sabineremy.blogspot...

La référence à Nicolas le Floch paraît inévitable avec "le bureau des affaires occultes"...



J'ai pris du plaisir à lire ce premier tome des aventures de Valentin Verne dans ce Paris époque Louis-Philippe traversé par l'agitation politique. Le personnage de Valentin, jeune flic passionné de sciences, est assez réussi, avec son histoire personnelle pour le moins difficile. Et l'intrigue est assez bien menée...



Cette ouverture constitue en tout état de cause la vraie mise en place d'une série, dont la traque par Valentin du Vicaire, terrible criminel, semble constituer le fil rouge. Inutile de dire que l'on a hâte désormais de découvrir la suite...

Pour être honnête, je ne suis pas une habituée de romans policiers, donc, c'est en débutante que je vais parler de cette lecture.

Il s'agit d'un polar historique et l'action se déroule dans la ville de Paris en 1830, dans une époque perturbée par des mouvements politiques.

Alors qu'il est occupé à suivre les traces d'un criminel, nommé Vicaire, le jeune et séduisant détective Valentin Verne, se voit confier une autre affaire. le fils d'un politicien s'est donné la mort. Suicide ou autre chose ? That's the question !

Valentin tentera de résoudre l'énigme et se confronter ainsi avec les dangers qui vont suivre.

J'ai beaucoup aimé ce polar historique qui se lit sans difficulté. J'ai aimé le caractère complexe du jeune détective et j'ai trouvé l'intrigue bien menée et remplie de rebondissements.

Le livre est documenté et ne perturbe pas le déroulement de l'action. Même si quelques péripéties ne sont pas très crédibles, le livre se lit avec plaisir. Je pense qu'il ferait une lecture idéale pour les vacances.

Quant à moi, j'aimerais faire un bout de chemin à côté de Valentin Verne. Impatiente de découvrir la suite.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié un roman policier.

L’auteur arrive à nous plonger dans l’univers de 1830 et de la monarchie de juillet mais sans trop de descriptions. J’ai également apprécié la partie scientifique mise en valeur dans ce roman.

On découvre le personnage principal Valentin Verne petit à petit au cours du roman, un inspecteur solitaire qui fait tout pour poursuivre la quête de son père. Je me suis tout de suite attaché à ce personnage.



Valentin Verne, policier aux mœurs, est chargé d’établir la vérité sur le suicide d’un fils d’un bourgeois. Tout cela va le mener vers différentes pistes, les révolutionnaires, le théâtre, les progrès scientifiques et les salons de la bourgeoisie. En parallèle de cette enquête, Valentin Verne cherche à terminer la quête de son père et à arrêter le vicaire.



J’ai hâte de lire la suite.

Un roman policier très agréable, qui se passe à une époque jusque là peu utilisée à ma connaissance: on est ici sous le règne de Louis-Philippe, peu après la révolution l'ayant portée au pouvoir. Le livre est remarquablement documenté, et nombre d'anecdotes grandes et petites de cette époque émaillent le texte, sans jamais l'alourdir. J'ai eu l'impression à la fin de ce très bon premier opus d'être moins bête qu'au début ! La vie de Valentin Verne est complexe (je ne vais pas déflorer l'histoire), et ce jeune homme plutôt intéressant: un nouveau héraut de la justice, à ranger auprès de Pendergast ou Poirot pour les plus illustres - sûr que ce premier roman en appelle d'autres, que je lirai avec autant d'attention et d'envie. Le style est quant à lui en parfaite adéquation avec l'époque, un peu suranné, mais très plaisant néanmoins. Une jolie réussite que ce premier roman d'une peut-être longue série.

J'ai en ce moment très envie de lire des récits historiques et si ceux-ci peuvent également comporté le côté enquête cela est bingo, de plus ici il est indiqué un côté ésotérique qui n'est pas pour me déplaire.



Je n'ai donc pas hésité à emprunter ce bouquin à la bibliothèque et niveau décor historique on est effectivement servi, j'ai aimé suivre Valentin Verne durant son enquête, cependant ici ce tome sert plus pour planter le décor que pour avoir de véritable réponse, il s'agit d'ailleurs d'un tome 1 comme il est clairement indiqué au niveau des premières pages.



Beaucoup de réponses restent donc sans réponse et cela donne au final un côté très frustrant à ce récit, il n'y a d'ailleurs au final dans celui-ci aucun côté ésotérique ou occulte.



Je me demande donc au final si l'auteur n'a pas tout misé sur son second tome, sera-t-il plus rythmé avec tout pleins de réponses par rapport au premier tome? En sera-t-on plus sur le personnage principal de Valentin Verne?



J'ai aimé le cadre ou se déroule le récit mais cela fait léger comme action pour un livre de presque 300 pages, j'aurais aimé un récit plus rythmée avec la résolution d'au moins certaines parties de l'enquête.



Je lirai le second tome à l'occasion lors de sa sortie si je le trouve à nouveau disponible à la bibliothèque.

Valentin est un jeune policier, issu de la bourgeoisie parisienne. Nous sommes en 1830, Vidocq a pris sa retraite mais a mis en place la brigade de sureté et c'est la que Valentin est muté pour élucider une série de morts bizarres. La première étant celle d'un jeune homme a priori heureux de vivre et qui s'est jeté dans le vide devant sa soeur.

Féru de nouvelles techniques, il a commencé des études de médecine, il va commencer une enquête complexe et découvrir un complot politique.

En parallèle il enquête sur un criminel appelé le vicaire qui enlève des jeunes garçons pour les abuser.

Si l'énigme concernant la relation entre Valentin, Damien (un enfant enlevé par le vicaire dont on lit le journal) et le vicaire est assez facile à deviner, l'enquête policière est elle un peu plus difficile à décrypter.

Personnage ambigu mais émouvant, Valentin est un beau personnage. A suivre.

Paris, automne 1830. Le fils d’un député se suicide dans des circonstances étranges… Valentin Verne, un jeune inspecteur de police aux mœurs, est chargé de l’enquête par le commissaire Flanchard, le responsable de la Sûreté, alors qu’il poursuit de sa propre initiative un prédateur sexuel sadique connu sous le nom du Vicaire. Très intéressante dans sa reconstitution historique des rues de Paris et de la science de l’époque, j’ai cependant mis un temps fou à terminer cette histoire... Tout au long du roman, j’ai été irritée des multiples situations dont le beau Valentin se sort toujours, avec une certaine désinvolture, déjouant constamment ses adversaires avec une invraisemblance longueur d’avance. À croire qu’il est omniscient et invincible. Le récit alterne avec le journal de Damien, une victime du Vicaire, où le ton est nettement plus noir et plus prenant. J’aurais aimé être plus emballée.

Au détour du salon de La 25e Heure du Livre du Mans 2019, le roman historique était mis à l’honneur et Éric Fouassier était des auteurs invités, notamment pour présenter son nouvel ouvrage, Par deux fois tu mourras, paru chez JC Lattès.



Enquête chez les Mérovingiens

À Rouen, dans la deuxième moitié du VIe siècle apr. J.-C., se jouent des partitions politiques parfois difficiles à suivre. Est organisé le meurtre de Galswinthe, épouse de Chilpéric, l’un des quatre fils héritiers de Clotaire Ier, roi franc ayant réuni comme Clovis tous les territoires de l’ancienne Gaule sous le joug des Francs et mort quelques années auparavant. Or, ce meurtre est le fruit d’un double assassinat, puisque le premier criminel se fait réduire au silence par un second qui saccage son minutieux travail. Quelques années plus tard, est dépêché sur place un jeune lettré gallo-romain, Arsenius. Il a pour mission de remonter les pistes afin de savoir qui a vraiment fomenté cet assassinat, car même si tout le monde est au courant que son mari Chilpéric comptait reprendre sa concubine, la séduisante Frédégonde, les tenants et aboutissants de cette affaire touchent de trop près aux intérêts de chaque royaume franc pour être si évident que ça. Envoyé à Rouen, Arsenius débarque au beau milieu d’un contexte tendu entre roi et clergé, entre guerriers francs et population locale, entre volontés de paix et désirs de vengeance.



Mélange des codes polars et historiques

Même s’il fait découvrir une période peu connue ou bien méconnue, Éric Fouassier écrit d’abord un roman « policier » où l’enquêteur est un jeune ingénu qui a des connaissances mais découvre le monde dans sa complexité. Le lecteur suit cet enquêteur, mais pas seulement : il alterne entre quelques personnages-clés qui ont pour point commun de ne pas connaître la vérité sur l’affaire. L’auteur s’immisce dans un contexte historique finalement très cerné pour instiller une pointe d’invention romanesque (le double meurtre d’une reine franque) justifiée par le fait que certaines sources de l’époque peuvent tout à fait être contradictoires dans leur exposé des faits. Ce mélange des codes du polar et du roman historique est assez classique et existe pour toutes les périodes, il faut pouvoir doser entre les éléments nécessaires à l’enquête et ceux nécessaires à la bonne compréhension du contexte historique. Au début de Par deux fois tu mourras, on peut légitimement avoir peur sur ce dernier aspect, car un certain nombre de mots technique ou de l’époque sont soulignés par une définition textuelle, ce qui gêne un peu l’immersion (des fois, je préfère m’habituer à découvrir des mots sans savoir ce que c’est, puis les comprendre avec un contexte logique). De plus, vu la formation initiale de l’auteur (docteur en droit et en pharmacie), on aurait pu également s’attendre à quelques passages plus techniques sur les spécificités, peut-être pas du droit, mais au moins des techniques de soins de l’époque.



Pédagogie d’une période méconnue

À travers quelques personnages clés, l’auteur met en place les tenants et aboutissants principaux de cette société composite qui se construit au cours du VIe siècle en Gaule. Assez classiquement, ces personnages sont plutôt issus de l’aristocratie. Arsenius sert à montrer les différences de cultures qui peuvent encore persister entre les conquérants francs qui composent désormais l’élite militaire en Gaule (progressivement appelée Francie) et les notables gallo-romains d’origine celtique mais ayant adopté les mœurs du conquérant précédent. Wintrude est le personnage qui permet de comprendre les conséquences des précédents conflits sur le quotidien de la population : elle est une princesse thuringienne qui s’est retrouvée esclave ; malgré sa condition peu enviable, elle a l’occasion de pratiquer ses rites païens alors que le christianisme déjà grandissant en Gaule est renforcé par la conversion des rois francs. Notons également quelques incursions des rois et reines francs, d’un diplomate wisigoth, d’un duc austrasien, etc. qui permettent de préciser la géopolitique du moment, non seulement entre les trois royaumes francs qui restent (pour le moment) et dont l’équilibre est très précaire, mais aussi vis-à-vis des royaumes voisins (peuples thuringiens et royaume wisigoth) dont les forces extérieures jouent tout de même des rôles de soutiens plus ou moins appuyés.



Il y en a beaucoup des polars historiques, Par deux fois tu mourras ouvre, quant à lui, une trilogie sur une période utilisée bien souvent sous un seul aspect (guerre des reines dans des royaumes laissés à l’abandon), on varie un peu les choses ici. À la suite de ces Francs royaumes de maintenant montrer qu’on peut utiliser d’autres aspects de cette période particulièrement captivante ! Bon, apparemment, ce ne sera pas pour cette fois puisqu’en même temps que la version poche de ce roman, sort la suite directe La fureur de Frédégonde…

Et une série que j'arrive à continuer avec plaisir même si dans cet opus il y a moins le côté spiritisme ou ésotérique que dans les autres opus ce qui sont des côtés qui me plaisent plus de prime abord que le côté épidémie évoqué ici, même si cela est intéressant de découvrir comment cela a été géré à l'époque cela nous rappelle forcément l’épidémie de Covid.



D'ailleurs l'auteur a écrit cet opus durant cette période, même si cette saga n'est pas une de celle ou l'on retrouve le plus de référence historique, elle reste agréable à suivre et nous suivons Valentin avec grand plaisir, ici nous cherchons à connaitre la personne qui vole des organes aux cadavres



J'ai aimé également le fait que Valentin soit accompagné pour la résolution de l'enquête d'une femme, alors qu'à l'époque cela devait être plutôt rare qu'un homme de ce type comme enquêteur soit aidé à mes yeux par la gente féminine



J'ai lu ce récit pour l'atmosphère de celui-ci comme les précédents et malgré le fait que celui-ci soit un petit pavé cela se lit tout seul

Nous retrouvons l'inspecteur Valentin Verne et Aglaé ainsi que deux nouveaux comparses dans un Paris en proie au choléra, la fameuse peur bleue. La populace parisienne commence à gronder, le bruit court qu'on essaie d'empoisonner le peuple étant la première victime de cette épidémie.

De plus en plus étrange quand des cadavres d'hommes atteint de la maladie sont retrouvés un organe en moins dans un quartier de Paris.

J'ai bien aimé ce 3e tome, on sort peu à peu de l'arc du Vicaire et l'on rencontre des personnages historiques tel que Georges Sand. Le passé d'Aglaé commence à se révéler tout comme les origines de l'enlèvement de Valentin enfant...

En 1821, Valentin Verne, chef du Bureau des Affaires Occultes à Paris, pense être sur le point d'arrêter le Vicaire, pédophile qui avait séquestré et violé Valentin enfant. Mais le Vicaire lui échappe malheureusement encore une fois. Parallèlement, Valentin et son adjoint Isidore Lebrac sont sollicités pour résoudre une affaire de spiritisme. Un dénommé Paul Oblanoff aurait le pouvoir de faire réapparaitre les disparus, dont la fille décédée de Ferdinand d'Orval. Valentin va devoir faire des expériences scientifiques pour comprendre les manipulations d'Oblanoff et il va être très surpris quand il va réaliser qu'Oblanoff n'est pas le seul à s'être joué de lui. Du côté du Vicaire, rien ne l'arrête maintenant, il s'en prend aux proches de Valentin afin que celui-ci se rende à lui. L'inspecteur pourra-t-il sauver sa petite amie à temps ?



J'avais déjà lu pendant l'été le premier tome des aventures de Valentin Verne avec grand plaisir et j'attendais de découvrir la suite de cette aventure.

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui est captivant et tient le lecteur en haleine. L'écriture est agréable à lire et les enquêtes étayées d'explications scientifiques.

J'aime beaucoup les romans historiques qui nous plongent à une autre époque que la nôtre et là j'ai eu plaisir à voyager en 1820 à Paris, même si les détails historiques ne sont pas toujours très faciles à comprendre.

Je ne suis pas sûre qu'Eric Fouassier ait pour projet d'écrire un troisième tome aux aventures du Bureau des Affaires Occultes mais s'il le fait, je le lirai volontiers car je me suis prise d'affection pour les personnages et le climat de ces romans.