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3.8/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rugles, Eure , 1941
Mort(e) à : Paris , le 18/12/2021
Biographie :

Pierre Lepape est un journaliste, critique littéraire et écrivain (essayiste, biographe, nouvelliste) français.

Il a commencé sa carrière journalistique à "Paris Normandie" où il a collaboré à différentes rubriques – politiques, sociales, artistiques, littéraires.

Après un passage à "Télérama" où il a créé la rubrique livres, puis aux "Nouvelles littéraires" où il était rédacteur en chef politique, il a intégré en 1985 "Le Monde des livres" où il tient, de 1995 à 2001, le célèbre Feuilleton littéraire.

Il est l’auteur de plusieurs essais biographiques : "Diderot" (Flammarion), "Voltaire le conquérant", "Gide le messager" (Seuil), L"a disparition de Sorel" (Grasset) et d’essais littéraires ("Le Pays de la littérature", Seuil) qui s’intéressent toujours, sous des angles divers, aux relations entre la langue, le pouvoir et la littérature.

Très sensibilisé aux questions politiques, ses livres s’intéressent toujours, sous des angles divers, aux relations entre la langue, le pouvoir et la littérature.

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Source : www.pauleconstant.com
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Cycle Autour de Minuit Jeudi 11 août 2022, dans le cadre du banquet du livre d'été « Demain la veille » qui s'est déroulé du 5 au 12 août 2022, Nicolas Vivès animait une rencontre avec Laurent Mauvignier, Yves Ravey, Tanguy Viel "Pour raconter cette époque" En mars 1990, Pierre Lepape publiait dans le Monde un élogieux article sur Jean Echenoz, auteur de cinq romans publiés aux Éditions de minuit. « S'il fallait raconter cette époque, écrivait le critique, c'est avec les livres d'Echenoz qu'on le ferait ». Pour chacun des trois invités de ce jour, c'est bien ce même récit commun de l'« époque » qui anime leur écriture et leurs récits.« Peu à peu, je parviens à habiter une langue qui a ses connivences dans le réel », affirme Tanguy Viel.« Et si aucun roman ne change le monde, il en est tout de même une façon de le ressentir, d'y faire présence, d'en capter et d'en traduire la réalité autour de nous », répond Laurent mauvignier.« La littérature, c'est le terme qu'on emploie quand on a un regard extérieur sur ce qui est produit », confie Yves Ravey.Ecoutons-les évoquer ensemble comment ils nous « racontent ».

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre: "Querelles des dieux, souffrances des humains"

Extrait de "La garçonne, de Victor Margueritte"{Trompée par son fiancé, l'héroïne du roman rétablit l'ordre des choses en le trompant illico avec le premier venu: (elle lui dit:)}

"Franchement? Savez-vous seulement ce que ce mot veut dire?...Eh bien, soit! Franchement, tout est fini entre nous... Non! Non! Inutile. Ne croyez pas à quelque ruade de jeune animal, qu'on apaise en le caressant! Je ne me marierai jamais. Ni avec vous ni avec un autre. Hier, en quittant le restaurant, j'ai laissé derrière moi pour toujours, entre vos mains, la Monique que j'étais...Que sa dépouille vous soit légère!...Maintenant, ce n'est plus la jeune fille, c'est la femme qui vous parle. Vous entendez! Une femme....

Il la regardait, sans deviner. Alors, elle cria:

Je me suis donnée à un autre. Oui, avant de rentrer ici, où ma mère m'attendait...."
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[W. Styron, Le choix de Sophie] Je suis pas un con, rugit-il. Je peux pas être un con, espèce de sale pute de Polack. Quand est-ce que tu finiras par apprendre à parler la langue comme il faut ? Une bitte, ça je pourrais l'être, mais pas un con, espèce de débile.
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On sait le paradoxe culturel de Mai 68 : les manifestants défilaient derrière des drapeaux rouges alors qu'ils enterraient le communisme et faisaient la promotion d'une “ contre-culture ” imitée des Etats-Unis. La littérature n'y était plus un enjeu que se disputaient les classes et les générations, mais un hors-jeu du champ culturel. La jeunesse se définissait moins comme classe d'âge dans un processus biologique d'opposition et de succession des générations que comme “ communauté ” distincte. Faite des éléments réputés marginaux, mineurs ou vulgaires de la culture établie – bande dessinée, science-fiction, musique de variété, roman-photo –, sa “ contre-culture ” s'en prenait, en théorie, à toutes les manifestations du mythe artistique de la valeur. Sans comprendre – ou trop tard – qu'elle faisait ainsi place nette à la domination d'une valeur unique universelle : celle de la marchandise.
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Bientôt de cet héroïque et admirable peuple qui méritait si bien notre amour, il ne restera plus que des bourreaux, des profiteurs et des victimes.
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Quand on cherche le bonheur, déclare Herzog, le héros du roman éponyme de Saül Bellow (1964), on doit s'attendre à de mauvais résultats.
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Madame Bovary n'est pas un roman d'amour. Anna Karénine au contraire en est un. La passion d'Anna pour Vronsky, la manière dont elle détruit son existence pour satisfaire une exaltation amoureuse dont elle mesure la fausseté occupent le centre du roman. Mieux encore, Tolstoï a doublé le thème des amours d'Anna et son amant, d'un autre motif amoureux, d'abord secondaire, celui des heureuses et exigeantes relations entre Kitty et Lévine, dont il joue par contraste avec la perdition du couple Anna-Vronsky. (...) La société russe, et notamment la famille qui en est pour Tolstoï, la cellule vitale, est entièrement saisie sous l'angle de la relation sentimentale et sociale que tissent ses membres.
Dans le roman d'amour, l'amour est plus important que tout le reste, au moins pour l'un des protagonistes. Plus important que la patrie, que la morale, que le pouvoir et que le salut. Plus important que le savoir.
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(J. Ford, Dommage qu'elle soit une putain)
Viens ici, traîné, infâme putain ! Si chaque goutte de sang qui court dans tes veines adultères était une vie, cette épée - tu la vois ? - d'un seul coup les détruirait toutes.
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J'ai appris de Nietzsche que les vraies pensées coûtent toujours.
Ce qui gêne parfois dans les vôtres, c'est qu'elles semblent ne vous coûter rien.
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Quand on a rien à dire, ni rien à cacher, il n'y a pas lieu d'être prudent.
Les timorés ne sont pas des prudents; mais des lâches.
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Dans l'Assommoir (1877), la pauvre héroïne du récit, Gervaise, est une figure assez admirable dont les hommes font le malheur.
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