Une nouvelle fois merci à Babelio et aux Editions
Luce Wilquin pour m'avoir envoyé ce joli livre de
Michelle Fourez, dont "
Adrienne ne m'a pas écrit " est le huitième livre mais que je ne connaissais pas du tout.
Je l'avais coché dans la liste des livres proposés pour cette Masse Critique du 16 Septembre car la musique que j'affectionne y tient une place importante et que ce livre est ce que l'on pourrait appeler un roman épistolaire, or j'aime écrire des lettres.
Plutôt qu'un roman, c'est une alternance de courriels (version moderne de la lettre!!) que Friedrich et Adrienne échangent et de chapîtres où l'un et l'autre semblent s'adresser au lecteur, le prenant ainsi à témoin de leurs tourments.
L'histoire est simple, de celles que
Michelle Fourez dit aimer écrire: Friedrich est pianiste et parcourt le monde; un jour de concert, il croise Adrienne, une femme ordinaire mais qui comprend sa musique. S'ensuit une correspondance électronique sur plusieurs années, sans le moindre coup de téléphone ni la moindre rencontre physique. Et pourtant, ils s'aiment. Je ne vous dévoilerai pas la fin, contrairement à ce qu'a fait l'éditeur sur la quatrième de couverture. Dommage!
L'écriture de
Michelle Fourez est semblable à une musique apaisante, fluide, des phrases assez courtes dans l'ensemble, limpide, pas de grands mots dont le lecteur doit chercher le sens dans le dictionnaire. Une écriture fluide qui évoque le flux de la vie malgré les aléas. Quelques références littéraires semées çà et là, telles que le "Rêve familier" , ce poème de
Paul Verlaine qui rappelle singulièrement l'histoire de Friedrich et Adrienne.
Je vous recommande de découvrir cette auteure belge, vous passerez un joli moment.