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EAN : 9782258107960
384 pages
Presses de la Cité (26/03/2015)
3.1/5   25 notes
Résumé :
Depuis qu'elle a reçu en héritage la prodigieuse collection de kimonos de son grand-père, Asako est en émoi. La perfection des tissus, la grâce des motifs anciens et la délicatesse des couleurs provoquent en elle une révélation : elle doit ouvrir une boutique spécialisée dans les tenues d'antan.
A ses côtés, Seiji, son mari, responsable commercial dans une entreprise d'organisation de mariages, souffre de la réussite de son épouse et se considère comme un rat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité...

Suite à un infarctus de son père, Asako Yûki a dû démissionner de son poste de wedding planner pour aider ses parents, propriétaires d'une petite entreprise familiale qui crée et vend des kimonos haut de gamme. Mais, lorsque son grand-père décède, sa grand-mère, Tokie, lui donne en héritage de somptueux kimonos anciens. Aussi décide-t-elle d'ouvrir un magasin attenant à celui de ses parents qui ne vendra que des kimonos anciens. Famille réputée à Tôkyô, sa boutique attire la clientèle féminine. Son mari, Seiji, un homme effacé qui ne trouve grâce aux yeux de sa belle-famille et qui travaille toujours dans la société organisatrice de mariages en tant que commercial, est quelque peu envieux du succès de sa femme. Leur couple bat de l'aile
De leur côté, à Kyôto, Masataka Kiritani travaille dans l'entreprise de pompes funèbres de son beau-père, avec sa femme, Chisa. Mariage de raison bien plus que de passion, le couple reste soudé, essentiellement pour leur jeune fils. Lorsque celle-ci hérite de nombreux kimonos anciens, Masataka, ayant entendu parler du magasin de Asako, appelle cette dernière et l'informe qu'il aurait des kimonos anciens à lui vendre. La voix rauque au téléphone émeut aussitôt la jeune femme. Un rendez-vous est fixé à Kyôto...

Chassé-croisé amoureux dans les rues de Tôkyô et de Kyôto... Lorsque ces deux couples, peu épanouis dans leur mariage respectif, se croisent, ce sera l'occasion pour chacun de trouver du plaisir avec un autre partenaire que son conjoint. Chacun se révélera, s'épanouira et trouvera un autre sens à la vie grâce au sexe. L'auteur s'attarde et décrit parfaitement les kimonos, les matières et les drapés, la façon de les porter mais aussi les traditions de ces deux villes, le paysage environnant rythmé par les saisons et les rapports entre membre d'une même famille. Les relations sexuelles sont décrites avec douceur. Ce roman sensuel, à l'écriture poétique et raffinée, nous plonge intimement dans la vie de ces deux couples et fait la part belle aux sentiments et émotions enfouis.

Hanayoi, entrez, sur la pointe des pieds, dans La chambre des kimonos...
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Avant de commencer cette critique je tiens à remercier très chaleureusement les éditions Presses de la Cité et Babelio pour leur confiance pour cette opération Masse Critique.

Hanayoi raconte un moment de vie de 4 personnages qui se retrouvent au même carrefour à un moment où chacun d'eux songe ou fantasme sa vie différemment. Ces 4 personnages sont engoncés et piégés par la routine, ont fini par être prisonniers dans leur couple (Asako avec Seiji à Tokyo, et Chisa et Masataka à Kyoto). Par un coup de sort (ou de la plume de l'écrivain), Asako et Mastaka se rencontrent car leurs professions respectives les met au contact avec le passé et en fond commerce - de manière plus ou moins "chic " - : Asako vend des kimonos anciens et Masataka travaille aux pompes funèbres, ce qui lui permet au passage de mettre la main sur de belles pièces laissées par les défunts.

Dans une écriture très fluide Yuka Murayama nous raconte avec pudeur et parfois un soupçon de perversion, comment d'un évènement anodin, le quotidien bien rangé des personnages bascule dès lors qu'ils laissent libre court à sur imagination, leurs désirs enfouis et leurs passions inavouées et même parfois inavouables.

Ce roman est bien plus qu'un simple livre érotique car Yuka Murayama met à jour des paradoxes de la société moderne nippone et nous livre des réflexions plus larges sur l'amour, les couples, la transgression rendue excitante à cause de normes sociales rigides que l'on connaît aujourd'hui, et la culpabilité qui va de pair avec l'adultère ou le fantasme.
L'auteur nous montre deux personnages féminines qui deviennent les femmes qu'elles souhaitent être grâce à leur sexualité et leur rapport aux hommes.
Le personnage de Tokie, la grand-mère d'Asako, bien que secondaire rompt la monotonie grâce à son humour et sa sagesse.

Totalement emballée par l'atmosphère feutrée et faussement lisse du récit, j'ai dévoré le premier tiers du roman, consacré à la présentation des personnages ; chaque chapitre dévoilant un personnage et les événements vus de son point de vue. le seconde et le dernier tiers, consacrés respectivement aux rencontres et aux nouveaux jeux puis à la tombée des masques étaient un peu plus inégales. Cela est sans doute dû à la construction narrative qui rend parfois le roman un peu répétitif.
Malgré ce petit bémol, c'est une lecture que je conseille.
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D'abord, un grand merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir offert ce livre, mon premier par Masse Critique !

Sans trop déflorer l'histoire, nous suivons l'évolution de deux couples japonais dont les destinées vont s'entrechoquer. L'un est plutôt globalement sage : la femme, Asako, est marquée par sa passion des kimonos anciens, et va quitter son travail ennuyant pour reprendre l'affaire familiale. Plutôt prude et naïve, elle n'a pour seule confidente que sa grand-mère Tokie. C'est que son mari Seiji est un homme fade et de peu de caractère, pas méchant mais peu attentif ni intéressé apparemment par le sexe...A moins qu'il ait des fantasmes inavoués qu'il ne peut assouvir avec sa gentille épouse ?
L'autre couple est d'entrée plus sulfureux...Masataka, associé dans une entreprise de pompes funèbres, a une maîtresse attitrée depuis longtemps, collègue de travail, Naoe. Comme elle ne demande que du sexe, pas de contrainte pour celui qui a du mal à s'épanouir de ce côté-là avec sa femme Chisa...jolie femme, dont il ignore qu'elle a subi, mais aussi peut-être bien aimé les jeux interdits "enseignés" par son oncle Eikichi durant son enfance...
Ce couple possède aussi une collection de Kimonos anciens...Un jour, Masataka appelle Asako. Une passion amoureuse va naître entre eux...Mais cette histoire entre personnes mariées a-t-elle un sens, un avenir ?
Et Chisa et Seiji, qui ont découvert cette relation, et qui vont s'engager dans une liaison purement sexuelle et sado-masochiste, jusqu'où iront-ils sans risquer l'auto-destruction ?

Voici un roman assez convaincant (j'ai fini par lâcher, en hésitant, une 4ème étoile, encourageons cette parution récente !).
Parmi ses points forts, une écriture assez agréable, pas de la grande littérature, mais les dialogues sont loin d'être ridicules.
Et puis la construction du récit est solide : des chapitres du prénom des protagonistes, pour cerner avec équité les profils et pensées de chacun des 4 personnages et suivre leur évolution, ce qui donne un bel équilibre général et maintient le suspense jusqu'au bout, d'autant que le scénario contient quelques subtilités, puisque Asako reste la seule des 4 à ignorer la liaison de son partenaire, et que les deux hommes ne se rencontrent jamais.
On apprend aussi sur la tradition des kimonos, et d'autres traits de l'âme et de la société japonaises.

Ceci dit, il faut admettre que l'affaire des kimonos n'est qu'un prétexte, peut-être un peu grossier, pour nous embarquer dans cette histoire, car si l'auteur décrit les kimonos de l'épaisseur du tissu jusqu'aux motifs, couleurs, signification de leur port selon les saisons...il n'en est pratiquement plus question lorsque les sentiments et les corps s'emballent !
Bon, et alors, le sexe, dans tout ça ? Parce qu'il paraît que c'est un érotique...Et bien c'est sans doute ce qui coûte une étoile, presque deux à l'ouvrage : pour moi l'érotisme c'est de la sensualité avant tout. Et de ce côté, on reste sur sa faim...Déjà, c'est long à démarrer. Un peu de sexe, scène d'amour banale et vite expédiée entre Masataka et sa collègue de boulot...une première scène de sexe amenée et avortée entre le même et Asako...et surtout des scènes sado-maso entre Chisa et Seiji que j'ai trouvé un peu trop répétitives, manquant d'imagination et pas particulièrement érotiques à mon sens...

Bref, pour moi d'abord un bon livre sur le déchaînement des passions amoureuses, où on retrouve surtout le goût de la perversion psychique et sexuelle chère aux meilleurs nippons, où les hommes sont très très malmenés...une bonne construction et du suspense, mais avec un message "érotique" un peu surfait !




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Dans « Hanayoi - La chambre des kimonos », l'auteur Yuka Murayama, cinquantenaire, nous livre un récit sensuel, délicat sur le désir, la sexualité, les tabous, les relations conjugales et l'adultère dans son pays, le Japon.

La société japonaise est régie par des règles formelles, un protocole strict, auxquels chacun se doit d'obéir. Les relations entre japonais sont extrêmement complexes et semées d'embûches.
La mentalité japonaise s'articule autour de la culture, des traditions et de la conformité. Les Japonais mènent une vie ordonnée, prennent peu de vacances, travaillent dur, souvent pour la même entreprise toute leur vie. le succès de l'entreprise prime sur celui de l'individu. Et dans ce pays, le mot « entreprise » s'apparente au mot « couple ».
Chacun reste à sa place en famille ou entre amis et ne se donne pas en spectacle.
Chacun prétend arriver à l'harmonie, au consensus et au désir de sauver publiquement la « face ».
Il faut savoir qu'au Japon, l'émotion prime sur la rationalité. le concept de devoir et d'obligation fait qu'il faut toujours rendre ce qui a été donné même sur plusieurs générations ce qui dénote un fort sentiment de reconnaissance. le contact humain est constant afin de renforcer les liens et il est très mal vu de refuser une tentative de rapprochement.

A la japonaise, de façon positive, sans embarrasser le lecteur, l'auteur nous convie à comprendre le cheminement des actes des protagonistes de son roman.
Yuka Murayama décrit tout d'abord les kimonos, leurs couleurs, leurs motifs, la façon de les porter, selon l'âge et les saisons, les traditions... Ces kimonos sont la raison de la rencontre des deux premiers acteurs du roman, raison primordiale car elle intervient dans le cadre du travail et de leur entreprise donc, elle est acceptable.
L'auteur situe l'action entre Kyoto et Tokyo, comme un symbole puisqu'il s'agit de l'ancienne capitale et de la nouvelle. Les villes, distantes de 500 km, sont assez différentes dans les traditions et coutumes. Mélange entre passé et présent, tradition et modernité.

Deux couples formés d'une part par Asako Yûki et Seiji Onoda à Tokyo ainsi que d'autre part, Chisa Kiritani et Masataka de Kyoto, sont les protagonistes de ce récit. Deux couples, inscrits obligatoirement dans la durée, avec un quotidien matrimonial rigide et routinier, une vie conjugale se déroulant dans un silence guindé. le début du roman donne une impression de quotidien épanoui. Au Japon, l'excès de sentiment est perçu comme de la naïveté et, au départ, il ne se passe pas grand-chose. Il faut presque attendre les trois-quarts du roman pour qu'enfin, l'érotisme se libère en brisant la pudeur de la mentalité japonaise et des personnages.

Par un évènement anodin, l'achat de kimonos anciens, Asako Yuki et Masataka Kiritani se rencontrent. Une passion amoureuse va naître entre eux. Leurs conjoints respectifs, Seiji et Chisa, découvrent cette relation et vont, eux aussi, s'engager dans une liaison. Un étrange manège s'institue entre les deux couples reformés, chacun trouvant un accord chez le conjoint de l'autre. Masataka rêve d'assouvir ses envies de dominance avec Asako, qui refuse d'abord, pour succomber ensuite. Seiji, effacé, rêve d'être dominé par une femme et Chisa, pervertie dans son enfance par son oncle, trouve sa jouissance dans un scénario particulier.
La plénitude finit par basculer dans la passion et la frénésie. D'une écriture très fluide, l'auteur raconte avec pudeur et un soupçon de perversion, les scènes de domination et de fantasmes.

Le récit est construit de façon solide : chacun des 4 personnages a droit à son chapitre, toujours dans le même sens : Asako, Chisa, Masataka puis Seiji. Cela permet au lecteur de connaître leurs moindres pensées, de suivre leur réflexion puisqu'Asako ignore la liaison de son mari.

On en apprend aussi sur les traits de l'âme de la société japonaise. Pour exemple, j'ai beaucoup aimé le personnage de Tokie, la grand-mère d'Asako, qui combine une valeur esthétique japonaise importante, mélange de vieillesse, de solitude, de résignation et de tranquillité.

Je remercie les Editions Presses de la Cité et L'opération Masse Critique de Babelio pour cette plongée intime dans ce chassé-croisé amoureux au pays du soleil levant.
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S'il ne manque pas de qualités, ce chassé-croisé passionnel de deux couples entre Tokyo et Kyoto ne m'a guère emballée.

Globalement, l'écriture est plutôt réussie. Délicate et parfois poétique, elle ne manque pas de charme, en particulier dans les descriptions des kimonos ou des traditions japonaises.
En revanche, je n'ai pas été convaincue par la construction du récit. La narration en forme d'allers et retours entre les points de vue des quatre personnages amène beaucoup de redondances. Une même situation est relatée plusieurs fois, seul le point de vue change, sans que ce changement de regard n'apporte un nouvel éclairage. Cela ralentit considérablement le rythme d'un récit déjà très étiré.

Certains thèmes sont survolés alors qu'ils auraient mérité d'être approfondis, notamment le traumatisme de Chisa ou encore l'opposition des deux villes, Tokyo la moderne et Kyoto la traditionnelle.
Lorsqu'au début du roman, le récit s'attarde sur les kimonos, il parvient à éveiller l'intérêt et fait preuve de raffinement. Malheureusement, les kimonos disparaissent ensuite du récit et n'étaient finalement qu'un prétexte, une amorce à une histoire d'adultère banale et ennuyeuse qui n'est même pas réveillée par des scènes érotiques plates, dénuées de sensualité, finalement assez mécaniques.

La psychologie des personnages est très fouillée. Mais comme les personnages ne suscitent ni empathie, ni identification, cette précision et cette finesse restent vaines.

En bref, un roman qui ne m'a pas touché le coeur, ni mis les sens en émoi.
Je remercie toutefois Babelio et les Presses de la Cité pour m'avoir permis de tenter l'aventure.

Challenge Variété 20 (catégorie "un livre qui se déroule à un endroit où vous avez toujours voulu aller")
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Seiji se crispa une seconde et poussa un gémissement, puis il se renversa en avant et pesa de tout son poids sur Chisa. Il la retourna brusquement à plat ventre, saisit son bassin à deux mains, le releva et, sans lui laisser le temps de protester, entra en elle par-derrière. C'était la première fois qu'il la forçait. Chisa frotta son front sur les draps, haletante.
- Hein, imagine, reprit-elle. De l'autre côté du mur, Asako en train de subir la même chose de la part de mon mari. Hein, tu ne voudrais pas voir ? Je parie qu'en fait tu en meurs d'envie.
Ensuite, elle ne put plus prononcer un mot. Pénétrée par-derrière, labourée par-derrière, le sens des mots s'effrita et s'envola de son esprit. Elle allait se changer en bête.
Non.
Ce n'est plus possible. Je ne veux pas perdre cet homme. Jamais je ne pourrai le remplacer. Ce n'est pas de l'amour, encore moins de l'affection, juste, quelque chose de plus immoral, de plus pur, quelque chose...quelque chose que les miroirs ne pourront jamais réfléchir.
Secouée, elle ouvrit les yeux, faiblement et à grand-peine. Le mâle et la femelle reflétés sur les miroirs se reflétaient encore sur d'autres, et ceux-ci aussi, et cela continuait encore, loin, à l'infini.
C'était une véritable boîte à miroirs. Elle n'en voyait pas la sortie.
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Certes, il n'y a pas que le sexe qui unisse les couples. Toutefois, ceux qui ne sont plus capables de partager ses joies en viennent tôt ou tard à se désaimer. Le sexe agit comme un lubrifiant naturel dans la vie du couple ; s'il disparaît, les broutilles normalement oubliées après une étreinte digne de ce nom s'accumulent entre les partenaires, mettent leur patience à rude épreuve et finissent par les faire craquer. Alors, en désespoir de cause, on tente de faire appel au sexe, mais il revêt alors un caractère pesant ... Un véritable cercle vicieux.
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Vous êtes vraiment stupides, vous, les hommes. En temps normal, de quoi est faite la vie de couple, si ce n'est de petits riens? Et si on n'en prend pas soin, à la fin, qu'est ce qu'il reste?
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Bien plus que cette tige, uniquement bonne à des va-et-vient et moins utile qu'un pilon de cuisine, ce que Chisa voulait, c'étaient des doigts aux mouvements délicats, c'était une langue humide et chaude. Elle voulait ravaler sa honte et exhiber lentement les replis de sa chair, y accueillir des doigts ossus et une langue pointue, les laisser tâtonner, fourrager, becqueter, mépriser purement et simplement ses cris, la saccager à leur gré. Et dans le même temps, elle voulait entendre la voix de l'homme. Entendre la supplique échappée de sa bouche. Ses louanges incessantes.
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Bien que fille unique des gérants de ce commerce ouvert depuis trois générations, Asako, jusqu'à récemment, n'avait eu aucune envie d'aider sa famille à le faire tourner, et encore moins de le reprendre. Elle avait grandi au milieu des kimonos, mais de nos jours, en dehors des cérémonies importantes, quasiment plus personne n'en portait. Cette culture était passée de mode, anachronique. Pour Asako, revêtir l'habit traditionnel demeurait un luxe réservé aux femmes fortunées ne sachant que faire de leur argent, un moyen pour elles de laisser libre cours à leur vanité. Certaines clientes n'hésitaient pas à dépenser plusieurs millions de yens pour enrouler un simple bout de tissu autour de leur taille, et son grand-père était prêt à leur vendre sa marchandise à prix exorbitant.
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