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EAN : 9782081416963
224 pages
Flammarion (20/09/2017)
3.58/5   18 notes
Résumé :
A l'âge de 18 ans, Jeanne est diagnostiquée Crohn. Après deux ans de souffrance et plusieurs tentatives de traitements infructueux, elle décide, contre l'avis de tous, d'arrêter les médicaments et de suivre son instinct en changeant de mode de vie et d'alimentation, intimement convaincue que le problème vient de ce qu'elle met dans son assiette. En trois mois seulement, tous les symptômes liés à la maladie disparaissent et, quelques mois plus tard, les ulcérations d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il n'est pas facile lorsque l'on a 18 ans de se retrouver avec le tube digestif malade, ulcéré, violenté, saignant régulièrement. Difficile aussi d'être en prise à des douleurs atroces après des repas trop riches, ou bien arrosés, terrassée par des vomissements qui peuvent se prolonger toute une journée durant. Crohn aime tout particulièrement se manifester quand le stress de la vie est trop présent, le majorant bien sûr un peu plus, cercle vicieux.


Difficile également de se confier aux autres, même parfois à ses amis, inutile de les « emmerder » ce n'est pas un sujet qui plaît, et pourtant… il faut bien leur expliquer quand elle ne peut pas se joindre à une soirée, elle, la fêtarde chevronnée. Seulement le mal est récurrent, on ne se débarrasse pas comme ça de la maladie de Crohn, qui existe sous diverses formes, variant les plaisirs selon les personnes.


Peu à peu elle va réaliser que tout ne vient pas de l'intérieur, l'intestin est un organe précieux dont il faut prendre soin, et la malbouffe ne lui fait pas de bien. Jeanne Deumier va cheminer, prendre du recul, de la maturité et nous livrer ses solutions. Elle n'oblige personne à suivre son exemple, elle veut juste témoigner, et c'est là toute la force de cet ouvrage.
Pas de morale, pas de menaces, elle nous fait seulement part de son nouveau mode de vie, elle est dans le partage, car il lui a réussi. Elle n'hésite pas à confier les travers qu'elle avait, les excès qu'elle faisait subir à son corps, les difficultés qu'elle a éprouvées pour modifier ses comportements, mais aussi tout le bénéfice qu'elle en a retiré.


J'aurais bien aimé que les conseils de yoga prônés par son professeur, en fin d'ouvrage, soient accompagnés de dessins explicites, pour la novice que je suis.

Pour aller plus loin :
Lien : https://rmc.bfmtv.com/mediap..
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Bien qu'il porte sur un sujet sensible, ce livre, écrit avec beaucoup de sincérité nous permet d'être au coeur de ce témoignage fort et plein d'espoir.

Jeanne Deumier est diagnostiquée "Crohn" à l'âge de 18 ans. Cette maladie inflammatoire de l'intestin et les symptômes qui l'accompagnent font basculer le quotidien de sa vie d'adolescente. Finis les apéros, les sorties et voyages entre amis : Jeanne ne peut plus rien avaler sans être malade... Après 2 ans de souffrance, d'isolement et de tentatives de traitements infructueux, la jeune femme épuisée, décide avec un grand courage et une détermination sans faille de ne se fier qu'à son propre jugement et de n'écouter que son corps.

Elle oublie temporairement les prescriptions médicales et opère, seule, un changement radical dans son alimentation et son mode de vie. Si le facteur génétique est mis en évidence dans la maladie de Crohn, Jeanne est convaincue que sa pathologie est -aussi- liée à ce qu'elle mange depuis des années. Elle décide alors d'en finir avec l'industrie agro-alimentaire, elle mange sainement et fait du sport. Au bout de trois mois seulement, ses symptômes ont disparus...

Aujourd'hui, Jeanne Deumier est toujours suivie par ses médecins pour des examens de contrôle, mais ce livre prouve par ailleurs le rôle essentiel de l'alimentation dans la lutte contre les maladies inflammatoires. Il donne également les pistes d'une guérison possible et d'un retour à l'équilibre à travers des recettes naturelles et des conseils pratiques.

Jeanne Deumier est diagnostiquée "Crohn" à l'âge de 18 ans. Cette maladie inflammatoire de l'intestin et les symptômes qui l'accompagnent font basculer le quotidien de sa vie d'adolescente. Finis les apéros, les sorties et voyages entre amis : Jeanne ne peut plus rien avaler sans être malade... Après 2 ans de souffrance, d'isolement et de tentatives de traitements infructueux, la jeune femme épuisée, décide avec un grand courage et une détermination sans faille de ne se fier qu'à son propre jugement et de n'écouter que son corps.

Elle oublie temporairement les prescriptions médicales et opère, seule, un changement radical dans son alimentation et son mode de vie. Si le facteur génétique est mis en évidence dans la maladie de Crohn, Jeanne est convaincue que sa pathologie est -aussi- liée à ce qu'elle mange depuis des années. Elle décide alors d'en finir avec l'industrie agro-alimentaire, elle mange sainement et fait du sport. Au bout de trois mois seulement, ses symptômes ont disparus...

Aujourd'hui, Jeanne Deumier est toujours suivie par ses médecins pour des examens de contrôle, mais ce livre prouve par ailleurs le rôle essentiel de l'alimentation dans la lutte contre les maladies inflammatoires. Il donne également les pistes d'une guérison possible et d'un retour à l'équilibre à travers des recettes naturelles et des conseils pratiques.
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[Lu en 2019]
Cherchant à avoir des informations sur cette maladie, je suis assez vite tombée sur cet ouvrage que j'ai dévoré tant il est facile à lire.

Je tiens à commencer cet avis en disant que tous les patients sont différents et que ce n'est pas parce que la méthode choisie a fonctionné sur cette jeune femme qu'elle fonctionnera sur tous les patients (elle le dit d'ailleurs il me semble).

Ceci étant dit, j'ai apprécié cet ouvrage pour deux choses : le fait que l'auteur en parle en essayant un peu de "dédramatiser". J'imagine que lorsqu'on apprend un tel diagnostic à un tel âge, la peur est le sentiment dominant. Les médecins n'aident pas tous en plus, selon leur manière de dire les choses et de "rassurer" les patients.

Jeanne Deumier fait partie des rares patients qui sont sur une "rémission totale" et pour le coup dans son cas, sans médicament.

Son parcours est, malheureusement, très atypique. Les MICI dont fait partie Crohn sont encore trop méconnus en France alors que plus de 18000 personnes en souffrent, ce qui n'est vraiment pas un cas "rare" ! du coup on vous propose des traitements médicamenteux (après selon le "stade" de la maladie forcément, ça change) sans essayer de faire des modifications plus naturelles dans un premier temps.

Ce livre est profondément positif mais je regrette qu'elle ne parle pas plus de la maladie elle-même. C'est encore trop méconnu en France et quand mon propre gastro-enterologue l'a vaguement évoquée (je n'ai pas été diagnostiquée pour le moment), j'avoue avoir eu un sacré coup de chaud ! Mais, ce livre aide à se diriger vers des solutions qui aident à rendre le quotidien beaucoup plus supportable !
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Jeanne Deumier se livre sur sa maladie de Crohn, maladie qui détériore le système digestif a plus ou moins grande échelle selon les malades. Elle explique son calvaire et comment elle s'en est sortie.

C'est un sujet qui m'attire particulièrement parce que certains de mes proches en sont atteints. Leur mal est souvent invisible mais leurs expressions du visage et leur fatigue constante trahissent une réelle souffrance.
L'auteur a trouvé une solution pour atténuer ses maux : l'alimentation. Elle dénonce le système médical un peu archaïque qui cache la douleur sans soigner le mal. Elle dénonce aussi l'industrie agro-alimentaire et notre manque de considération pour ce que nous mettons dans nos assiettes.
Ce témoignage est sûrement apaisant et réconfortant pour ceux qui sont atteint de Crohn. Il donne des solutions qui me paraissent raisonnables et de bon sens, même si chaque patient est différent et réagira différemment.
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Salut les furieux 😀

Chronique un peu différente aujourd'hui. Je vais vous parler d'un témoignage. Il s'agit de Diagnostiquée Crohn : changer d'alimentation m'a sauvé la vie de @jeannedeumier chez @jailu_editions

Pourquoi est-ce que c'est particulier me direz-vous. Et bien parce que je suis également atteint d'une MICI et que je poursuis plus ou moins le même parcours que cette jeune femme. A savoir, toute la difficulté d'être compris dans la maladie et dans les choix alimentaire que j'ai fait. Qu'est qu'une MICI ? C'est une maladie inflammatoire chronique de l'intestin. Je ne suis pas atteint du Crohn mais de la rectocolite ulcéro hémorragique (RCUH) qui n'est pas mentionnée dans ce livre mais qui n'est pas plus joyeuse. Alors à tous ceux qui souffrent de ces MICI et qui (comme moi) en ont marre de ne pas être écouté ou compris par certains médecins, changez en. J'ai rencontré un super médecin qui m'a appris les mêmes principes que vous trouverez dans ce livre (meme si celui-ci ne peut se substituer à un suivi médical). Devenez acteur de votre guérison. C'est difficile, on en chie (littéralement 💩) mais c'est ce qui nous rendra plus fort. Et n'oubliez pas : « Nous sommes malades mais nous ne sommes pas faibles ». Luttez contre votre maladie avec force et si vous avez un coup de mou. Ce n'est pas grave. C'est normal. Parlez-en. Évacuez votre mal être. Je suis psychologue et je peux vous affirmer que la parole est libératrice. Lisez ce livre et faites votre propre opinion. Comme le dit @jeannedeumier, après la maladie et ses changements, tout commence.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, la moindre barre chocolatée industrielle me donne de la tachycardie et se solde par un endormissement et des maux de tête quasi instantanés. De quoi me couper de toute tentation. Sans compter l'impression de croquer dans deux cents sucres en même temps .
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Pourquoi mon ventre recrachait il systématiquement ce que j'y mettrais? Pourquoi me faisait il tant de mal? Au fil du temps et sans en avoir conscience, je le maltraitais et il me le rendait bien. Plus il faisait des siennes et moins je lui prêtais attention... Nous aurions pu continuer d'entretenir ce rapport malsain longtemps sauf que mes ulcères auraient continué à se répandre et qu'il aurait fallut envisager une intervention chirurgicale. Mais que cherchait il à me dire? Je regrette qu'il n'ait pu prendre la parole, j'aurai gagné tellement de temps!
J'en suis venue à cette déduction très simple: avec Crohn chaque fois que je mettais quelque chose dans ma bouche, c'était le début des souffrances. Il y avait donc bel et bien un lien entre ce que je donnais à mon estomac, cet état inflammatoire qui me rendait malade et mes vilains ulcères. Si je pouvais l'empoisonner et le faire réagir je pouvais certainement arriver à l'apaiser, lui faire du bien, le guérir et nous réconcilier. J'en venais à considérer cet organe comme un être vivant dont il fallait que je prenne soin. J'allais lui donner du sain, du bon, du frais. L'objectif était simple : faire de mon alimentation mon médicament.
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On était jeunes, beaux et libres, et bouffer des sandwichs et boire des sodas c'était une façon de le revendiquer, je crois. Enfin, nous avions tous la chance d'être en bonne santé et de déborder d'énergie. Sauf qu'à 14 heures, quand les cours reprenaient, la moitié de la salle dormait sur les tables jusqu'à 16 heures. C'est normal, c'était les hormones, l'adolescence, tout ça tout ça... Le fameux coup de barre auquel on ne peut échapper après le déjeuner. Bizarrement, ce coup de barre a disparu lorsque j'ai changé mon alimentation. Surtout quand j'ai arrêté le sucre et le pain blanc.

[p22]
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C'est donc avec cet ostéopathe que j'ai abordé une voie nouvelle,vers le soulagement, vers la pleine santé. Sans me le dire, il allait m'accompagner bien au delà de l'absence de maladie. Petit à petit, il arrivait à me convaincre qu'il fallait s'adresser à ma personne toute entière et non à un simple organe. Que tout ce qui me paraissait superficiel comme mes sensations,mon souffle, mes émotions et mes pensées formaient en fait un tout capital et que c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas dissocier le corps et l'esprit. Il a fait comprendre que j'étais comme morcelée , déconnectée et qu'il me fallait me restituer en une seule unité. Voilà pourquoi il fallait prendre en compte mes relations sociales et mon environnement, responsables de mes émotions et mes blessures.
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Nous sommes dans l'excès, dans l'abus, car nous désirons des solutions instantanées. Nous voulons trouver un remède immédiat à tous nos problèmes sans les régler...

[p139]
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