AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Editions de l`Olivier [corriger]

Créées par Olivier Cohen en partenariat avec les éditions du Seuil, les Editions de l`Oliver sont une maison d`édition française, spécialisée dans la littérature française et étrangère. Le premier ouvrage publié par la maison d`édition est Une saison ardente de Richard Ford.

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Editions de l`Olivier



Dernières critiques
Normal People

Si je devais résumer Normal People en une phrase, je paraphraserais Serge Gainsbourg et son célèbre "je t'aime moi non plus". La lecture est fluide et agréable mais je reste un peu sur ma faim et dans l'attente d'une suite. Je me suis réellement attachée à Marianne mais j'aurais aimé que l'autrice creuse encore le personnage pour nous permettre d'aller plus loin dans sa compréhension. J'ai vraiment aimé le fait qu'elle aborde les répercussions de la maltraitance infantile sur la vie adulte notamment l'impact dans la plus stricte intimité. Jusqu'à quelle point pouvons-nous reproduire ce que l'on a subit et connu? Dans quel mesure recherchons à vivre et revivre ce que l'on a déjà subit de façon plus ou moins détournée? A quel point pouvons-nous nous laisser maltraité même à l'âge adulte. J'ai trouvé cet aspect habilement abordé mais j'en attendais encore plus : que sont devenus les personnages ? Marianne a-t-elle pu échapper à se schema destructeur ? Pour le reste j'ai trouvé le roman plutôt plat.
Commenter  J’apprécie          10
Chroniques de San Francisco, tome 1

Une bonne lecture dans l'ensemble, à l'image des séries américaines à l'ancienne qui passent d'une scène/ d'un personnage à l'autre. J'ai apprécié cette diversité des histoires où la vie de chacun des personnages se croisent et s'entrecroisent. Armistead Maupin nous livre sans détour la vie au cœur du San Francisco des années 70, libérée, atypique et outrancière.



C'était vraiment une bonne lecture mais loin d'être un coup de cœur. C'est un roman qui s'est lu facilement mais pour lequel je n'ai pas eu d'attachement particulier. Que ce soit pour l'histoire ou pour les personnages, j'en ai aimé le rythme d'alternance mais sur le fond, rien n'était assez creusé pour que je m'y attache malheureusement.



En bref, je ne lirais pas la suite de la saga car j'ai plein d'autres livres qui me tentent. Mais après je ne vous déconseille pas ce roman. C'est bien écrit et dynamique, peut être qu'il vous plaira plus qu'à moi !
Commenter  J’apprécie          30
Lizka et ses hommes

Ce roman fait partie de la modeste catégorie des découvertes du fait de leurs traducteurs.

Antoine Volodine, en plus d’être très probablement le plus grand écrivain francophone contemporain, traduit également de la littérature russe et portugaise.

Son univers singulier érige mécaniquement ces livres comme de vibrantes curiosités… sur le papier…



Car autant le dire tout net, la note ne saurait mentir, c’est avec un livre plutôt terne et inachevé que nous avons affaire. Il fait suite à un premier nettement plus maitrisé, « Dernières nouvelles du bourbier », salué par la critique, justifiant le suivi de l’éditeur pour cet auteur russe écrivant aussi en allemand, jamais publié dans son pays malgré sa résidence permanente.

En recherchant plus d’informations sur son compte, on apprend que depuis 2005, il n’a plus donné aucune nouvelle… Si son éditeur français l’Olivier pouvait y remédier… (sa notice sur leur site est plus que laconique et parcellaire…) Il faut dire… le bourbier…



Bref, ce roman, après un recueil de nouvelles original, démarre de manière fort classique, l’histoire d’une fille plutôt jolie au prise avec les pièges de ses semblables, au moment de s’établir dans la vie adulte ; roman d’apprentissage au ton intimiste, rempli de ces banales injustices dont on souhaiterait qu’elles ne soient pas toujours passage obligé dans la constitution d’une personnalité.



L’histoire et la plume sonnent justes, jusqu’à ce que l’auteur tente de donner une dimension supplémentaire à son roman, lors des deux derniers chapitres, où sans crier gare il adopte le point de vue de l’homme qui va devenir celui de Lizka.

Pourquoi pas… sauf que c’est réalisé sans grande réussite, donnant au tout l’impression de s’être pris une violente queue de poisson.



Passée la fin, on reprend les derniers moments de Lizka, cherchant une raison à cette abandon subit, sans succès.

Dommage, car ce petit roman réaliste avait de bons atouts, son héroïne attachante… Ce procédé final, loin d’apporter un supplément d’âme au récit, jette le discrédit sur une histoire qui eût le tort de ne pas rester comme elle était : simplement simple… ce qui s’avère souvent plutôt compliqué…

Commenter  J’apprécie          724

{* *}