Averses turquoises, tome 2

Dans une petite province du Japon, Rintarô et Fusuke, deux jeunes garçons intègrent un dojo au fin fond de la forêt afin de se former pour devenir Samuraï. En effet, la guerre fait rage sur la province et tous les jeunes garçons se tiennent prêt à combattre. Ito, elle est fille du Seigneur de la cité, un vrai garçon manqué, elle fait le tour des dojos et demande en duel tous ceux qui acceptent afin de devenir la plus forte possible, c'est ainsi qu'elle rencontre Rintarô et Fusuke.

Après lecture de ces 2 tomes (sur 4 prévus), je trouve que c'est très inégal. Nous sommes dans l'ère d'Edo, en période de conflit, l'ambiance est entre jeux d'enfants et guerre, mais nous sommes surtout un peu perdus. Nous suivons nos trois compères à travers leurs vagabondages, mais parfois les chapitres s'arrêtent précipitemment sans expliquer quoi que ce soit. Lasse de chercher un sens, j'ai suivi leurs aventures, mais je ne vois pas trop où on veut nous amener. (Une seule allusion au titre a été faite dans le premier tome, et depuis plus rien, pas très clair non plus).
Un peu trop brouillon pour moi.

Rintarô, Fusuke et Itô poursuivent leur voie dans un univers de guerriers qui manient le sabre et le katana. Rintarô est remarqué alors qu'il participe à son premier tournoi au château. Itô, accompagnée de Fusuke dans sa tentative d'intrusion au château est quant à elle punie par son père qui veut l'envoyer se marier (se fiancer d'abord) à Edo.
Il y a aussi toujours le mystérieux vagabond borgne qui semble bien sage mais dont on ignore le rôle.
L'amitié des deux garçons se précise et leurs différences aussi dans leur quête personnelle de l'honneur.

On retrouve les trois personnages du premier opus, mais ils vont bientôt être séparés lorsque la fille part vivre dans une autre province. Il se retrouvent plusieurs années après, ils ont changé mais ont toujours les mêmes rêves. Ce deuxième tome est rendu plus difficile à lire à cause des guerres entre les différentes régions, on s'y perd facilement.