Un postulat de départ intéressant, étayé par de multiples références littéraires, ça annonce la couleur. Et pourtant, cet essai laisse cruellement à désirer.
D'abord parce qu'il est long. Vraiment très long. Et attention, la longueur au service du bon déroulement de la démonstration n'a rien de mal, bien au contraire, mais la longueur pour la longueur, ça en devient vite gonflant. Certes, si le but du progressisme est uniquement le fait de tout changer en permanence, alors ça n'a pas de sens. Certes, mais mon
François-Xavier, nous en sommes à la page 250, c'est la quinzième fois que tu l'écris, je pense que l'on a compris l'idée, pas la peine d'en rajouter. Ou plutôt, si, mais rajoute-en pour développer, pas pour redire la même chose en s'appuyant sur d'autres références.
Honnêtement, comme c'est le cas pour beaucoup d'essais, un article aurait suffit. Mais non, il faut croire que c'est plus classe d'en écrire des tartines. le risque avec les tartines, c'est qu'après l'indigestion, on n'a plus aucune envie d'en reprendre.