Henri Parisot (Paris, 1908-1979) est un traducteur et éditeur français, qui fut ami des surréalistes.
Il est avant tout connu pour sa traduction des œuvres de Lewis Carroll.
En 1945, il collabore à la revue Fontaine de Max-Pol Fouchet, au sein d'une structure éditoriale, créant et dirigeant une collection appelée « L'Âge d'or » (1945-1947), pour publier les textes, entre autres, de ses amis surréalistes dont la couverture est illustrée par Mario Prassinos. Par l'entremise de ce dernier, il découvre le talent de Gisèle Prassinos, âgée de 14 ans, qu'il présente à André Breton, René Char et Robert J. Godet. Une photographie de Man Ray les représente en train d'écouter Gisèle lisant l'un de ses textes. Il réédite aussi quelques œuvres d'Alfred Jarry.
Cette collection s'interrompt en octobre 1947 et reprend en 1948, cette fois aux éditions Robert Marin, avec, entre autres, La Lampe dans l'horloge d'André Breton1. En 1950, la collection part aux éditions Premières, avec une couverture de Max Ernst ; la librairie Les Pas perdus poursuit ensuite cette collection jusqu'en 1951.
À partir de 1964, Parisot ressuscite sa collection « L'Âge d'or » aux éditions Flammarion, avec parfois une couverture de Max Ernst, et édite des textes romantiques, fantastiques et surréalistes rares. Il y publie ses traductions des œuvres d'Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne ou Leonora Carrington. Sa collection est poursuivie après sa mort jusqu’en 1992.