Rien de bien trépidant dans ce tome six, je dirais même que l'on fait du surplace alors que pourtant nous avons droit à des chapitres concernant tous les personnages. Pire encore, nos jeunes héros agissent de façon de plus en plus stupide. John sauve la mise, dieu merci, mais vu sa situation, cela n'aide pas vraiment l'histoire à décoller.
Par où commencer… Sarah, vu qu'elle ouvre le bal. Une girouette pareille, je n'ai jamais vu cela. Depuis le départ, elle était pourtant dans la catégorie des personnages matures, réfléchis, mais plus on avance, plus elle me déçoit. Elle passe d'un extrême à un autre, la future journaliste avec ses bonnes résolutions s'est envolée, elle qui ne voulait plus entendre parler de l'Elue s'est maintenant mise en tête d'accomplir son destin. le problème, c'est que plus on avance, plus je me dis qu'elle n'est pas l'Elue. Qu'Ariel, au final, serait plus indiquée.
Parlons justement d'Ariel… Imbibée du matin au soir, amoureuse transie, je m'en foutiste jusqu'au bout des ongles. du coup, ma réflexion sur l'Elue juste avant ne tiendrait pas trop la route, mais je me dis qu'entre elle et Sarah, elle a tellement moins de « chance » d'être celle qu'on attend qu'au final, ça ne peut être qu'elle. Je la trouvais un peu sympathique au départ, avec ce petit côté no-border, mais maintenant, non, franchement, je peux plus.
Julia, qui était l'un de mes personnages préférés, s'est faite lobotomisée. Je ne vois pas d'autre explication à ce changement radical de personnalité, et autant vous dire que la Julia pleurnicharde, envoûté par Harold le psychopathe dégueulasse qui se prend pour le grand manitou… Pfff… Sauvez-nous, par pitié ! Et personne ne voit que Linda, la poupée blonde qui a des visions quand cela l'arrange est un suppôt de Satan (enfin de Lilith). Re sauvez-nous par pitié !
Ne parlons même pas du cliffhanger de la fin qui n'est pas crédible pour un sou…
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Etre seul, c’était bien pire que de se retrouver coincé avec une autre personne – même un gros con comme Extra Ball. Parce que seul avec vous-même, vous avez tendance à vous triturer la cervelle, à aller voir tout au fond… là où il y a des trucs sombres et effrayants. Des trucs qui ne sortent que quand tout le reste a disparu…