Éric Senabre

Devenue orpheline, Sophie est recueilli par son parrain, Rodolphe, dans le Paris des années 1920. Alors que la jeune fille commence à se familiariser avec sa nouvelle vie, Rodolphe est accusé d'un crime et jeté en prison. Sophie se retrouve alors dans un pensionnat, mais elle est bien décidée à rétablir la justice, par tous les moyens...

Un récit plein de rebondissements où l'on suit l'enquête menée par cette jeune super-héroïne qui ne manque pas d'audace et d'imagination.

Si on oublie de chercher la crédibilité de l'histoire et qu'on se laisse entrainer par les aventures de cette justicière, on peut vraiment passer un bon moment de lecture, découvrir une belle palette de personnages, mieux se rendre compte du racisme et de l'antisémitisme ambiant à l'époque et découvrir le théâtre du Grand Guignol.

Un roman à proposer à partir de 12 ans aux amateurs d'action et de suspense.



Un grand merci à l'opération Masse Critique et aux éditions Didier Jeunesse pour cette découverte.

Voilà un très bon roman jeunesse, accessible dès le collège. Il y est question de jeu et de voyage dans le temps.



Hiroki vient d'emménager dans une nouvelle petite ville avec son père, car sa mère est morte. Il se lie d'amitié avec se voisine, qui elle, vit seule avec sa mère, dont son père est un peu amoureux... En déballant des cartons, il tombe sur une vieille console de jeux. Son père lui explique qu'il y jouait quand il était étudiant. Curieux, Hiroki invite sa nouvelle amie et ils lancent le jeu, censé ne pas pouvoir être mis en route. Mais, contrairement à ce à quoi ils s'attendent, le jeu se met en marche et ils parviennent à entrer dans une partie que son père a commencée il y a des années. Là, ils y font une étrange rencontre qui va les amener bien loin, aidés dans leur quête par le mystérieux oncle d'Hiroki.



Cette histoire est vraiment bien tournée, on se prend au jeu (c'est le cas de le dire) et on suit les aventures du jeune garçon et de sa famille.

J'ai eu un petit coup de coeur pour la fin toute douce sans être mièvre, et un brin mystérieuse aussi. On peut imaginer plein de choses.

Quel plaisir de retrouver la plume d’Eric Senabre. Encore une fois, l’auteur nous offre un petit bijou et on se régale !



Paris, 1994. Mehdi tombe littéralement amoureux de Béryl Doncaster, l’actrice de la série des années 60 Talons hauts et veste de tweed . Aussitôt dit, aussitôt fait, le voilà qui entraîne sa meilleure amie Julia vers l’Angleterre afin de retrouver l’actrice et de lui déclarer sa flamme.

Commence alors une drôle d’aventure avec des rencontres étonnantes !



Un roman écrit avec beaucoup d’humour et de nostalgie. On plonge avec bonheur dans les années 60 et 9O. L’humour vaut surtout par le décalage des époques et l’âge des protagonistes. Béryl Doncaster pourrait être la maman de Mehdi ou même plutôt sa mammy. Quant à la nostalgie, elle est dans l’hommage qu’Eric Senabre rend à l’actrice Diana Riggs, héroïne de Chapeau melon et botte de cuir ainsi qu’à l’univers de Beatrix Potter. Ce roman est finalement très intime et nous parle de lui.

Les événements s’enchaînent pour notre plus grand plaisir.

Un brin nostalgique mais toujours joyeux et une ambiance très british font de ce roman un vrai bonbon qui plaira à nos jeunes lecteurs, c”est sûr !

Encore bravo à l’auteur et merci à NetGalley et aux éditions Didier.

Éric Senabre l’explique à la fin de son livre, il avait choisi son thème avant que débute la pandémie mondiale. Cette histoire de virus véhiculé par les enfants mais ne tuant que les adultes n’est donc qu’un pur hasard mais prend des airs de prémonition.

De toute façon, quoi qu'il en soit, ce n’est pas forcément cela qui m’a motivée à lire ce roman. On est un peu trop plongés dedans en ce moment...

C’est plutôt le décor qui m'a attirée. Choisir un parc d’attraction laissé à l’abandon était pour moi une riche idée. Quoi de plus angoissant que ce lieu de fête et d’amusement quand il ne résonne pas des rires des gens et des bruits des manèges? Je trouve que c’est le lieu parfait pour poser une intrigue bien stressante et pesante. Éric Senabre a visé dans le mille.



Ce roman, il débute de façon très efficace. On est rapidement dans l'action puisqu’on fait la connaissance de Nick et Roger,deux des personnages principaux, alors qu’ils viennent d’être jetés dans un canot de sauvetage par leur père qui prétend ainsi les sauver. En pleine mer, on tente avec eux de faire le point sur la situation.

Tels deux "Robinson Crusoé", les frères arrivent sur cette île où est construit Avalon Park.

En leur compagnie, on découvre l’endroit, étonnant et inquiétant, puis les habitants, tous des enfants. L'accueil va être mitigé. Et les premières tensions apparaissent, mettant le suspense en route.



Vraiment,on ne s’ennuie pas un seul instant. J’ai beaucoup aimé suivre les rivalités entre les personnages. L’auteur parle de ses sources d'inspiration notamment Sa majesté des mouches - que je n’ai toujours pas lu (honte sur moi) mais dont je connais le sujet. Ici aussi, sur une île déserte, sans adulte, dans un climat de peur ambiante malgré le décor de fête, des enfants et ados livrés à eux-mêmes se sont réorganisés sous la coupe d'un garçon, Nunzio. Ce personnage, comme beaucoup d’autres dans le texte, est ambivalent. Il est dur mais en même temps très protecteur avec les autres enfants. Il est assez fascinant.



Il y a aussi la relation, très intéressante, qui va complètement changer entre les deux frères qui, libérés de l'autorité parentale, des contraintes, se découvrent l’un et l’autre sous un jour nouveau. C'est aussi un point fort de ce roman.

Le lieu était donc propice à une bonne aventure, et Éric Senabre a su y installer de bons héros et héroïnes et surtout leur faire jouer les bons rôles.



De fait, Avalon Park est un roman haletant, angoissant qui nous interroge sur le comportement humain, les motivations des uns et des autres, et surtout sur les choix qui doivent être fait quand la situation est dramatique et que la survie est en jeu.

Qui a raison dans cette histoire? Jusqu’au bout, on se pose la question et le doute est présent…

En tout cas, j'ai vraiment passé un excellent moment au milieu des manèges abandonnés d'Avalon Park.



C'est un coup de coeur !



- Ce roman a aussi bénéficié de l’avis de collégiens et collégiennes puisqu’il a été écrit dans le cadre du Feuilletons des Incos -


Lien : https://www.hashtagceline.co..

Un roman jeunesse qui a beaucoup pour plaire. Je reste un peu déçue de la fin mais je ne doute pas qu'il saura plaire aux 10/13 ans grâce à son intrigue moderne, ses personnages attachants et ses nombreuses doses d'action !



Quand Hiroki trie des cartons avec son père, il découvre une vieille console de jeux appartenant autrefois à ce dernier. Fan de jeux vidéos, il s'empresse de demander l'autorisation à son père pour l'essayer. D'autant plus qu'il y a un jeu qui l'intrigue beaucoup. Son père le prévient que ce jeu ne devrait plus fonctionner, puisque l'entreprise à couler mais Hiroki, très curieux de nature, veut tout de même tenter. Sans grande surprise, le jeu ne fonctionne pas... En plein milieu de la nuit, Hiroki se fait réveiller par la lumière de l'écran. Le jeu est lancé, il a pu se connecter ! Il ne comprend pas comment c'est possible mais quelque d'autre est connecté également. Un personnage féminin, qui demande de l'aide, et qui connait son nom... Qui est-elle ? Que fait-elle là ? De quoi faut-il la secourir ? Aidé par Emiko, une amie proche, Hiroki va tenter de percer tous ces mystères...



Tout en faisant la connaissance d'Hiroki et de son père, on entre très vite dans le vif du sujet, à savoir, la console et le jeu très mystérieux qui n'est pas censé fonctionner. On se prend tellement au jeu que, tout comme Hiroki, on est étonné qu'il puisse se connecter (alors que le résumé le mentionne mais ça n'empêche pas) et découvrir ce jeu si bien détaillé par son père. Dès ce moment, il est difficile d'arrêter sa lecture tellement on veut savoir le mystère qu'il contient. Pourquoi Hiroki arrive à s'y connecter alors qu'il ne devrait pas pouvoir ? Qui est ce personnage féminin qui demande de l'aide ? Et de l'aide pour quoi ? Il faudra bien sûr attendre la fin pour découvrir toutes ces réponses, ou presque.

L'intrigue est vraiment très captivante dès les premières pages, autant en ce qui concerne le jeu vidéo que la vie des personnages. Tout n'est pas très détaillé mais on se fait facilement une idée de leur façon d'être et de vivre, et tous les personnages sont vraiment agréables à découvrir. L'intrigue en elle-même est passionnante. Comme je le disais, on se prend facilement au jeu et on suit Hiroki dans ses aventures avec plaisir. Là où je suis un peu déçue, c'est au dénouement. Il m'a manqué certaines réponses (pas forcément nécessaires non plus, je l'avoue) et, avec toute l'action qu'il y a chaque fois qu'Hiroki est connecté au jeu, j'ai eu le sentiment que la fin a été bâclée. Je ne la détaillerai pas pour ne pas spoiler mais c'était comme s'il m'avait manqué une partie de l'histoire. Ça m'a semblé un peu trop simple comme conclusion, trop rapide. Malgré tout, je ne doute pas que les plus jeunes lecteurs y trouveront leur intérêt.



Les personnages sont très attachants, pour différentes raisons. C'est ce que j'ai le plus adoré dans ce roman : ses personnages. Que ce soit Hiroki, son père, son oncle ou encore son amie Emiko et sa mère, chacun offre quelque chose de spécial. Leur comportement, leur relation, tout est agréable à lire et à découvrir.



En bref, c'est un très bon roman jeunesse. La fin est vite expédiée mais l'histoire a son charme et ne le perd pas malgré tout. L'action et l'aventure sont là, les personnages donnent envie d'être à leurs côtés, l'intrigue est passionnante. Un roman qui plaira très certainement aux 10/13 ans (et même aux plus grands, pour un moment de détente assuré) !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..

Un manoir ou Oswald vit seul comme un petit Prince, entouré d'adultes à son service et préservé pour des raisons de santé. Mais un jour il découvre que la réalité pourrait être toute autre et lui faire perdre la raison ! Plusieurs univers, plusieurs espaces temps pourraient cohabiter dans le manoir...

Si l'écriture est extrêmement belle et les personnages complexes je me suis un peu perdue dans la construction de cet univers de fantasy... La référence à Albert Einstein est très amusante !

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Un livre subjuguant qu'il faut lire d'une traite pour comprendre les tenants et les aboutissants. Oswald est un jeune homme de 15 ans qui ne rêve qu'à l'accès à la 16ème clé après son anniversaire. Cependant, il vit seul dans un manoir, entouré de professeurs, de serviteurs. Il commence à se poser des questions lorsqu'il est pris de malaises après avoir exercé son art, la poésie. Aidé par Zelah, qui surgit mystérieusement, il va être se rendre compte qu'il vit dans une réalité alternative et que tout ce qu'il a vécu depuis sa plus tendre enfance n'est que manipulations. Son histoire tourne autour d'Albert Einstein.

L'écriture est très belle, la manifestation des pouvoirs des adolescents par le biais de l'art (que ce soit la musique, la littérature, la danse, voir même les mathématiques) est très agréable. Par contre, je trouve qu'il faut s'accrocher pour arriver à comprendre toutes les péripéties. A tester avec les élèves afin de pouvoir débattre ! (C. Soubic)

Hiroki est un enfant de dix ans passionné par les jeux vidéos. Quand il découvre une étrange console appartenant à son père, il décide de l’utiliser, même si son père lui assure que le jeu ne fonctionne plus. Sauf qu’en fait, il va fonctionner, et Hiroki ainsi que son amie Emiko, vont se retrouver face à un mystère. Une jeune femme enfermée dans le jeu.



J’étais très attirée par la couverture du livre et aussi par l’histoire qui avait l’air fichtrement intéressante, et c’est pour ça que je suis si déçue d’avoir un avis assez mitigée sur ce petit roman jeunesse. J’ai bien aimé les personnages d’Hiroki et d’Emiko, j’ai eu plus de mal avec les adultes, et particulièrement l’oncle Daisuke. Je sais que c’est pour ajouter du mystère sur le personnage, mais je ne sais pas, il me mettait mal à l’aise.

En fait ce qui m’a pas mal dérangé c’est l’écriture, j’ai eu du mal avec le style que j’ai trouvé assez plat, malgré ce qu’il se passe je ne ressentais rien. Les sujets abordés sont biens, la famille, le deuil, mais je n’ai pas accroché. Par contre j’ai apprécié me plonger dans une histoire qui se passe au Japon, avec un peu de vocabulaire de là-bas.



J’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans l’histoire, et la fin m’a déçu, je l’ai trouvé trop rapide, les explications données vite fait. C’est dommage.



En bref, je suis plutôt mitigée, je n’ai pas trouvé l’histoire mauvaise, mais la façon dont elle est racontée ne m’a pas vraiment plu.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..

Malheureusement, si j’étais emballée au départ, mon engouement n’a été que de courte durée. En effet, au fur à mesure que l’histoire avance, elle se complique de plus en plus. On parle de voyages dans le temps, de dimensions parallèles, de doubles… Le livre est recommandé pour les enfants à partir de 12 ans, mais je dois avouer que même moi, à 30 ans, je me suis arrachée les cheveux à essayer de comprendre l’intrigue qui part dans tous les sens et est hyper complexe. J’adore les histoires de voyages dans le temps et de dimensions parallèles, mais mélanger les deux ainsi et sans toujours une vraie suite logique, c’était le meilleur moyen pour me perdre. J’ai ainsi perdu de l’intérêt au fur et à mesure de l’histoire et j’ai bien haussé les sourcils et soupiré lors de l’interminable explication à la fin du roman. Bref, vous l’aurez compris : je n’ai pas été comblée, loin de là !
Lien : https://minimouthlit.com/201..

J'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ce roman à l'histoire plutôt originale.

Oswald se retrouvera face à une réalité inattendue qui le plongera dans une course poursuite après le temps, bien plus importante que ce qui pourrait l'imaginer, à la recherche de réponses à ses questions existentielles.

Malgré que l'intrigue autour de cette gestion du temps, de ses illusions, et de ces mondes parallèles est très prenante et donne envie d'aller au bout du roman pour savoir le point final, j'ai trouvé les explications et raisons parfois un peu compliquées à comprendre, ce qui fait que quelques paragraphes ont été lus en diagonale car j'étais un peu perdue.

Cela n'empêche en aucun cas d'apprécier ce roman!

La fin est juste superbe, j'avoue y avoir laissé quelques larmichettes.

Un Roman jeunesse plus sombre et plus complexe qu’on ne l’imagine.



J’ai beaucoup aimé ce livre jeunesse, pas si jeunesse que ça d’ailleurs, mais je vais y revenir.

Le début de l’histoire est aussi classique que curieuse, Oswald, jeune adolescent de 15 ans, vit dans un manoir où tout le monde est plus ou moins à son service et aux petits soins pour lui, précepteur, domestique… Tout le monde l’appelle « maitre Oswald ». ..



La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..

Rêves, esprit, génie... Un monde particulier même s’il est très anglais. Des britanniques, un Indien, un anglo-italien, des russes. Des adultes, un enfant. Des hommes, des femmes. Des riches, des plus pauvres. Et des crimes... Et beaucoup de suspens, de rebondissements, le tout dans uen langue riche et agréable. Un roman très plaisant à lire, qui a fait partie du Prix des Incorruptibles 2018.

Fin des aventures de Nathan et Keren, en fanfare !

Le père de Nathan a encore fait des siennes : il a été banni de Sublutetia car il a eu un enfant, règle immuable dans le monde souterrain, m ais son fils de quatre ans Titus et sa mère appellent à l’aide !

De nouvelles aventures qui entrainent les deux amis à Londres, sous Londres plus précisément car il existe un deuxième monde souterrain, Avalon ou Sublondonium.

Ils sont obligés de passer par le cimetière de Highgate, lieu gothique, hanté peut-être, et rencontrent une drôle de taupe …

Une jolie fin pour une trilogie très rafraichissante.

J’avais hâte de découvrir ce qu’allait me réserver ce tome 2 de la trilogie, après La Révolte de Hutan. Les deux protagonistes Nathan et Keren ont repris une vie quasi normale, un an après leurs aventures à Sublutetia : hormis le fait que le père de Nathan ne partage pas son quotidien mais réapparait de temps à autre, toujours en ayant l’air de se cacher. C’est le cas encore une fois en ce jour étrange, d’une chaleur étouffante, qui voit se dérouler à Paris un surprenant embouteillage géant.

C’est en compagnie de Keren que Nathan se rend au rendez-vous avec son père, au café du dernier étage du magasin Le Printemps.

Son père lui confie alors un œuf doré portant la signature de Jean Eugène Robert-Houdin et les charge d’une mission de la plus haute importance : rencontrer Carlosbach au musée Grévin.

Tout ceci m’a donné envie de faire une petite escape à Paris avec au programme musée Grévin et promenade dans les passages Jouffroy, des Panoramas, Choiseul (et aussi de mettre Mort à crédit de Céline dans ma PAL !) … Bref un petit tour style 19ème dans les 2ème et 9ème arrondissements !

Les passages extraits du journal de Frédéric Weiss, apprenti magicien auprès du maître Robert-Houdin ajoutent du relief à l’histoire, qui est encore plus riche en rebondissements que le 1er tome.

Vite … en route vers le tome 3 !

Megumi Fujita est une jeune japonaise, gentille, intrépide, intelligente… Bref, le genre d’héroïne qui plaît aux enfants. On rêve ou rêvait tous de vivre, comme elle, une aventure pleine de mystère, qui nous sort de notre enfance et nous donne l'impression d'être le héro d'un jour. C'est sa curiosité et sa grande détermination qui vont la conduire à explorer ,en pleine nuit, la demeure de ces ancêtres. Le style est vif, franc, simple, ce qui nous rappelle la façon de s’exprimer que peuvent avoir certains enfants. A travers les aventures de notre jeune héroïne, les jeunes lecteurs en profitent également pour découvrir une culture bien différente de la nôtre.

Dans le récit tout est amené de manière simple et naturelle. Une belle histoire, un peu de culture, un peu de fantaisie, un roman agréable à lire et une histoire pleine de sagesse.
Lien : http://souslaplumedelline.wi..

1968, Idaho. May, 15 ans, passe un été monotone. Ses parents sont partis précipitamment la laissant seule avec son petit frère Sam qui est blessé et passe sont temps à s’intéresser à la série Star trip. Heureusement May peut compter sur Will, son petit ami. Ensemble, ils fabriquent en secret une reproduction d'un vaisseau de Star trip. Un jour, ils se rendent dans la grande ville des alentours et y rencontre l'acteur principal de Star trip qui dédicace ses livres. May invite Benjamin Spike, l'acteur, à passer chez elle pour faire un surprise à son frère et celui-ci se montre odieux et refuse.

Quelle n'est pas la surprise de May de le découvrir malgré tout devant sa porte le lendemain dans le costume du capitaine Burke. Evidemment, Sam est lui enchanté de recevoir son héros...



Il y a tellement de choses dans ce roman ! Tout d'abord, la plus évidente la référence pleine d'humour à la série Star trek. Eric Senabre joue avec les codes de la série. Pour autant que je puisse en juger, tout est très fidèle à la série. Mais à travers les personnages, les situations... il m'a semblé qu'il y avait aussi des références à d'autres séries. Par exemple, le shérif noir irlandais semble tout droit sorti de la série Ray Donovan.

Mais il y a aussi une belle description du milieu rural vue à travers May, jeune citadine déracinée. Sa vision de ce monde un peu étriqué est assez juste. On perçoit l'ennui La description du pasteur complètement décalé et trop insistant m'a beaucoup amusée.

L'aventure est rocambolesque et incroyable mais curieusement elle se tient. May s'est enfoncée dans son mensonge pour faire passer Benjamin Spike pour le capitaine Burke et qui plus est, elle veut à tout prix échapper au pasteur et elle s'ennuie. Dès lors, on peut comprendre qu'elle se lance dans l'aventure et comme Will fait absolument tout ce que May veut, on n'hésite pas à croire à ce voyage improbable.

L'histoire se finit sur un clin d’œil. Quelle était la part de réel dans cette aventure ? La science-fiction semble avoir rejoint cet hommage à Star trek mais on ne sait pas vraiment ce qu'il en est.

De toutes façons, l’intérêt de ce roman est moins dans son histoire que dans sa galerie de personnages loufoques et dans l'humour présent tout au long du roman.

Pas besoin d'être un fan de star trek pour apprécier ce road trip original et drôle avec un BO de la fin des années 60 soignée.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Parce que sa couverture m'a mis des étoiles plein les yeux, Star Trip est tombé directement dans mon panier. Embarquez au côté de May, Will, Ben et Sam pour un voyage mouvementé ! Rétro-propulseurs enclenchés, retour sur un road trip galactique !

En cet été 68, May 16 ans n'a pas grand-chose à faire dans la ferme familiale perdue de l'Idaho. Sauf que cet été-là, ses parents en décident autrement : partis à toute allure sans explication, May se retrouve seule à devoir s'occuper de son petit frère Sam, un garçonnet handicapé par une ancienne blessure, mais qui s'évade dans les décors en carton-pâte futuristes de sa série favorite : Star Trip ! Heureusement, May peut compter sur l'aide de Will, son petit ami, toujours prêt à endurer avec elle la valse des épisodes imposés par Sam. Quand le jeune couple croise, au détour d'une séance de dédicaces, le capitaine Burke, l'idole de Sam, le cadeau du petit garçon est tout trouvé : un exemplaire dédicacé par le héros intergalactique en personne ! Sauf en personne, le héros est un sale type ! Alors quand May le voit débarquer tout sourire à la ferme quelques jours plus tard, la surprise est de taille !

Et comme si gérer un acteur à l'égo surdimensionné ne suffisait pas, May doit en plus faire face aux assauts moralisateurs d'un révérend bien décidé à remettre la jeune fille dans le doit chemin. Alors, quand le capitaine Burke propose (avec une étrange insistance) un petit road trip pour faire plaisir à Sam, l'occasion d'échapper au révérend Brown est trop belle. May, Will, Sam et le faux capitaine embarquent à bord d'une vieille guimbarde (pourvue de l'option navette spatiale) direction le désert de l'Utah. Mais pour l'équipage, le voyage ne s'annonce pas des plus reposant ...

Personnellement, ce que j'ai le plus aimé dans ce roman ce sont les personnages un peu loufoques croisés tout au long de ce voyage, principalement les personnages secondaires d'ailleurs. Mention spéciale à Don Carlos, le sorcier indien un peu perché et à Gary et Flora, le couple de vieillards déjantés à la gâchette facile qui m'ont fait mourir de rire. J'ai aussi beaucoup aimé les petites remarques caustiques du narrateur dont la plume parfois ironique m'a souvent fait sourire.

Concernant l'intrigue et pour être tout à fait honnête, la mise en orbite n'a pas eu lieu. Certes, j'ai trouvé l'histoire agréable et j'ai eu plaisir à aller au bout de ma lecture, mais pour moi le récit fut un peu long à décoller, c'est le cas de le dire. L'équipage ne se mettant en route qu'au sixième chapitre, j'ai trouvé que la navette avait un peu de retard à l'allumage. Et si les péripéties et les rencontres sont nombreuses et souvent drôles, j'ai quand même vu venir assez vite la fin du voyage, les ficelles de la navette étant parfois un peu grosses.

Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié les clins d'oeil et références assumées d'Eric Senabre à l'univers Star Treck. Et je me demande, si en vrai fan de la série, le côté un peu gros de l'intrigue n'est au fond pas tout à fait souhaité tant Eric Senabre joue avec les codes et références de la série avant-gardiste qu'il affectionne. L'odyssée de May et de ses acolytes est en effet écrite par un passionné de Star Treck et cela se sent ! Comme Star Treck, Star Trip est donc une SF positive, originale et mouvementée. Si personnellement, je dois reconnaître que le voyage me fut agréable sans être renversant, je n'hésiterai toutefois pas à proposer cette lecture aux élèves dont les envies de voyages et d'évasion dépassent largement les confins de l'espace, frontière de l'infini ...
Lien : http://www.la-bande-a-baudel..

Star Trip, c’est un roman hommage totalement fou qui nous emmène jusqu’aux frontières du réel, où une jeune fille de 15 ans va se lancer dans un pari insensé pour compenser l’absence de ses parents et la déception de son petit frère à ne pas avoir de vraies vacances. Avec Will, ils vont en effet décider de construire une réplique d’une navette de Star Trip pour que le gamin puisse jouer avec. Et puis en allant à la grande ville pour faire du shopping, May et Will vont tomber sur une séance de dédicace impromptue de Benjamin Spike, l’acteur vedette de cette série de science-fiction. L’occasion est trop belle pour faire plaisir à Sam, même si le comédien se révèle particulièrement exécrable… Comment Benjamin Spike atterrira dans la grange de May Peeples ? Je ne vous en dis rien, ce serait trop dommage…



Road-trip déjanté et rafraîchissant, Star Trip est LE roman idéal pour se plonger dans une aventure psychédélique au cœur des Sixties, aux références musicales géniales (David Bowie en guest-star), aux personnages secondaires truculents et typiquement farfelus de l’Amérique rurale (je dois dire que le shérif Noir irlandais pur souche m’a fait mourir de rire) et aux mystères particulièrement bien trouvés ! Le roman ne manque pas non plus d’humour, caustique ou absurde selon les situations, et d’amour… Si vous aimez l’aventure, les références au cinéma ou aux séries de SF, à la musique, les personnages forts et les hurluberlus, vous serez totalement conquis par Star Trip et en ressortirez des étoiles plein les yeux. Un coup de cœur intersidéral !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..

1968, au fin fond de l'Idaho. Cela fait trois semaines que les parents de May et Sam Peeples sont partis de la maison en trombe. Ils ne sont toujours pas rentrés, laissant derrière eux deux enfants inquiets qui s'ennuient. Handicapé, Sam passe son temps devant la télé à regarder Star Trip, une série de science fiction dont il est fan. Sa sœur May, quant à elle, étouffe au milieu des champs de patates. Elle décide alors de construire une navette spatiale pour son petit frère, en espérant lui offrir un bel été. Et voilà que débarque dans leur grange Benjamin Spike, l'acteur principal la série Star Trip...





J'ai commencé ce roman un peu par hasard et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Et bien... je ne suis absolument pas déçu par cette découverte puisque j'ai passé un super moment. D'abord, j'ai été séduit par le contexte. On est plongé dans les sixties, une époque un peu folle et ça fait son petit effet. Le décor est planté, les références à l'époque nombreuses et Éric Senabre nous transporte sans aucune difficulté, avec un scénario rythmé, aussi drôle que touchant.





L'auteur nous offre un récit d'aventure hors du commun, un récit agréable et entraînant. On a aussi droit à un peu de suspense, une touche de science fiction. Combo parfait. Puis on commence à se poser des questions. Que fabrique exactement l'acteur Benjamin Spike chez les Peeples? Sa présence est belle et bien suspecte. Pourquoi s'implique t-il tant avec le jeune Sam, en se faisant passer pour le héros de la série Star Trip? Où leurs parents sont-ils passés?





Mais finalement, c'est le choix des personnages qui m'a définitivement convaincu. On a là une fine équipe qui nous divertit sans aucun mal et les situations comiques s'enchaînent. Le petit frère, fou de science fiction, qui est dans son petit monde pendant toute l'aventure. Le petit ami, un bon gars qui vient de la brousse. L'acteur, qui se présente comme un pauvre type. Le chaman, qui s'invite pour le voyage. Le révérend, qui veut à tout prix convertir les Peeples. Ou encore les hippies, peace mon frère...





May reste le personnage que j'ai le plus apprécié. Elle joue son rôle de grande sœur à merveille. Elle est intelligente, ambitieuse et a de la répartie. Loin de la ville, elle trouve sa vie bien maussade. On sent qu'elle a cette soif d'aventures, et finalement ce qu'elle entreprend pour faire plaisir à son petit frère se transforme en petite aventure riche en émotions. Un road trip très particulier l'attend, elle et ses drôles de compagnons.





Verdict : Original. Divertissant. C'est le deuxième roman de Eric Senabre que je découvre et il y a toujours cette touche d'humour, ce petit quelque chose qui sort de l'ordinaire et qui fait la différence. J'ai adoré ce récit vivant et un peu fou. On se laisse embarquer avec bonheur dans un coin perdu de l'Amérique des années 60 et l'aventure est amusante. Un titre à ajouter à vos lectures d'été !


Lien : http://revesurpapier.blog4ev..

Faire découvrir la musique médiévale dans un format jeunesse, il fallait oser et le pari est ma foi réussi.



Sous la plume d’Eric Senabre et le trait d’Elodie Coudray, les éditions Didier Jeunesse revisitent la chevalerie avec beaucoup de fraîcheur : ici, point de grand et noble chevalier lourdement armé et prêtant allégeance à son suzerain, mais plutôt, comme il y en avait beaucoup au Moyen Age, un jeune héros qui appartient à la « classe moyenne » (ces chevaliers « d’extraction plus modeste, servaient de garde rapprochée à leur seigneur et vivaient plutôt chichement » précise l’auteur à la fin du livre.) Par contre, Milon n’est pas dépourvu de noblesse de coeur ni de l’esprit de l’amour courtois, un esprit qu’il manifeste en composant des poèmes pour la jolie Elvide et en accomplissant les trois épreuves qu’elle lui ordonne pour conquérir son coeur.



Cet album ressemble un peu à un conte de fées, avec cette quête, ces épreuves que mène Milon avec beaucoup d’astuce et d’humour et la douceur un peu naïve des illustrations d’Elodie Coudray, qui a travaillé des papiers gouachés pour l’occasion.



Côté CD, c’est Jacques Bonnaffé qui raconte l’histoire d’Evide et Milon et cela m’a bien fait plaisir de retrouver la voix de cet acteur qui se fait rare sur les écrans. C’est l’Ensemble Obsidienne qui assure la partie musicale : on découvre ainsi des pièces polyphoniques, des chansons de Pierre de La Rue par exemple, des compositions pour instruments comme le psaltérion, le tympanon, le rebec et autres cornemuses. Tous ces instruments sont présentés aussi à la fin du livre. Certes, ces musiques sont un peu insolites à nos oreilles plus habituées à de la musique tonale, les sons de certains instruments (comme la cornemuse) peuvent paraître lancinants (ce son-là m’a un peu vrillé les oreilles, je l’avoue) mais les pièces sont assez courtes, variées, et les polyphonies sont particulièrement agréables.



Une belle découverte donc que cet album-CD.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..