AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Jean-François Vilar, poète du roman noir
Liste créée par Pecosa le 28/10/2023
17 livres. Thèmes et genres : romans policiers et polars , roman noir , surréalisme , surréalistes , critique sociale

Jean-François Vilar (1947 -2014) est l'auteur de romans noirs où se mêlent les thèmes de la ville secrète, de la photographie, de l'art, de la littérature (surtout surréaliste), de l'histoire sociale.

"Arpenteur de Paris, passager de la nuit et amoureux des places de Prague, l’écrivain de romans noirs Jean-François Vilar est mort le 16 novembre d’un cancer du poumon, a-t-on appris lundi 22 décembre. Trois jours après la réédition en poche (Points) de son roman majeur, Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués, d’abord publié en 1993, il s’est donc éteint dans son appartement du boulevard des Filles-du-Calvaire, entouré de sa compagne, Marie, de ses photos de Marcel Duchamp, de Dashiell Hammett et de Léon Trotski, ainsi que des milliers de livres à partir desquels il avait construit sa vie d’homme et de romancier. Une disparition à son image. Silencieuse.Secrète. Théatralisée. Orgueilleuse, sans doute. Comme un de ces défis artistiques chers aux surréalistes dont il admirait tant l’audace." ( Yann Plougastel, Le Monde, 22 décembre 2014) https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/12/24/jean-francois-vilar-auteur-de-romans-noirs_4545800_3382.html



1. C'est toujours les autres qui meurent
Jean-François Vilar
3.70★ (94)

Je ne sais pas comment il se dégage, ni comment je me retrouve devant lui avec une arme, la sienne, à la main. Je ne sais pas comment je tire immédiatement, visant en pleine poitrine. Il est touché (la chemise qui éclate, le sang). Je ne le vois pas s'écrouler (c'est toujours pareil), car il y ale gémissement de Rose, derrière. Rose, marchant vers la fenêtre comme une somnambule, et chaque pas est un enfer, vers la grande baie vitrée, trouée de balles. Presque arrivée, elle trébuche une dernière fois. Le verre se brise sous son poids. Fracas. Alors je sautille vers mon sac. J'en sors un autre appareil et je photographie Rose Sélavy, dans les noces de son Grand Verre brisé.
2. Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués
Jean-François Vilar
4.06★ (82)

Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse qui aime tant les chats, héros nonchalant des romans noirs de Jean-François Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler. Son compagnon de détention, Alex Katz, est tué quelques jours plus tard sous les yeux de Victor qui ne croit pas une seconde à la thèse de l'accident. L'affaire se noue au fur et à mesure de l'entrée en scène de divers personnages, certains séduisants, d'autres moins. D'abord Solveig, la journaliste d'origine tchèque ; ensuite Abigail Stem, qui était la maîtresse de Katz et qui confie à Victor un journal intime écrit par Alfred Katz, le père d'Alex, pendant l'année 1938. Et puis, il y a le flic, Laurent, étrange et insistant, et un réalisateur de télévision un peu hors de course.
3. Passage des singes
Jean-François Vilar
4.05★ (26)

Comme tout le monde, Victot Blainville se souvient de l'assassinat du célèbre artiste Dennis Locke, massacre en même temps qu'une vingtaine de personnes dans un hôtel minable de l'os a gelés. L'événement avait de quoi marquer les imaginations : une bande vidéo existe qui monte la tuerie en direct.
4. Bastille Tango
Jean-François Vilar
4.08★ (98)

Au cours des premiers mois de l'année 1985, un dénommé Oscar colle dans le quartier de la Bastille une affiche représentant un homme sévèrement torturé. Victor, qui sillonne le coin à bicyclette et tient la chronique photographique de sa démolition, cherche à en savoir un peu plus. A La Boca, une boîte à tango de la rue de Lappe où il a ses habitudes, il se lie avec divers exilés argentins qui ont fui la répression aveugle. A tous, cette affiche rappelle bien des souvenirs. Pendant ce temps, la rumeur enfle : des membres des escadrons de la mort, tristement célèbres pour avoir torturé et tué des milliers de civils, auraient débarqué à Paris alors que, à Buenos Aires, va s'ouvrir le procès des chefs de la junte. Rapidement, les "disparitions" recommencent, comme aux pires heures de la dictature. Né en 1947, Jean-François Vilar s'est fait une place singulière parmi les auteurs de romans noirs, puis dans le paysage littéraire français. Il est désormais régulièrement traduit dans une dizaine de langues
5. Les exagérés
Jean-François Vilar
3.89★ (57)

Victor Blainville, photographe du musée Grévin, n'en croit pas ses yeux. La tête de la princesse de Lamballe a disparu. Deux siècles après son assassinat, au moment où démarre le tournage d'un film sur ses derniers jours, il ne peut s'agir d'une simple farce. Au milieu des masques de cire, sur les pas des révolutionnaires, Victor s'égare dans les désordres de la jalousie qui mènent au crime...
6. La fille du calvaire
Jean-François Vilar
5.00★ (3)

Quoi de plus banal qu’être devant un photomaton, dans une station de métro ? Seulement voilà, des portraits se mettent à sortir de la machine. Ceux d’une femme manifestement belle. Au regard énigmatique. Personne aux alentours : la femme a disparu. Une anecdote qui trouble, mais qu’on peut oublier. Pas Mathieu, historien raté, « nègre littéraire », qui se met à considérer ces photos comme un enjeu fatal. Rien ne l’y force mais il relève le défi. Quitte à revenir sur les temps obscurs de la Libération de Paris. Pas par courage, seulement pour voir. C’est sa manière à lui d’être fatigué... et tenace.
7. Etat d'urgence
Jean-François Vilar
3.83★ (38)

Venise, l'hiver, le Carnaval. L'inconnue est belle. Adrien Leck vient de la rencontrer et il se dit que plus tard, peut-être, il la verra dormir. Mais soudain, un coup de feu claque et la jeune femme s'écroule. C'est le Carnaval et les Brigades Rouges sont au rendez-vous. Elles ont annoncé un attentat par jour. L'inconnue qui prenait un verre au Florian avec Adrien Leck est leur première victime. Mais Lætitia Vanese n'est pas une inconnue. Elle est juge, chargée du dossier, et la balle qui l'a touchée n'est pas une balle perdue. Adrien Leck, lui, est cinéaste. Il est venu tourner un film sur le terrorisme. A Venise, ville d'eau et de sang, ville splendide et condamnée, où pendant quelques jours de folie tout est permis...
8. Djemila
Jean-François Vilar
3.92★ (25)

Djemila a emprunté son nom à une petite ville d'Algérie lorsqu'elle est venue vivre en France auprès de Sinclair, écrivain de renom. Au fil des ans, elle a reconstruit sa vie et essayé d'oublier son enfance. Mais le passé ne se laisse pas si facilement enterrer. Une banale affaire de vol à l'étalage va plonger la jeune Algérienne et son mentor dans une tourmente politique et médiatique qui rouvre de vieilles blessures. Ce qui n'aurait dû être qu'un banal fait divers devient une affaire d’État...
9. La crème du crime
Claude Mesplède
3.80★ (13)

La Tache de vin.
11. Les hiboux de Paris
Jean-François Vilar
5.00★ (3)

ui a jamais vu des Hiboux dans Paris ? Il en existe pourtant. C’est même une véritable société secrète à laquelle rien n’échappe. Heureusement, d’ailleurs. Parce qu’on est en septembre 1792. La Révolution fait rage. Et on vient de piller le trésor de la famille royale. Coup dur pour les sans-culottes ! Bastien, Gisèle et quelques drôles d’oiseaux de leurs amis sont sur la piste.
12. La doublure
Jean-François Vilar
Mathieu n’a plus un sou en poche ; l’avenir s’annonce sombre... Quand Paméla lui propose de devenir acteur de cinéma, il accepte sans chercher à comprendre... Star ou doublure ? Hors champ, Mathieu découvrira très vite le prix à payer...
13. Sherlock Holmes et les ombres
Jean-François Vilar
4.00★ (9)

Un pastiche inspiré d'un Scandale en Bohême écrit par Jean-François Vilar et illustré par des photos en noir et blanc de Christian Louis.
14. Les Fous de Chaillot
Jean-François Vilar
4.75★ (3)

Dans ce très court texte Jean-François Vilar s'essaie à une spectrographie littéraire d'un lieu parisien, la terrasse de Chaillot. C'est le dernier texte publié de l'auteur.
15. Meurtres exquis : Une histoire sociale du roman policier
Ernest Mandel
4.00★ (9)

Le distingué marxiste et spécialiste en économie politique, Ernest Mandel nous montre comment les meilleurs auteurs de romans policiers permettent de comprendre les inégalités sociales et l'idéologie de la classe dominante. Tout compte fait, ce livre dépasse de beaucoup la plupart des ouvrages de critique culturelle marxiste.
16. À l'Est : Chroniques des p'tits fils du peuple
Autrement
L'Est bouge, invente, cherche du nouveau. On y rit de ceux qui réduisent cultures et vie sociale à quelques mausolées, défilés de marionnettes ou langues de bois. On a d'autres envies. Autrement est allé voir. Nous avons traversé des villes - Prague, Moscou, Budapest, Bucarest - rencontré leur magie, leurs sous-entendus. Nous avons découvert une autre planète, quatre cent millions d'hommes et de femmes, mille figures d'une crise. S'y mêlent : désespoirs et amour de vivre, petites combines et grands bonheurs, des trajectoires passionnantes. A l'Est, On a beaucoup aimé l'insolence d'un Walesa, on fait parfaitement la différence entre “eux’’ et “nous”. Staline est mort depuis trente ans. Voici une enquête sur les cauchemars du “petit père des peuples”.
17. Sans patrie ni frontières
Jan Valtin
4.59★ (143)

Post-face: Les années avaient profondément transformé le Komintern. L'avant-garde révolutionnaire n'était plus maintenant qu'une dague empoisonnée dans les mains de Staline. Parfois, me maudissant de ma lâcheté, à croire que je voulais encore ranimer la flamme de ma foi, je me repassais divers épisodes de ma vie militante. A dix-huit ans, j'avais eu l'impression d'être un géant ; à vingt et un, c'était encore plus simple : il suffisait de lancer des grenades à la gueule de la contre-révolution ; à vingt-deux ans, j'avais fait le tour du monde au service du Komintern - maigre, affamé, féroce - et j'en étais fier ; à vingt-neuf, les polices d'une demi-douzaine de pays européens me recherchaient en tant que principal agitateur des Fronts de mer du Komintern. A trente et un, j'œuvrais à transformer les prisons hitlériennes en écoles du prolétariat internationaliste. Et maintenant, à trente-trois ans, je me posais cette question : " Tout cela n'a-t-il jamais été que mensonge, imposture, et utopie sanglante ?" Aucun homme ne peut se débarrasser de son passé.
Commenter  J’apprécie          320

{* *}