Editions de la Seine [corriger]

Quand mon mari m'a demandé de quoi parlait mon bouquin, je lui ai répondu que c'était un Marc Lévy, donc l'histoire d'une quête. C'est vrai qu'à y réfléchir, tous les ML que j'ai pu lire sont fondés sur une quête, souvent existentielle, parfois soutenue par une enquête, toujours joliment imagée par une histoire qui vous emporte.

Mais là, j'en étais à un tiers du bouquin et je ne trouvais pas vraiment le sens de la quête, ni où on cherchait à m'emmener ?!??

J'ai donc ajouté, pour le moment, ça raconte l'histoire épistolaire de deux jeunes Philip et Susan, il vit à New York, elle vient de partir pour le Honduras, il est dessinateur et bosse dans la com, elle fait de l'humanitaire. Ils se connaissent depuis toujours, ils s'aiment, mais n'arrivent pas à se retrouver.

Là mon mari mon répond c'est hyper cliché quand même et il se passe quoi d'autre?

Bah pas grand chose (et c'est bien le problème)... mais d'après les commentaires (oui au bout d'un moment je me suis un peu inquiétée quand même), normalement ça va changer.



Effectivement, l'histoire change, ou plutôt s'enrichit en cours de route. On ne suit plus Philip et Susan, mais Philip dans sa vie bien rangée avec Mary, sa femme et Thomas, son fils. Un évènement va bousculer leur quotidien pour le meilleur comme pour le pire, et c'est ce chamboulement que l'on suit, avec un tout dernier twist final.

C'est une belle histoire, Marc Lévy écrit bien, très bien, mais je me suis ennuyée. Pendant tout le livre, j'ai attendu qu'il se passe quelque chose qui n'est jamais arrivée.

Ça reste un bon livre

Ancien roman de 2003 récemment re-publié par J’ai Lu, l’autrice nous fait sortir des sentiers qu’elle parcourt habituellement sur l’ile de Groix pour nous faire découvrir les merveilles campagnardes du Gers. En effet, elle met en avant le retour à la campagne et à la vie simple et conviviale (ou presque !) de plusieurs familles de citadins. Le voyage est agréable et les personnages attachants. Un bon cru pour cette autrice dont les derniers romans m’avaient un peu déçue par leur répétitivité.

Les livres d'Amin Maalouf sont une formidable machine à remonter le temps.

Avec Samarcande (1988), il nous emporte dans l'Iran ancien à travers deux époques.

Dans la première partie du roman, on est transporté au 11ème siècle en compagnie d'Omar Khayyâm, le grand poète et savant persan.

On le suit d'abord lors de son séjour à Samarcande, joyau de la route de la Soie, puis à la cour seldjoukide, où il rencontre le vizir Nizam al-Mulk, qui a fort à faire avec la redoutable secte des Assassins.

Lorsqu'Omar meurt en 1131, il laisse au monde sa poésie, notamment un manuscrit richement décoré contenant ses Robaïyat authentiques.

C'est avec la réapparition fortuite de cet objet unique dans la Perse des années 1900, en pleine révolution constitutionnelle, que s'ouvre la seconde partie du livre.

Ce manuscrit plein de sagesse, ode au plaisir et au détachement des pesanteurs du monde, aura traversé huit siècles pour se retrouver dans un monde tout aussi tumultueux que celui dans lequel il a été écrit.

Ce saut dans le temps a été décrié par certains critiques, qui n'ont peut-être pas saisi l'idée sous-jacente que l'histoire humaine est cyclique et que les guerres et les malheurs se répètent fatalement,rendant d'autant plus pertinente une sagesse hédoniste.

Il reste que la transition, en milieu d'ouvrage, vers la période "moderne" nous sort un peu trop abruptement de l'envoûtement de la première partie.