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J`ai lu [corriger]

A la demande d`Henri Flammarion en 1958, Frédéric Ditis créé la maison d`édition française J`ai lu, qui publie principalement en format poche. Sa ligne éditoriale est variée, allant de la littérature générale à la science-fiction, en passant par le roman policier et le roman d`amour. Les éditions J`ai lu publient chaque année plus de 400 nouveautés au format poche.

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Un jardin de mensonges

En pensant s’émanciper, Clara a mis les pieds dans Un jardin de mensonges. Alors qu’elle puise du réconfort dans la botanique depuis la mort de sa mère, cette jeune femme atteinte de la maladie des os de verre accepte une offre d’emploi qui la conduit dans un domaine hanté. Soucieuse de trouver une explication scientifique à des phénomènes en apparence surnaturels, elle mène son enquête.



Sous l’impulsion des commentaires élogieux des Blablas de Tachan, ce roman ne sera pas resté longtemps dans ma pile à lire. Je crains malheureusement que son charme n’ait pas aussi bien opéré sur moi que sur elle.



Il faut dire qu’il partait avec un sacré handicap : son ambiance à la Jane Eyre. Pour ceux qui l’ignoreraient, je n’ai pas, mais alors pas du tout aimé l’œuvre de Charlotte Brontë (désolée, les fans, je sais que ça m’a déjà valu de nombreuses foudres de votre part).



Clara est une jeune femme intelligente, qui n’a pas peur de dire les choses, qui n’a pas eu une enfance facile, mais qui voit une nouvelle vie s’offrir à elle quand elle commence à travailler pour un riche homme mystérieux, dans une vaste demeure anglaise renfermant un secret. Difficile, partant de là, de ne pas songer à Jane, M. Rochester et Thornfield.



C’est donc avec réticence que j’ai tourné les pages d’Un jardin de mensonges, et son rythme lent (c’est un euphémisme) a mis un temps considérable à dissiper cette sensation de déjà-vu. Hélas, je n’ai pas mieux accroché à ce moment-là. Je m’ennuyais trop, et j’avais hâte de connaître le dénouement moins par curiosité que pour en terminer avec cette histoire.



Pas plus qu’à Jane, je ne me suis attachée à Clara. Son existence a beau être peu enviable, ni ses épreuves, ni ses traumatismes, ni son deuil ne m’ont touchée. Et s’il y a bien un point sur lequel elle m’est apparue antipathique, ce n’est pas son effronterie, ce n’est pas non plus son entêtement, c’est son attitude vis-à-vis de Patrick.



Patrick qui l’a élevée comme sa propre enfant, Patrick qui s’est montré patient et généreux, Patrick qui l’a toujours soutenue du mieux qu’il pouvait, même si c’était avec une certaine distance… qu’on ne les verra jamais franchir. Il aura juste droit à une rapide bouffée de considération, de courtes lettres et… C’est tout.



J’aurais bien dit que l’auteur me donne l’impression d’avoir bâclé sa fin, mais la vérité, c’est qu’il n’y en a pas. Une fois l’énigme de Shadowbrook résolue, tout se précipite. La guerre éclate, et à quelques exceptions près, on ne connaîtra rien du sort des personnages. Au-delà de Patrick, on ne reverra pas Millicent, Forbes, Kit…



J’ai beau aimer les fins ouvertes, on est au-delà de ça. Ou plutôt non, on est sur un récit dont le véritable sujet n’est ni la maladie, ni les plantes, ni le conflit armé, ni les fantômes, mais l’émancipation féminine. Je n’ai rien à redire là-dessus, il est bien traité, à tel point que c’est le seul qui aura droit à une conclusion dans les formes. Oui, les femmes ont (enfin) obtenu une certaine liberté, mais à quel prix ? Quant au reste, eh bien… Voilà.



Pour résumer, on a un roman beaucoup trop long dans ses trois premiers quarts, où on s’enlise dans le mystère entourant Véronique et Shadowbrook, tandis que les éléments alentour manqueront, jusqu’au bout, d’approfondissement, en particulier les liens de Clara avec les personnages secondaires, par ailleurs pas très marquants. Ni eux ni ce livre ne demeureront gravés dans ma mémoire.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt

Nous suivons Buck, un chien appartenant au juge Miller et qui, du jour au lendemain, va être enlevé par l'un des employés. Ce dernier, endetté, va vendre Buck auprès d'un trafiquant de chiens de traîneau. Buck va alors subir la cruauté de l'Homme qui ne va pas hésiter à le battre et à le maltraiter pour le soumettre et le contraindre, comme tous les autres chiens qu'il va rencontrer, à traîner des traîneaux, sans relâche. Cependant, Buck est intelligent et s'adapte très rapidement à son nouvel environnement : le froid glacial de l'Alaska et du Canada, le combat contre les autres chiens pour survivre, la ruse et la discrétion pour ne pas subir les punitions de l'Homme. Il va même, au fur et à mesure, se rapprocher de son passé, de ses ancêtres et se défaire de l'emprise de l'Homme. Va-t-il finir par rejoindre la Nature ou va-t-il rester auprès de l'Homme ? 



J'ai adoré avoir le point de vue de Buck et j'ai trouvé que cela rendait le texte d'autant plus percutant, car à travers les yeux de cet animal si innocent, la cruauté, l'égoïsme et la cupidité de l'Homme nous frappe tel un coup de fouet (rappelons le contexte de l'histoire qui se déroule en plein pendant la ruée vers l'or dans le Grand Nord Canadien). Si vous aimez à la folie les chiens comme moi, vous risquez d'avoir le cœur brisé, car l'auteur ne censure rien et nous offre un portrait sanglant. 



Tout comme Buck, nous vieillissons en lisant ce roman. De la légèreté et de l'innocence, nous passons à la méfiance, la peur, la haine, la révolte et la liberté. 
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Christine

Relecture de ce roman qui m'a fait découvrir Stephen King au lycée. Bonne nouvelle ; je n'ai pas été déçue.

Stephen King nous emmène sur ses lieux favoris avec une ambiance qu'il maîtrise parfaitement. Nous voici donc à Libertyville, une petite ville des États-Unis. Nous suivons Arnie, jeune garçon au physique ingrat et pas particulièrement populaire au lycée. Le jeune homme va voir sa vie changer quand il achète une vieille voiture délabrée dont il tombe presque amoureux. Cette voiture est surnommée Christine et il va la remettre en état de façon un peu mystérieuse. Dans le même temps, Arnie se métamorphose, aussi bien physiquement que dans son caractère et sa vie va changer. Il a maintenant une jolie petite amie, Leigh, et gare à ceux qui lui veulent du mal.

L'ambiance s'alourdit autour d'Arnie et de Christine qui semble dotée d'une volonté propre. Un thriller fantastique et un peu angoissant assez réussi dans son genre.
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