Nouveau thriller disponible sur la chaîne POLAR+ à partir du mardi 21 Janvier 2020.
Un film de Brian A. Miller. Avec Bruce Willis, Frank Grillo, Jonathon Schaech.
A la suite d'un braquage causant la mort d'une personne, un ancien policier s'associe à un directeur de banque pour retrouver un voleur impitoyable. Mais la situation s'aggrave rapidement lorsque le voleur kidnappe la
femme et la fille du directeur
Genre : Thriller/Action
BePolarTV est la première WebTV consacrée exclusivement au polar. le site www.bePolar.fr propose de l'actu sur les romans, films, BD, séries TV polars, ainsi que des dossiers thématiques comme La petite Histoire du Polar, San Antonio, le Prix SNCF du Polar, etc.
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On peut considérer qu'une époque touche à sa fin lorsqu'elle a perdu toutes ses illusions.
"I've always made a point of not wasting my life, and everytime I come back here I know that all I've done is to waste my life."
(Je me suis toujours efforcé de ne pas gâcher ma vie, et chaque fois que je reviens ici, je sais que je n'ai fait que la gâcher.)
BERNARD : Ne vous faites pas trop de mauvais sang, un faux départ n'est jamais éliminatoire...
Acte II.
La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.
BEN : Mon petit, si tu veux sortir un jour vivant, riche et victorieux de la jungle, ne te bats jamais loyalement, jamais !
Acte I.
Roslyn a un regard pour Guido, mais son intérêt se concentre sur Gay et c'est à lui qu'elle s'adresse :
"Vous êtes dans la mécanique, vous aussi ?"
Isabelle : "Lui ? C'est un cow-boy."
Gay a une grimace. "A quoi vous voyez ça ?"
Isabelle : "Je le renifle. J'ai un nez, non ?"
Gay : "Vous n'allez pas me dire que je sens la vache ?"
Isabelle : "Je le renifle à votre air, c'est ça que je voulais dire." Elle prend son verre et, riant : "Mais j'ai le béguin pour vous autres, moi !..."
WILLY : Biff, écoute-moi et fais ce que je te dis : tu vas entrer en rigolant, un bon sourire, une bonne blague ça n'a jamais fait de mal à personne et ça crée tout de suite un bon climat, c'est pas tant ce que tu dis qui compte, tu comprends, c'est la manière, la manière, tu ne vends jamais que l'art et la manière de vendre, rien d'autre, c'est la seule marchandise !
Acte I.
WILLY : C'est tout ?
LINDA : C'est tout avec ce que tu dois encore à Frank pour le carburateur.
WILLY : Il peut courir celui-là ! Vendre des veaux pareils, ça devrait être puni par la loi, d'ailleurs on devrait interdire totalement la fabrication des Chevrolet et raser l'usine, oui oui !
Acte I.
BEN : Quitte ces villes de malheur où tout n'est que crasse, bruit, échéances et tribunaux !
(BEN : Get out of these cities, they're full of talk and time payments and courts of law.)
Acte II.
BIFF : Cet après-midi, je me suis retrouvé dans cet escalier, ce stylo à la main, fuyant comme un perdu, et tout à coup, au centre de cet immeuble de bureaux, sur les marches de fer de cet escalier, j'ai vu, j'ai vu par une toute petite meurtrière, trouant le béton, le ciel, l'immensité bleue du ciel et je me suis senti tellement heureux, tellement soulagé ! Et puis je me suis souvenu de tout ce que j'aimais en ce monde : travailler de mes mains, manger du fromage en plein air, fumer allongé sur l'herbe au pied d'un arbre, alors, j'ai regardé ce stylo en plaqué or et je me suis demandé ce qu'il faisait dans ma main, pourquoi je courais ainsi, pour échapper à qui, à quoi, pourquoi tous ces efforts pour devenir autre chose que ce que je suis, pourquoi enfin je venais de passer toute une journée sur le paillasson de ce gros crétin abject, en attendant, en espérant qu'il daigne m'honorer d'un regard de ses yeux vides ! Pourquoi ? alors que tout ce que j'aime au monde m'attendait dehors, sous le ciel du bon Dieu ! C'est alors, papa, que la peur m'a quitté et que j'ai eu envie de vivre et de t'expliquer ça, simplement ça, tu comprends ?
WILLY : Parfaitement, c'est ta vie, gâche-la !
BIFF : Papa, comprends donc enfin, des types comme toi et moi, on en fait des soldes, pas du premier choix !
Acte II.