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Citations de Éric Giacometti (793)


Comme le disait Corneille : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, ironisa Marcas.
Quitte à balancer des citations, évitez les plagiats éhontés. Corneille a pompé Sénèque sans vergogne.
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Un Embraer Legacy 600 filait vers le crépuscule, les ténèbres engloutissant le ciel dans son sillage. Sa carlingue blanche n’affichait aucun sigle de compagnie aérienne, s’ornant uniquement d’une clef violette à double pan aux empattements élégants. La clef. Le mythique logo de la firme italienne Varnese qui régnait au firmament de la mode. Nul ne savait pourquoi son fondateur l’avait choisi. Certains pensaient que c’était par superstition, d’autres y voyaient les clefs de saint Pierre, le fondateur et unique actionnaire, Gianfranco Varnese, ne faisant pas mystère de son catholicisme, son frère était même cardinal, mais pour beaucoup elle symbolisait la clef de la réussite.
L’empire Varnese allait bientôt fêter son soixantième anniversaire et Gianfranco somnolait à l’arrière de son jet privé, confortablement assis dans un fauteuil de cuir fauve, cousu main par ses artisans de Florence. Il était vêtu d’un complet sombre, assorti d’une chemise blanche et d’une cravate anthracite. Rien d’ostentatoire, il laissait ce genre de fantaisie à ses héritiers. Seuls ses boutons de manchettes en forme de gros dés trahissaient une pointe d’originalité. Ses sourcils noirs contrastaient avec ses cheveux blancs ondulés. Une crinière encore opulente pour un homme de son âge, dont il tirait une certaine fierté. Son nez était aussi robuste que sa mâchoire, ornée d’une bouche aux lèvres épaisses et aux dents larges, faites pour déchirer la chair ou les hommes. La bouche d’un prédateur.
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Désormais Antoine savait d'où lui venait sa passion pour les quêtes ésotériques,comme si l'esprit de son ancêtre s'était réincarné en lui.
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Pour visiter la Terre, suis la lune.

(page 18)
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Hugues [de Payraud] replia ses jambes, ferma les yeux et passa le pont-levis de son château intérieur. Deux pièces l'attendaient. Chacune portait un nom.
L'une s'appelait Trésor.
L'autre s'appelait Vengeance.
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Posé à côté des livres, un carnet de notes était resté vierge. Malgré ses lectures, le Français n'avait rien trouvé qui puisse éclairer la découverte de la cache souterraine. Rien qui puisse expliquer une tombe vide et une épée anonyme. Erika et lui allaient devoir trouver rapidement une signification et une piste viable. Le Reichsführer voulait des réponses, pas des questions.
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— Une vraie joie. Permettez-moi de vous présenter le docteur Guttdum, en charge de l’aspect médical de cet établissement, le premier Lebensborn créé en Allemagne comme vous le savez.

Himmler sourit à nouveau. Il se souvenait qu’il avait inauguré les lieux en 1936. À l’époque, c’était un projet pilote : créer des centres de reproduction où des Allemands drastiquement sélectionnés donneraient naissance à la nouvelle race aryenne. Depuis, des dizaines d’autres avaient été fondés qui désormais recueillaient des femmes, venues des quatre coins du Reich, toutes offertes à des SS métamorphosés en mâles reproducteurs. Rien que cette structure pouvait gérer plusieurs centaines de nouveau-nés.
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Le bourreau observa quelques instants la jeune femme étendue sur le sol. Son contrat stipulait une mort à l'aide d'une canne ou d'un objet contondant sur trois parties précises du corps. Les ordres avaient été clairs là-dessus.
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Ce fut avec son propre sang que la première traça le nom sur le mur du cellier. Mon valet lui écrasa la tête avec une pierre. J'égorgeai l'autre. Le mot, lui, est toujours dans ma mémoire. Gravé en lettres de feu.
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Moi qui croyais qu'avec Jarod vous formiez un couple parfait. La beauté et la créativité. L'art et la science...
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Ce n'était pas le cas de Himmler qui, dès qu'il le pouvait, fuyait la capitale du Reich. Il ressemblait à ses princes itinérants du Moyen-Âge, qui se déplaçaient de forteresses en châteaux. Lui naviguait de camps d'entraînement en camps de déportés, d'industries de guerre en domaines agricoles. Car la SS était un royaume dans l'état. Elle n'était plus seulement la grande prétorienne de Hitler, mais l'armée d'élite du régime : des centaines de milliers de volontaires combattaient sous ces deux runes d'argent. Elle contrôlait aussi la police et le renseignement en Allemagne, comme dans les pays occupés. La gestapo régnait partout en Europe. Mais Himmler ne s'était pas arrêté en si bon chemin, il avait étendu partout l'empire de son organisation. Telle une pieuvre secrète , on ne pouvait faire un pas dans l'Allemagne nazi sans découvrir une de ses tentacules. Depuis le début de la guerre, la SS avait investi dans l'industrie de l'armement, mais aussi dans le système bancaire et ont retrouvé des proches du Reichführer dans la plupart des transactions économiques clandestines destinées à fournir des devises au Reich. Mais plus que l'argent, c'était l'avenir qui fascinait Himmler. Un futur ou le Reich vainqueur imposerait sa loi de l'Atlantique à l'Oural. Les Russes avaient beau enfoncé tous les fronts, les Alliés s'approcher des Alpes, Himmler continuait son rêve fou d'une Europe transformée en royaume SS.
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Alors sous couvert d'un groupe d'éco-combattants existant appelé We Blue, vous tentez de le supprimer en piratant sa navette. L'opportunité de réaliser un beau doublé puisque moi disparu, je vous laissais le champ libre en Indonésie. Dire que j'ai soupçonné Jarod.
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WE BLUE a pris le contrôle de votre vaisseau...

We blue est entré en résistance.

Notre objectif est d'éradiquer les nuisibles de votre espèce, les milliardaires.

Il vous reste 4 minutes à vivre...
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La porte basse claqua comme rabattue par une main invisible. Du centre de l'arène, le couloir d'où il était venu ressemblait à un profond boyau. La porte des ténèbres, murmura Tristan juste avant d'entendre un bruit mat et cadencé qui enflait comme un orage. Sur les gradins, un des hommes se leva. Cette fois Tristan reconnut l'uniforme. Sur les épaulettes brillaient deux éclairs d'argent.
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Jouer la carte verte, c'est bien, sauf quand on se comporte comme un voyou sans se préoccuper des conditions de production.

Alerté par une ONG, j'ai visité en Indonésie votre mine d'étain de Bangka.

Le constat est accablant.
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Filer vers les étoiles, il aurait adoré ça...
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Où est Largo ? (Domenica)
Jamais où on l'attend... (Silky Song)
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Ce gisement, c'est la découverte minière du siècle !
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Par pitié, Bancroft, vos proverbes orientaux, Bouddha, Confucius et consorts ne sont pas ma tasse de thé.
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Dans le grand livre de l'histoire de la cruauté, écrit avec le sang d'hommes, sous la dictée d'un dieu aveugle, il n'existe pas de chapitre final.
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