AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.64/5 (sur 562 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 17/02/1954
Biographie :

Jean-Marie Laclavetine est un éditeur, romancier et nouvelliste français.

Il est arrivé en Touraine à l'adolescence, après la mutation de son père, employé à la SNCF. En 1981, il publie son premier roman, "Les emmurés". En 1991, il intègre le comité de lecture de Gallimard, mais choisit de rester vivre et travailler à Tours. Il a été Président du Centre Chorégraphique National de Tours de 1989 à 1993.

En 1999, il décroche le prix Goncourt des lycéens avec son roman "Première ligne", satire de l’édition et de la vie littéraire,

Parmi ses œuvres : "Loin d'Aswerda", 1982, (Prix littéraire de la Vocation et prix Max-Barthou de l’Académie française en 1983); "Donnafugata", Gallimard, 1987 (Prix Valery-Larbaud); "En douceur", Gallimard, 1991 (Prix François-Mauriac); "Le voyage au Luxembourg" (Gallimard), pièce créée par Miou-Miou au Théâtre de Chaillot en janvier 2000, "Œil pour œil" (argument pour une chorégraphie de J.C. Maillot, création par les Ballets de Monte-Carlo en avril 2001), "Le pouvoir des fleurs" (Gallimard, 2002), "Nous voilà", Gallimard, 2009 (Prix du roman historique des Rendez-vous de l'histoire de Blois).

Entre Bordelais et Pays de Loire, le vin occupe une place importante dans l'œuvre de Jean-Marie Laclavetine, tout comme chez Rabelais auquel il a consacré un essai en 1992.

En 1994, il publie "Le rouge et le blanc" (Gallimard, Grand Prix de la Nouvelle de l'Académie française), recueil dont le vin, celui de Bordeaux précisément, est le thème fédérateur. En 2002 : retour au pays de Gargantua avec "La Loire, mille kilomètres de bonheur" (National Geographic).

Son ouvrage "Une amie de la famille", un récit autobiographique, a été publié en 2019.

Traducteur depuis l'italien vers le français, il a travaillé sur les œuvres de Alberto Savinio, Giuseppe Antonio Borgese, Leonardo Sciascia, Vitaliano Brancati ou Alberto Moravia.

Depuis plusieurs années, Jean-Marie Laclavetine fait partie de la rédaction de "Siné Hebdo", devenu "Siné Mensuel".

Il vit à la campagne, dans le sud Touraine, au Grand-Pressigny.
+ Voir plus
Source : www.cepdivin.org
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Marie Laclavetine   (42)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Carte Blanche à Sciences Humaines Intervenants: Vinciane DESPRET, philosophe, professeure à l'université de Liège, Jean-Marie LACLAVETINE, éditeur et écrivain, Héloïse LHÉRÉTÉ, directrice générale du magazine Sciences Humaines, Adèle VAN REETH, directrice de France Inter Les morts hantent les vivants. Ils leur parlent, les inspirent, s'installent en douceur dans leur vie intérieure et travaillent leur existence. Les trois auteurs que nous proposons de rassembler ont enquêté, chacun à leur manière, sur "la vie des morts". A mille lieues des théories du deuil, qui enjoignent à l'oubli et à la reconstruction, Jean-Marie Laclavetine (écrivain et éditeur), Adèle van Reth (journaliste, philosophe et écrivaine) et Vinciane Déprêt (anthropologue) racontent cette conversation secrète et quotidienne que beaucoup d'entre nous entretenons avec nos chers disparus. Ces hommes, femmes, enfants que nous avons aimés ne laissent pas seulement un manque. Ils sont aussi une présence, réelle, à la fois triste et réconfortante. Ils imprègnent en profondeur les vivants et guident leurs pas.

+ Lire la suite
Podcasts (9) Voir tous


Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Jean-Marie Laclavetine
« Le droit de l'auteur, c'est avant tout celui d'être lu. »
interview dans Libération - 11 Novembre 2000
Commenter  J’apprécie          350
Alain Schifres

Maurice

Il feuillète mon passeport comme si c'était le Nouveau Testament. Il montre la photo et demande qui est ce type. Je lui dis que c'est moi, qu'il s'agit d'un Photomaton. avec Photomaton, vous n'avez pas du tout l'air en voyage d'affaires, mais condamné à errer de par le monde sans sépulture. (p. 257)
Commenter  J’apprécie          322
Existes-tu moins que moi, moins que nous, moins que ceux qui restent ? Es-tu vraiment moins vivante que les vivants ? Ce n’est pas l’impression que j’ai en regardant beaucoup d’entre eux. Tu as fait un passage parmi nous entre le 3 mai 1948 et le 1er novembre 1968. Ce n’est pas énorme, vingt ans, mais c’est assez pour se révéler inoubliable, même quand on n’est pas Rimbaud qui à cet âge avait déjà rangé ses crayons et bouclé sa valise, balancé aux orties ses poèmes et ses frasques pour s’en aller chercher ailleurs le lieu et la formule ; même quand on n’est pas Alexandre qui à ton âge avait déjà fondé la moitié d’un empire ; même quand on s’est contentée de naître, de semer quelques éclats de rire et quelques coups de gueule avant de mourir par inadvertance un jour de Toussaint, avalée par une vague vorace sur les rochers de la Chambre d’Amour.
14
Commenter  J’apprécie          284
L'épreuve l'avait fortifié. Il sentait qu'à l'avenir il profiterait mieux de l'exemple de ses parents : tout cela était arrivé à cause d'un excès de confiance dans le genre humain. La vie nous offre bien des occasions d'apprendre ; il suffit de savoir s'en saisir.
Commenter  J’apprécie          270
Je ne crois pas à la vertu réparatrice de l'écriture. La littérature ne répare pas, elle rend possible une autre vie, elle permet aux flux vitaux confinés dans 'obscurité de recommencer à circuler, de passer d'un corps à l'autre d'un cœur à l'autre.
Commenter  J’apprécie          270
"Ne vous inquiétez pas, il n'est pas chargé" : ce furent ses dernières paroles.
Ensuite, il fallut lessiver les tapis et les boiseries. Le corps humain contient des produits salissants, on ne s'en rend pas compte quand tout se tient; c'est la séparation, là encore, qui est à craindre.
Commenter  J’apprécie          240
comme tu as gagné un peu d’éternité à apparaître dans un livre, Annie. J’ai su que dès le lendemain je pourrais partager ma lecture, en parler fiévreusement à mes proches, que je pourrais lancer mes mousquetaires au galop sur les l’amitié. Voilà ce qui rend la littérature supérieure à la vie ordinaire : elle offre des territoires sauvages, inviolés, où l’on se promène dans une solitude enivrante ; mais on y est relié à l’humanité entière, tout peut y être partagé, la solitude y est peuplée, traversée par d’innombrables ruisseaux de vie, ce voyage est sans fin. L’enthousiasme que nous ressentons à la lecture de grandes scènes de la littérature ne vient pas seulement de leur qualité esthétique, mais aussi de ce qu’elles nous font prendre conscience, soudain, que nous sommes capables de grandes émotions : nous avons ce trésor en nous, que l’existence ordinaire enfouit sous la banalité des heures, et c’est un trésor partagé entre les êtres, entre les siècles. En se jetant sous un train, Anna Karénine nous rend plus grands, plus heureux, plus intelligents, comme Emma Bovary en avalant son arsenic ou Don Quichotte subissant les pires avanies et humiliations. Malheur, tristesse, joie, désir, amour, haine : en nous donnant à voir et à comprendre la vie dans ce qu’elle a de plus cru, de plus mystérieux aussi, la littérature nous hisse vers notre propre humanité. Les personnages des livres nous font toucher du doigt nos vérités intimes, ils nous prennent par la main, ils ne nous veulent aucun mal, rien de mauvais ne peut arriver par eux, ils nous guident et nous éclairent dans la nuit du réel. 23/24
Commenter  J’apprécie          200
Je viens de parler au téléphone avec Daniel, cet ami dont je me suis engagé à écrire l’éloge funèbre, dans le cas où le hasard ne le chargerait pas de la corvée du mien.
Commenter  J’apprécie          200
Mais oui, c'est dur, la vie des vivants, qu'est-ce que tu crois. On dirait que tu as oublié. Pourtant tu ne les épargnais pas non plus, tes personnages, si je me souviens bien. (p. 25)
Commenter  J’apprécie          190
Cyril jette un oeil, à gauche, sur la pile de manuscrits en souffrance. Comme chaque matin, Blanche, fidèle compagne de labeur, est allée chercher à la loge du concierge, à l'aide d'une brouette achetée à Bricojardin aux temps héroïques de Fulmen, la pile branlante de nanars que le facteur, tous les matins, livre dans un sac de jute.
Commenter  J’apprécie          180

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Marie Laclavetine (712)Voir plus

Quiz Voir plus

Calendrier Masse Critique

Mauvais genres se déroule en :

Mars Octobre
Mai Novembre
Avril Décembre
Janvier Septembre
Février Juin

5 questions
293 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture , intelligence , connaissanceCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..