Éric Giacometti

Le riche Ukrainien venait prendre possession d’un lot de deux Kandinski et d’un Klee volés en France pendant la dernière guerre et récupérés par Pressac, pour les écouler sur les marchés russe ou américain. D’habitude, Litchvenko chargeait ses sbires des opérations de manutention, mais cette fois il dérogeait à sa règle. Le trafiquant nourrissait une passion irraisonnée pour les deux maîtres de l’art abstrait. Le flagrant délit serait parfait.

– Mais, bon sang, qui êtes-vous ?
Le professeur s’arrêta devant un miroir accroché sur un présentoir de colliers scintillants.
– Turpin, Merlin, le Roi pêcheur, Joseph d’Arimathie… Va savoir. Il y a toujours un vieil homme qui guide les chevaliers dans les légendes. Dans les films aussi, j’ai bien aimé maître Yoda…

(…) à la différence de la plupart des autres pays, le thriller ésotérique a mauvaise presse en France, du moins chez les journalistes spécialisés dans le roman policier. Ils croient – sans rire – que mes lecteurs prennent mes œuvres au pied de la lettre, comme si les admirateurs d’Indiana Jones pensaient réellement que l’Arche perdue a été trouvée par les nazis. Ou que le dernier James Bond est une vision réaliste du monde du renseignement. Ces gens ne sont pas très ouverts d’esprit.

L'univers entier est une énigme, mais Dieu nous a laissé des signes pour le décrypter. Et même derrière l'iniquité, l'arbitraire que nous vivons en ce moment, se cache une évidence.

(p.248)

Quand, dans l'horreur, la réalité dépasse toute fiction...

Les Illuminati ont tué Kennedy, tu te rends pas compte. A coté, le Watergate, c'est un épisode des Simpson.

Mais ses scrupules ne tenaient pas, lui seul pouvait vraiment retrouver les véritables assassins de Kellerman. Il lui faillait cocufier la loi pour rendre la justice.

Le savant connait l'ignorant, parce qu'il le fut, mais l'ignorant ne connait point le savant, parce qu'il ne l'a pas été.

Plus que deux maîtres pour faire le nombre 7 et la loge sera juste et parfaite.

Vous allez participer au combat contre le bolchevisme, contre le mal à l'état pur.

C'est reparti avec Antoine Marcas,flic franc-Mac' avec une belle réputation et carrière derrière lui.
Traverser les époques et les pays,c'est peut-être le point fort de ce livre....

cependant il est difficile de "faire le lien" sauf qu'une confrérie (une de plus) suit la mission de Judas,considéré comme un traite dans l'histoire religieuse depuis bien longtemps.
Antoine retrouve un tableau disparu depuis plus de 70ans,mais il ne c'est pas que pour ces ennemis "la confrérie Judas" ce tableau est la clé de l'ouverture de l'Apocalypse,oui rien que ça!!!!!
L'ennemi conserve longtemps un temps d'avance,"Marcas ne sait pas qui il sont,pourquoi?? : Bref aucune piste.ce sont plus les meurtriers qui sont à la recherche du commissaire que le contraire (De quoi,être songeur)
et d'un seul coup,paffff,en deux chapitres,çà y est,c'est le face-à-face et la vérité nous est révéler.
Malgré certains défauts,l'intrigue est très intéressante à lire,c'est plutôt bien écrit.....Mais le 7éme templier reste pour moi le meilleur Giacometti et Ravenne.

Son corps et celui des ses complices ont été immédiatement enterrés dans le cimetière des Errancis.
Le lendemain, tout un chacun put lire une épitaphe, disposée sur sa fosse par une main anonyme, et ainsi libellée :

" Passant, ne t'apitoie pas sur mon sort.
Si j'étais vivant, tu serais mort."

Le thriller est haletant ! Parfait comme lecture de l'été.

L'intrigue se construit en alternance entre un complot fomenté au cours de la Révolution Français et un complot mondial aujourd'hui. Les époques se répondent comme des miroirs et mettent en scène une conspiration mêlant francs-maçons, Illuminatis et autres groupes secrets.

Le thriller est haletant ! Parfait comme lecture de l'été.

L'intrigue se construit en alternance entre un complot fomenté au cours de la Révolution Français et un complot mondial aujourd'hui. Les époques se répondent comme des miroirs et mettent en scène une conspiration mêlant francs-maçons, Illuminatis et autres groupes secrets.

Quel plaisir de retrouver Marcas dans cette aventure palpitante menée sur un rythme effréné où comme toujours la réalité et la fiction se mêlent d'une façon quelque fois surprenante laissant notre imaginaire se poser tout un tas de questions.

Rien n’est caché à l’œil.

L’œil, lui, voit tout. Il ne juge pas comme dans la tradition catholique mais observe avec bienveillance les travaux en loge. Il n’a pas de paupière, il ne cille jamais.

La nature reprenait ses droits : on entendait le souffle du vent dans les ramures, le cri bref des hirondelles qui rasaient le sol. Tout un monde indifférent au malheur et à la souffrance des hommes.

 Ça n’existe pas les maîtres du monde. On vit en démocratie jusqu’à preuve du contraire. Tu devrais aller faire un tour en Afrique, tu verrais la différence.

Chaque initié n’était qu’un maillon d’une chaîne tendue à travers les siècles.