Nous devons, après avoir exposé cette grande oeuvre, raconter brièvement le trop fameux procès qui attrista les dernières années de la vie de Galilée, et dont le souvenir est demeuré une arme favorite de l'incrédulité contre l'Eglise. Il est doublement pénible devoir persécuter un savant que nous avons appris à admirer et à aimer, et de voir la persécution lui venir d'un côté où il n'aurait dû rencontrer que la sympathie et l'estime. Certes il y a des excuses pour les congrégations romaines qui ont condamné d'abord le système de Copernic, ensuite Galilée comme l'ayant enseigné.
Galilée, en venant à Florence, avait pensé ne s'occuper plus que de l'avancement des sciences, et remplir un programme très vaste de recherches qu'il s'était tracé. Mais sa vie et son labeur furent troublés par le fameux procès qui, non moins que ses merveilleuses découvertes, continue d'attirer à sa mémoire l'intérêt et la curiosité du grand public.