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Critiques de Éric Senabre (620)
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Sushi Crush

Un livre dévorer d’une traite! J’ai adorer le lire! Une histoire preneuse et facile d’accès pour des jeunes voulant débuter dans la lecture! L’univers du Japon est tellement entraînant!

Un livre que je recommande! Si l’envie de partir à l’aventure avec un décors japonais vous plait c’est le meilleur moment pour le lire!
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La semeuse d'effroi

A 14 ans, Sophie commence une nouvelle vie parisienne auprès de son parrain Rodolphe après la disparition de ses parents en Chine. Mais lorsque Rodolphe est injustement accusé de meurtre, elle décide de mener l'enquête pour découvrir le vrai coupable...

J'ai adoré ce roman qui nous plonge dans le Paris des années 20, le théâtre du Grand Guignol et ses trucages hallucinants, la vie nocturne de cette époque.

Sophie est une jeune héroïne comme je les aime : elle dévient une justicière masquée, la Semeuse d'Effroi, pour assouvir sa vengeance et démasquer les coupables, forte de l'aide de sa préceptrice, de son maître d'armes et surtout de son agilité et de son courage.

J'ai pris un grand plaisir à lire cette enquête sans temps morts avec des personnages vraiment attachants et qui mêle habilement aventure, trahison, racisme et complots mais aussi entraide et amitiés improbables.

Un vrai coup de cœur !

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À la recherche de Mrs Wynter

Hier, j'ai lu un roman jeunesse so cute, alors forcément, il faut que je vous en parle! Il s'agit de "A la recherche de Mrs Wynter" d'Éric Senabre, aux éditions Didier jeunesse, et il est paru au début du mois.

Dans ce petit bonbon de la littérature jeunesse, nous rencontrons Medhi, jeune adolescent de 15 ans, qui après avoir vu et revu les épisodes d'une série culte des années 60,et surtout regardé la magnifique Mrs Wynter, le rôle principal, joué par Beryl Doncaster, doit se rendre à l'évidence, il est fou amoureux de cette femme. Peu importe qu'elle soit anglaise, qu'elle vive de l'autre côté de la Manche, qu'elle puisse être sa grand mère ! L'amour ça ne se commande pas, et pour cet amour là, Medhi est prêt à toutes les folies. Même si ça veut dire mentir à ses parents, embarquer sa meilleure amie Julia dans son délire et surtout décider sur un coup de tête de partir dans le Devon sur les traces de son amour !

Ce roman, je l'ai dévoré. Franchement, je n'aurai pu rêver meilleur compagnon pour une chaude journée d'été. Grâce à lui, je me suis sentie ado à nouveau, avec mes passions dévorante, pour lesquelles j'aurai fait des folies comme l'ado de ce livre.

Medhi, le personnage principal est tellement attachant, et on peut facilement s'identifier à lui. Mais les autres personnages ne sont pas en reste, à commencer par la jolie Julia, qui est sa meilleure amie, mais aussi l'oncle Peter, qui suite à un séjour en hôpital pour enfants a décidé de vivre dans le monde de Peter Rabbit. Et bien sûr, Beryl Doncaster et son charme si britannique.

Ce roman est tellement pétillant, frais, et tendre, empreint de nostalgie et de cet humour et ce flegme so British.

On comprend dès les premières lignes que ce roman est sans doute le plus personnel, le plus intime de l'auteur, car au travers de son personnage principal, on comprend qu'il nous parle de lui, de son adolescence, de ses passions passées et ça rend le roman si authentique et vrai !

Franchement, j'aimais déjà beaucoup la plume d'Eric Senabre, mais là c'est un complet coup de cœur pour ce roman qui m'a permis, le temps de sa lecture, de m'évader et de voyager en Angleterre. Et puis, ça m'a donné envie de réécouter Nirvana ou Blur, de relire Peter Rabbit avec mes enfants et surtout de revoir Chapeau melon et bottes de cuir. Bel hommage à Diana Rigg en ce personnage de Beryl Doncaster, qui est son double fictionnel.

Ne passez pas à côté de ce si joli roman jeunesse et ce, même si vous êtes devenu grand. La plume de l'auteur est si belle qu'elle nous transporte, alors n'hésitez pas à voyager dans les années 90, à la recherche de Mrs Wynter aux côtés de Medhi et Julia. Coup de cœur garanti !

Encore merci à Didier jeunesse et Net Galley pour l'envoi de ce titre !
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Megumi et le Fantôme

Megumi, jeune japonaise, en vacances avec ses parents à Dublin, va découvrir ses racines irlandaises.

Rapidement, elle est attirée par une maison dite hantée. Elle va y rencontrer Horatio, le fantôme des lieux qui s'avère être son arrière arrière arrière arrière grand-père mort transpercé d'une balle.

Ils vont se lier d'amitié et Megumi va l'emmener jusqu'au Japon à la recherche de la vérité sur son histoire.

Les personnages de Megumi et d'Horatio sont très attachants. Megumi est sensible, intrépide et déterminée aussi, en tout cas toujours attentive au bien-être de son fantôme.

Sur Horatio pèse tout le poids de la culpabilité et on ressent beaucoup d'empathie pour lui.

Le thème du fantôme est abordé avec beaucoup de mystère mais aussi de la poésie. C'est une sorte d'enquête qui rejoint aussi la quête des racines, la recherche de la vérité.

Par petites touche, grâce à Megumi, on fait la découverte de la culture japonaise.

Une très jolie histoire même s'il subsiste quelques longueurs et surtout une trame complexe qui peut perdre certains lecteurs.
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Le dernier songe de Lord Scriven

Eric Senabre revisite avec bonheur le roman à énigmes, entre logique et onirique !

D'emblée, l'ambiance, le style et le duo de détectives évoquent les enquêtes d'Auguste Dupin et celles de Sherlock Holmes. D'ailleurs le livre débute comme dans les aventures de ceux-ci par une démonstration des talents du détective : avant que démarre l'affaire Scriven, Christopher Carandini fait ses preuves aux côtés d'Arjuna Barnejee avec la mystérieuse disparition du Pacha bleu, un diamant d'une valeur inestimable (un lecteur aguerri trouvera d'ailleurs la résolution de l'énigme). Cependant, Arjuna Barnejee est un personnage bien différent du célèbre détective anglais !

Comme l'indique son nom, il est originaire d'Inde et il véhicule avec lui une culture orientale qui déstabilise ses interlocuteurs (à commencer par Carandini). Homme distingué issu d'un milieu raffiné, nonchalant et imperturbable, il apporte une autre façon de penser, une autre façon d'envisager les choses, qui laisse notamment la porte ouverte à l'irrationnel. C'est en cela que ses transes l'aident à résoudre les énigmes : "Je me contente d'observer les éléments que mon rêve expose. Sans mon rêve, je n'y aurais jamais pensé", "Mon rêve me permet d'organiser ce que je sais déjà et de mettre en lumière des éléments que mon conscient aurait laissé de côté". Le travail d'analyse (des preuves, des témoignages) est toujours présent, mais tout en laissant la place à l'inconscient et au paranormal. Contrairement à un Sherlock Holmes, Barnejee doute. Il fait même appel à l'hypnose ! Et contrairement à un Sherlock Holmes que l'on ne prend jamais en défaut, Barnejee a ses petites faiblesses (comme les puzzles en bois !)... ce qui le rend d'autant plus attachant et nous vaut des scènes assez drôles.



A l'opposé, Christopher Carandini est un homme pragmatique doué en conjectures et extrapolations ("C'est vous le déductif"). Comme souvent dans les duos de détectives, les deux hommes se complètent, même si cette fois c'est l'assistant le plus méthodique ! L'enquête joue habilement sur les deux registres (investigation traditionnelle et exploration mystique), ce qui donne une intrigue à plusieurs facettes : historique (pour l'époque), surnaturelle, et en même temps très actuelle avec les manigances politico-industrielles de Kreuger. L'ensemble est original, très bien écrit, et se lit avec délice !
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Le dernier songe de Lord Scriven

" Gentleman cherche secrétaire particulier pour surveiller son sommeil. Se présenter au 30 Portobello Road et demander une théière."Ce début de quatrième de couverture est un appât efficace. Cela se passe à Londres, à une époque contemporaine de Jack l'Éventreur. Les jeunes amateurs d'enquêtes Londoniennes à la sauce Sherlock Holmes pourraient être intéressés par ce nouveau duo très singulier. M. Banerjee et Christopher Carandini. Les fonds de décor se ressemblent, à la différence que la logeuse est ici une propriétaire d'un magasin d'Antiquités. Banerjee est indien, presque aussi sophistiqué que Sherlock et tout aussi à part. Un détective hors du commun. Carandini est journaliste, moins posé que John Watson le docteur, intrépide, à la recherche de la vérité et bien incapable de conserver un travail pour des raisons qui seront expliquées dans le roman. Banerjee est un enquêteur vraiment exceptionnel. Comme Watson pour Holmes, ce dernier très asociable et dont les méthodes peu orthodoxes le conduisent à recourir à quelques substances illicites , Christopher se montre l'ancre de Banerjee avec le monde des hommes, pour ne jamais se perdre. Pour dénouer certaines intrigues, percer certains mystères, Banerjee se plonge en transe et le monde du rêve lui parle par symbolisme, il lui révèle la solution par énigmes .

Une vingtaine de minutes plongé dans le sommeil le plus profond, pas une de plus, et réveillé par une formule chanté d'une manière hypnotique et bien précise.

C'est là le premier intérêt de cette aventure imaginée par Éric Senabre.

Le second étant l'affaire qui va sceller l'association du duo de l'étrange. Étrange, le mot est faible. Il faudra à Carandini beaucoup de patience et de hauteur afin d'accepter tous les éléments extravagants. Le "premier" client est un vieux majordome du nom de Cardiff. Il souhaite engager le duo pour enquêter sur le décès de son maître, Lors Scriven, qu'il pense, seul, avoir été assassiné. Lord Scriven est mort sur sa table, le bureau verrouillé, en pleine correspondance. La lettre a disparu. Les choses prennent une tournure particulière lorsque Cardiff affirme être l'esprit de Scriven incarné dans ce corps pour réclamer vengeance. Cela fait beaucoup de choses irrationnelles et insensées pour un nouveau début de carrière pour Christopher. Néanmoins, dans l'exercice de ses songes, Banerjee se montre surprenant, intuitif et très efficace.

Et les jeunes lecteurs devraient se trouver définitivement ferrés pour s'embarquer dans l'aventure.

Les indices glanés par Banerjee ne nous permettent pas de mener nous même l'enquête, nous nous trouvons tout aussi perdus que Carrandini qui interroge le dormeur. Nous flottons parmi les révélations surréalistes, l'impression énigmatique mais à la fois familière du rêve nous est bien restituée. Banerjee ne s'y perd pas, lui et interprète toujours avec expérience et justesse.

Les mobiles du meurtre se montreront beaucoup plus terre à terre qu'on ne pouvait le penser mais la résolution se charge d'être excitante.

Comme pour Watson, c'est Carandini qui raconte l'enquête, posant quelques commentaires sur le fil de l'investigation et sur le caractère de son nouvel employeur très spécial et détaché. Son expérience de journaliste sera complémentaire et permettra d'identifier rapidement les activités de certains personnages. Nous progresserons avec eux d'un casse-tête policier à une affaire d'espionnage. La fin est déroutante, vous verrez.

À noter des méfaits de L'Éventreur qui se glisseront de temps à autre de façon anecdotique mais cela ne sert qu'à nous replacer dans l'atmosphère de la société en présence.

Le roman est bien moins noir que ce détail, les grands ados pourront s'y plonger sans appréhension aucune et le recommander à un public non amateur de Policier, prèt pour de nouvelles expériences de lecture sans risquer de s'endormir.

À découvrir.
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Elyssa de Carthage

Elyssa de Carthage est un roman jeunesse qui se passe pendant l’Antiquité. On y suit une jeune femme, Elyssa, qui après être né esclave se voit marier, et en même temps libérée de ses chaînes, à un diplomate romain. Son bonheur sera de courte durée car celui-ci se fera assassiner sous ses yeux et Elyssa se verra embarquée dans un complot et dans un conflit dont elle avait peu connaissance. Pas le temps pour elle de s’habituer à sa nouvelle condition de veuve, Elyssa étant native de Carthage (la nation ennemie de Rome à cette époque) sera envoyée en tant qu’espionne. La jeune femme en profitera pour découvrir qui sont les assassins de son mari et leurs motivations, car juste avant son meurtre, celui-ci venait juste de rentrer assez perturbé de son dernier voyage dans ce pays. Elyssa ne partira pas seule pour ce voyage car elle sera accompagnée de Ganymède, esclave et ami du défunt mari mais surtout un quasi-père pour la jeune femme.



Elyssa de Carthage fut une lecture assez plaisante du fait de son contexte historique. Le conflit Rome/Carthage, même si décrit rapidement, fût intéressant à découvrir. J’ai trouvé cependant que le côté uchronie du roman (avec l’utilisation des armes à feu) fut assez inopportun et n’apportait pas réellement quelque chose à l’intrigue. J’ai eu également du mal à m’attacher à Elyssa, j’ai trouvé qu’elle avait des réactions assez égoïstes et je n’ai pas vraiment compris certains de ses sentiments ou de ses réflexions (notamment quand il est question d’amour).



A côté de cela, le roman se lit particulièrement vite car il est très dynamique dans le déroulement de son intrigue et l’on est pris assez rapidement dans l’univers. On a envie de savoir comment Elyssa et Ganiméde vont se dépatouiller de chaque problème qui se présente à eux (et il y en a un certain nombre).
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Elyssa de Carthage

Un personnage féminin fort au caractère trempé, un contexte historique enthousiasmant : l'affrontement entre Rome et sa grande rivale Carthage, un roman d'espionnage avec mystère et suspens, tous les ingrédients sont réunis pour avoir un bon roman. C'est le cas, Eric Senabre parvient à nous donner à lire un roman rythmé, plein de rebondissement avec à la clé la découverte de la mythique cité de Carthage. Sans que ce soit pesant, des éléments historiques émaillent le récit et cela donne subtilement envie d'en savoir plus sur Carthage et cet affrontement dantesque entre romains et carthaginois. La narration est à posteriori, c'est l'esclave affranchi grec d'Élisabeth qui raconte l'histoire de celle qu'il a pratiquement élevé et toujours accompagné. Au seuil de sa mort, il raconte son extraordinaire destin. Pour ne rien gâcher, la première de couverture est séduisante, une lecture à recommander et pas seulement aux latinistes!
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Sublutetia, Tome 1 : La révolte de Hutan

Premier roman mais aussi premier volet d'une saga fantastique destinée aux pré-adolescents (à partir de 10-11 ans quoi).



Vu que c'est une première fois pour tout, je vais éviter d'être trop sévère et puis faut pas charrier y'a aussi du bon là dedans.



Deux enfants qui se perdent dans le métro lors d'un voyage scolaire, vont découvrir un monde parallèle sous Paris et plus particulièrement sous le réseau de la RATP.



J'ai bien aimé le côté "steampunk" du roman même si c'est un peu vite fait. Mais le côté "on se sert des inventions du début du vingtième siècle pour rendre notre utopie valable" ça a son charme.



Sinon le reste tient plus ou moins debout, les lecteurs y apprendront que sous la capitale logent des orangs-outans, des vallées luxuriantes, des champignons qui ont le goût de jambon-beurre, ...



Je pense que quand on a 11 ans et qu'on s'est déjà bouffé tous les Jules Verne de papa et maman parce qu'ils voulaient pas qu'on touche aux Harry Potter, ce roman peut être une bonne découverte.



Pour ceux qui veulent de l'action, ben c'est un peu mou, pas trop de suspense et une histoire un peu déjà vue (un des héros a perdu son papa et comme par hasard peut-être qu'il se trouve dans le monde parallèle, mystère).



En revanche l'auteur s'est vraiment bien documenté sur l'histoire du métropolitain, ça rend le roman déjà un peu plus intéressant.
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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À la recherche de Mrs Wynter

Eric Senabre est un auteur jeunesse que j'apprécie beaucoup mais j'avoue que je suis passée un peu à côté de son dernier roman : A la recherche de Mrs Wynter. La couverture est vraiment attractive et la thématique intéressante mais je ne suis pas rentrée dans l'histoire. Mehdi est tombé fou amoureux de l'actrice Beryl Doncaster, alias Mrs Wynter, l'héroïne de la série des années 60 Talons hauts et veste de tweed. Sauf qu'elle a plus de trois fois son âge… et qu'elle habite en Angleterre. Prêt à tout pour rencontrer son idole, il convainc sa meilleure amie, Julia, de traverser la Manche. Hébergés chez l'oncle et la tante de Julia, ils vont être plongés dans un univers loufoque qui fait penser à Alice aux pays des merveilles. L'humour est so british ! Je ne sais pas si les adolescents se laisseront porter car cela se passe en 1994 (il n'y a donc pas internet) et la série date des années 1960 mais le livre d'Eric Senabre est un bel hommage à l'actrice Diana Riggs, qui nous a quittée il y a quelques mois, et qui restera pour plusieurs générations la fabuleuse actrice de Chapeau melon et bottes de cuir. AlarecherchedeMrsWynter #NetGalleyFrance

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À la recherche de Mrs Wynter

Lu grâce à Net Galley et les éditions Didier Jeunesse, ce roman est un bonheur à lire, même si les situations vécues par Mehdi sont totalement improbables. Mais ce n'est pas grave, ça passe tellement il fait du bien à tout : au moral, aux sentiments, à l'amour, à l'amitié,... Ode à une série britannique cultissime et indémodable, et surtout à l'une de ses héroïnes, j'ai tout aimé, des personnalités de Mehdi et Julia, à l'ambiance à la fois "so british" et "so punk" qui entoure l'histoire. Le personnage du majordome est une surprise qui fonctionne, et on adore la fin de l'histoire, évidemment !! Bref gros coup de cœur pour ce roman tout juste sorti cet été, qui fera partie d'une prochaine commande pour le CDI, c'est obligé !
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À la recherche de Mrs Wynter

Il y a des auteurs qu'on ne cesse de croiser et qu'on n'a jamais l'occasion de lire. Et puis un jour pas fait comme un autre, pour un détail, la rencontre se produit. C'est un peu (beaucoup) ce qui s'est passé avec le tout nouveau roman de l'auteur jeunesse Eric Senabre (connu pour sa saga "Sublutetia" ou encore "Le dernier songe de Lord Scriven"), au titre mystérieux de "A la recherche de Mrs Winter. Mrs Wynter"? Cette silhouette en couverture, ne serait-ce pourtant pas celle de la subtile et féline Mrs Peel ? Pas d'inquiétude : pour les admirateurs de la célèbre héroïne de l'iconique série "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" (dont nous avons toujours fièrement reconnu faire partie), de Mrs Peel à Mrs Wynter, il n'y a qu'un pas...



Peut-être pour des questions de droits d'auteur, de respect de la vie privée (on pense au "scandale" Grégoire Delacourt / Scarlett Johansson après la publication de "La première chose qu'on regarde"), ou tout simplement pour garder un pied dans la fiction afin de conserver la liberté de transformer la réalité à sa guise, Eric Senabre modifie ici les noms des acteurs et de leurs rôles pourtant mémorables. Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est bel et bien de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" et de l'inoubliable Diana Rigg dont il est question, sous des noms d'emprunt jamais totalement choisis au hasard (Doncaster, par exemple, est la ville de naissance de la célèbre comédienne). Diana Rigg, c'est évidemment Mrs Emma Peel, véritable icône pop et légende du petit écran. La comédienne est décédée il y a bientôt un an, alors que la série qui l'avait rendue célèbre s'apprêtait à fêter ses soixante ans cette année ; 2021 semblait donc être le moment idéal pour voir naître ce roman...



Hommage déguisé mais Ô combien touchant, "A la recherche de Mrs Wynter" est à l'évidence un témoignage très intime : la postface le confirme mais bien avant de la lire, on a déjà deviné que l'auteur s'est certainement beaucoup projeté dans le personnage de Mehdi, principalement à travers son admiration pour Diana Rigg / Beryl Doncaster. Inattendu et rafraîchissant autant dans ses thèmes que dans leur traitement, le roman brille tout d'abord par le décalage évident entre l'âge du jeune héros, sa génération, et l'objet de son intérêt (tant l'actrice que la série télévisée, toutes les deux d'une autre ère), faisant de ce jeune garçon un personnage atypique auquel on ne peut que s'attacher (et encore plus lorsqu'on partage la même passion que lui). Cet écart est propice à nourrir des joutes verbales tordantes entre Mehdi et son acolyte Julia, dont les personnalités très étoffées donnent à l'histoire une dimension vivante, presque réelle.



Cela n'empêche pas l'auteur de s'en donner à cœur joie dans la fantaisie, le tout avec humour so british de circonstance, des dialogues savoureux et des situations on ne peut plus cocasses dont seuls les Britanniques ont en général le secret. L'oncle et la tante de Julia en sont le meilleur exemple : après avoir longtemps travaillé dans la City, oncle Peter a très légèrement décompensé, au point de se croire le héros des célèbres livres pour la jeunesse de Beatrix Potter, "les aventures de Pierre Lapin". Capillotracté ? Certes. Drôle? Totalement ! On ne vous en dit pas plus pour vous laisser découvrir les surprises que réservent ces personnages excessifs mais adorables.



Road Trip pétillant et délicieusement anglophile, "A la recherche de Mrs Wynter" n'en reste pas moins audacieux de par son sujet, encore plus en catégorie jeunesse : les potentiels lecteurs connaissent-ils seulement "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" ? Est-ce le seul intérêt du livre ou ce dernier peut-il exister même pour un néophyte ou au-delà de toutes ces références ? Le souci du détail est tellement travaillé qu'on en vient à se demander dans quelle mesure cet ouvrage ne s'adresserait finalement pas qu'aux fans qui ont depuis longtemps dépassé la majorité. De la carrière de Beryl / Diana à sa vie privée (tout un dialogue du livre traitant de la galanterie et des portières qu'on tient aux dames est un clin d’œil direct à une de ses interviews), en passant par les nombreuses allusions à des épisodes précis de "Chapeau Melon...", sans oublier ce décor de village abandonné servant de zone de tirs dans lequel se rend Mehdi à la fin du livre (tellement typique de la série que ce ne peut être une simple coïncidence), tout dans ce livre semble tenir de l'easter egg à l'attention des inconditionnels du célébrissime feuilleton. Ceux-là devront cependant se préparer aux libertés prises dans le dernier tiers du livre, mais après tout, tout cela est bien une fiction, isn't it?



Quoi qu'il en soit, peu importe pour qui ou pourquoi ce livre a été écrit : on est ravi que l'éditeur ait soutenu ce projet. "A la recherche de Mrs Wynter" pourra être un formidable lien entre les générations, une occasion de faire découvrir la série aux plus jeunes ou de la faire se remémorer aux plus anciens. Derrière ce bonbon acidulé qui imagine une rencontre fantasmée entre un jeune garçon et son idole se cache en filigrane une réflexion pleine de charme et d'élégance sur l'admiration que suscitent nos héros réels ou fictionnels (ainsi que la confusion possible entre les deux) et sur leur capacité à nous inspirer malgré le passage des années.



En bref : Hommage profondément touchant à Diana Rigg et road trip à l'humour british jubilatoire, "A la recherche de Mrs Wynter" est un roman jeunesse inattendu et rafraîchissant qui tombe à pic pour les soixante ans de la série "Chapeau Melon et Bottes de Cuir". Drôle et émouvant, ce livre, petit ovni du genre et véritable coup de cœur, aborde avec finesse la fascination que suscitent chez nous les héros et idoles de l'enfance. Merci, cher auteur, pour ce voyage ; merci pour cette rencontre avec Diana Rigg - enfin, avec Beryl Doncaster, évidemment !
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Le jeu d'Hiroki

Fouiller dans les cartons et mettre la main sur une vieille console, voici un petit plaisir qui ne déplairait pas à bons nombre d’adolescents. Alors évidemment le côté vintage des jeux vidéos ne peux pas rivaliser avec les prouesses techniques actuelles mais ce côté rétro attire et avec son histoire on peut espérer que les amateurs de jeux vidéos auront une petite curiosité pour le roman d’Eric Sénabre.



Le Jeu d’Hiroki nous entraîne dans une étonnante aventure où le fantastique va venir frapper à la porte ( ou plutôt à l’écran ) d’Hiroki. Le lecteur, comme le héros se laisse rapidement prendre au jeu de la découverte et on a une bonne alternance des passages où l’on parle du jeu et de ceux où il est plus question de la vie de nos ados ( l’occasion de découvrir, au passage, le Japon). Le mystère autour de cette jeune fille en danger et la raison de son emprisonnement dans le jeu nous tient tout du long en haleine. Néanmoins la révélation finale m’a un peu laissée perplexe et je l’ai trouvé bâclée. C’est dommage mais cela n’entame pas l’impression générale de cette lecture, plutôt divertissante.



Du côté des personnages je les ai trouvé sympathiques et j’aime beaucoup la débrouillardise et la complémentarité d’Hiroki et Emiko. Les personnages secondaires sont à mon sens pas assez exploités de même que les événements « périphériques » à l’histoire.
Lien : http://www.lirado.fr/jeu-hir..
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Le cirque amicus

Sublime album tape à l'oeil (dans le bon sens du terme), les illustrations colorées comme esquissées sont superbes et attirent dans cet univers du cirque. Approchez, approchez ! L'album est plus dédiée aux enfants de 8-10 ans qui se sont ouverts à la lecture d'ouvrages plus narratifs et donc plus de textes. Sous couvert d'une aventure proche d'une enquête, Collins et son instinct débrouillard saura vous toucher et vous emporter dans ce monde haut en couleurs et en acrobaties.
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La seizième clé

La vie d'Oswald, dans le grand manoir d'Hemyock, est rythmée par les cours de mathématiques, de philosophie et autre géographie, mais dès qu'il a un instant, ce petit génie que l'on appelle maître et à qui l'on cède chaque caprice, s'adonne à sa passion, la linguistique, en inventant des poèmes et en développant une langue qui exprimerait l'émotion des objets.

Chaque année, il reçoit une clé qui ouvre une porte symbolisant son changement d'âge. Et ce jusqu'à 16 ans.

Justement, cette année, il aura 16 ans et recevra sa dernière clé, il découvrira ce qui se cache derrière la dernière porte.

Mais alors que l'échéance approche, les évènements étranges s'enchainent : migraines, objets qui apparaissent, perte de la notion du temps et surtout rencontre avec Zelah, une jeune fille qui prétend être comme lui, et qu'ils doivent s'enfuir...

Oswald, qui se croyait le seul adolescent au manoir, comprend qu'il doit comprendre pourquoi il est là et percer les mystères du manoir.



Un récit complexe et exigeant, servi par une langue très littéraire, fluide et explicite. La plume d'Eric Senabre est poétique et intelligente, elle permet malgré la complexité de la trame de ne pas perdre le lecteur et allie science, philosophie et art à merveille.

Très belle découverte !
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La seizième clé

"La seizième clé" proposera une mise en place singulière.



C'est du SF certe mais ainsi venant d'Éric Senabre, cela vous troublera peut-être, chers lecteurs.



En effet, ces romans de vies, ces récits historiques et policiers pour la jeunesse donnaient des contextes plus précis, chez Didier Jeunesse et ailleurs, permettant des images de fond.



L'auteur ne nous avait guère habitué à ressentir l'impression de ne partir de rien pour son univers de départ, d'être dans le manque de repères et vous vous interrogerez.



Ceci fait-il parti de l'intrigue?



Peut-être bien.







Nous sommes à Hemyock.



En se renseignant un peu, nous pouvons découvrir que ce petit village existe dans le Devon, près de l'Angleterre.



Mais attention, le héros précise que son manoir se situe sur une île, près des côtes du Pays de Galles, ce n'est donc pas le même Hemyock.







L'histoire du roman nous dit que le héros vit reclus et qu'il ne connait pas le continent.



Cette "bulle" de protection est censé préserver sa santé très fragile de l'agitation et sans doute bien d'autres pollutions, lui dit-on.







Oswald arrive enfin à ses 16 ans.



Son époque: 1913.



La date fait forcément écho, ceci nous donne un os à ronger, quelque chose à quoi peut-être nous raccrocher dans le temps pour imposer un contexte mais il ne serait hélas pas très réjouissant, inutile de nous montrer plus démonstratif à -dessus.







Notre Oswald, un brin snob pour ses 16 ans, est entouré de personnel de maison, d'instructeurs, il est très cultivé et très inspiré ( probablement par les livres car il s'amuse à inventer de nouveaux langages et à imaginer des cultures cohérentes).



Il n'est pas entouré d'enfants de son âge, ni par ses parents d'ailleurs, perpétuellement absents.



Qu'est-ce que cela peut-il donner pour son propre équilibre et développement?



Quel tempérament va t-il avoir?



L'auteur nous dit qu'il s'agit d'un doux enfant roi.



Avec l'appétit du savoir, il développera une grande curiosité.



L'intrigue d'Éric Senabre prendra enfin place.







Les parents d'Oswald l'ont habitué, selon les dires, à un rituel de clés offertes à chaque anniversaire.



Une clé, une porte du manoir à ouvrir.



Et des portes, il y en a, au point que la demeure semble interminable pour cet ado.



Pourquoi n'en a t-il pas fait le tour en 16 ans?



Il y a là un mystère qui d'une façon incongrue ne va pas plus loin que le tour de clé hélas, à chaque couloir emprunté, des vertiges empêchent Oswald d'aller au bout des destinations.



Un problème de mémoire semblerait également par la suite étouffer les questionnements.



Nous essaierons de mettre cela sur le compte de sa maladie, par logique, mais vous le verrez, elle aura bon dos.



Pourquoi Oswald et le personnel ne discutent pas de ce qui se trouve plus loin que les couloirs?



Des choses étranges se passent et nous doutons de la vraisemblance des événements.



Ce sont-ils bien déroulés?







L'auteur nous réservera indubitablement une situation impensable, bienvenue dans la SF.



Quel genre de parents peuvent offrir des clés au lieu d'un cadeau et une présence?



Oui, nous vous entendons chers lecteurs, c'est bizarre.



Tous ces détails nous coupent inévitablement du réel, du bon sens et nous demandons à voir où ce couloir d'aventure nous mènera.





L'action ne tardera, plouf, comme un pavé dans la mare.



Il y a d'autres enfants sur l'île et la vérité sur ce qui s'y passe est inquiétante.



Le manque de motivation pour dépasser certaines de leurs limites s'expliquera enfin.



L'auteur nous réservera beaucoup de surprises étonnantes autour de l'espace-temps, ces mômes sont manifestement pleins de potentiel...à garder sous bonne observation peut-être.







Ce roman, qu'en pensez?



Il faudra peut-être un peu se laisser porter pour en profiter pleinement et s'accrocher.



Les mystères développés autour de l'espace-temps sont intéressants, une raison d'aller plus loin et le personnage principal est déconcertant de façon amusante.



Oswald est entre la maturité et l'enfance, plein de caractère, de savoir dans la limite de l'enceinte du manoir et en revanche, il semblera finalement en manquer devant tout ce qu'il ignore.



Il y a quelques raccourcis utilisés pour ne pas perdre de temps avec ce qui nous intéresse, nous nous demanderons combien d'enfants sont sur cette île et quel est le grand projet qui pourrait impliquer de les élever coupés d'une cellule familiale.



Moralement intrigant.



Oswald apportera parfois un brin d'humour à tout ça, naturellement exaspérant avec sa poésie, déja presque déconnecté avec son penchant très appuyé pour le lyrisme poétique même lorsqu'il y a du danger.



Eric Senabre utilisera pourtant cela comme un atout.



Comment cela se peut-il, me demandez-vous? De la poésie?!



Et bien, vous verrez bien. Vous ne douterez plus de son pouvoir.
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Le vallon du sommeil sans fin

J'ai voulu que mon dernier avis de l'année soit au sujet d'un livre que j'ai beaucoup apprécié, dont j'avais attendu la sortie avec impatience : le tome 2 des enquêtes du détective des rêves. Son assistant est toujours le narrateur de leurs aventures. Il faut dire que, dans la magnifique ville thermale où ils se rendent, le cas sur lequel ils vont enquêter est parfait pour le détective : des clients aisés se sont endormis et ne se réveillent plus. Leur sommeil est peuplé de cauchemars. Surtout, une créature étrange, horrible, effrayante semble liée à ce qui leur est arrivé. Mais que leur est-il arrivé au juste ?

Je pourrai vous dire : enquête bien construite, rebondissements fréquents, fausses pistes... Oui, les ingrédients sont bien là, mais ce n'est pas la présence des éléments qui fait que l'intrigue prend. C'est le fait que les personnages sont immédiatement proches de nous, qu'en dépit de situations qui sortent vraiment de l'ordinaire, nous ressentons ce que ressentent les personnages. Le danger que court Christophe et surtout Banerjee en enquêtant est bien réel, surtout que tous les proches des victimes n'apprécient pas nécessairement leur présence et préfèrent un enquêteur un peu plus traditionnel. La grande force aussi est de faire des personnages des individus qui ne sont pas manichéens. A vrai dire, une seule personne est réellement innocente dans cette affaire, je ne vous dirai pas laquelle, mais cette personne, j'espère bien la revoir dans le tome suivant - rassurez-moi, il y aura bien un tome suivant ?
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Le vallon du sommeil sans fin

Le risque lorsqu'on aime énormément un premier tome, c'est d'être déçu par la suite. C'est donc avec un mélange d'espoir et de crainte que j'ai débuté la lecture ce second volume consacré aux enquêtes de Banerjee et Christopher.



Pourtant, dès le premier chapitre, j'ai retrouvé tous les éléments qui m'ont tant plu dans le premier tome: le duo atypique formé par Banerjee et Christopher, si réjouissant, une écriture ciselée, avec quelques délicieuses touches d'humour, une intrigue terriblement originale et prenante mêlant enquête policière et paranormal.



L'ambiance de cette seconde enquête, savant mélange d'étrange, de gothique et d'horreur, est particulièrement réussie. Les descriptions de la demeure du colonel, ainsi que des paysages qui l’entourent, nous plongent immédiatement dans une atmosphère nimbée de danger et de mystère. Le dénouement est astucieux, original, à la hauteur du tome précédent !
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Le vallon du sommeil sans fin

L'étrange détective Banerjee est de retour.



Comme avec d'autres personnages du même acabit, c'est son assistant qui nous rapporte les extravagances de l'enquêteur et de ces drôles d'affaires pour lequel il est diligenté.







Rappelez-vous, nous sommes en 1907, Arjuna Banerjee démêle ses énigmes criminelles par le truchement d'indices qui lui sont fournies par des songes mystiques dans lequel il se plonge grâce à une formule.



Une technique très très étrange qui a fait ses preuves, sa renommée et lui vient de la lointaine Inde.







L'ancien journaliste Christopher Carandini a bien dû se résoudre à l'évidence et combattre son scepticisme, les songes sont une ouverture possible vers la vérité.



Mais il faudra déchiffrer, interpréter le plus justement possible.







Les affaires criminelles, à la résolution à priori insolubles, obligent Banerjee à différentes expériences mystiques inédites, ceci captera les lecteurs, fera de l'individu Yoghi un caractère bien à part dans le paysage des détectives.







Sur le Tome 2, Banerjee et Christopher sont appelés par un médecin dont les clients de la station thermale sont les uns après les autres plongés de façon criminelle dans un sommeil profond, bien différent du coma.







La source et les dires des témoins sont impossibles à croire et pourtant.



Une petite créature toute sombre s'infiltre dans les chambres et plonge les patients dans le sommeil sans fin en se couchant sur leur torse de tout son poids.







L'image est frissonnante.



Jouant le jeu d"un lecteur détective, un rationnel s'attachant aux faits, nous remettons un peu en question l'existence même de la bête, tandis que nous suivrons pourtant Banerjee sur le sentier des songes.







C'est ce qui fait le sel des aventures, les lecteurs menés à la frontière du fantastique par l'auteur Eric Sénabre.



Il ménage le suspens habilement.



L'agression d'un domestique, pourfendu d'un coup de "griffes", est la seule preuve attestant qu'il ne s'agit pas d'une hallucination collective et nous attendons que la lumière soit faite une bonne fois pour toute sur cette créature diabolique.







Les patients et le docteur, bien que victimes, n'aideront pas beaucoup, ils auront même plutôt fort à cacher.







Fort bien, aurions-nous envie de dire, nous attendons de l'enquête du fil à retordre, de la félonie, du rebondissement et de la trahison.



La raison à tout ceci est presque aussi bien ficelée qu'un Agatha Christie et la vengeance est un plat qui se mange froid.



Il y a de la recherche, on le sent, pour que la petite histoire colle avec la grande Histoire, la résolution en devient passionnante et la verité plausible.







Comme le Tome1, cette aventure est un excellent divertissement.



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Le dernier songe de Lord Scriven

J'ai adoré votre livre et j'espère que j'aurai la joie de retrouver Banerjee et Christopher Carandini dans d'autres aventures. J'ai beaucoup aimé les aventures que vivent ces deux hommes. Le premier est un ancien journaliste, qui a eu le tort de bien faire son métier, ce qui est toujours un peu dangereux. Le second est un détective des rêves, qui enquête en rêvant, selon un processus bien codifié. Aussi a-t-il besoin d'un homme de confiance pour le surveiller - au cas où.

L'intrigue se passe en Angleterre, à la charnière du XIXe et du XXe siècle. Ouvrir l'oeil et le bon est indispensable pour trouver le coupable et le mobile dans une affaire pas aussi simple qu'il y paraît. J'ai vraiment été totalement scotché par le déroulement de l'intrigue, je me suis attachée aux personnages et à l'inventivité qui a présidé à leur création.

Un livre que je recommande aux lecteurs jeunes et moins jeunes.
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