Compte à rebours : Novembre

Cet avant dernier tome boucle le destin de trois personnages principaux. J'avoue sans peine que deux d'entre eux ne me manqueront absolument pas et que leur fin ne m'a absolument pas émue. Difficile de s'attacher à eux deux, étant donné qu'ils étaient mauvais jusqu'à la moelle. Il est même sacrément étrange de voir qu'ils aient pu survivre dix mois dans cette apocalypse. En ce qui concerne le troisième personnage, par contre, c'est autre chose. Sa place était prépondérante depuis le début, le personnage donnait un peu de lumière et d'espoir, et surtout il avait un rôle clé. J'ai même cru qu'au début de ce tome, nous aurions droit à un revirement de situation, mais non. Et ce n'est pas plus mal car avec le recul, je ne vois pas vraiment ce que l'auteur aurait pu faire d'autre.

Un peu de chamboulement donc, mais pas assez. Daniel Parker fait retomber Ariel et Caleb dans le même cercle vicieux qu'avant. Cette répétition est franchement agaçante. Cela manque d'originalité, d'une part, et d'autre part, le peu d'évolution que ces personnages avaient réussi avec grande peine à avoir, part en fumée… J'ai l'impression de vivre un schéma du style « un pas en avant, trois en arrière ». Mais, c'est sans surprise. Caleb nous refait le coup de la fuite, copie conforme d'un tome précédent. C'est pour dire.

Mais, oui il y a un mais, la fin du tome a ces quelques bons moments. Déjà, la réunion de deux personnages. Réunion qu'on attend depuis belle lurette. Et une « révélation », ou dirais-je plutôt une confirmation d'un fait évident. le côté positif ? C'est qu'enfin, un personnage se rend compte de la supercherie ! Il ne reste qu'un tome, il était temps… le système de code imaginé par l'auteur est par contre sympa. Je me suis amusée à le tester sur les tomes précédents, et même si cela n'apporte rien, au moins le geste était là.