Huit jours après la pleine lune est un roman atypique, empreint de fantaisie, que l'on pourrait qualifier de "tranches de vie".
Jacynthe, proche de la quarantaine, pas d'amoureux, pas d'enfant, est entourée d'amis. Romancière, elle est libre de se déplacer où elle veut. Son entourage la considère "sans attaches", ce qui l'agace prodigieusement.
Un jour, elle découvre dans un documentaire consacré aux fonds marins un événement exceptionnel, qui a lieu une fois par an en Floride, huit jours après la pleine lune... Elle attendait un signe du destin, ce sera donc celui ci.
Jacinthe s'envole pour l'archipel des Keys et se met en quête du loueur de bateau idéal, qui acceptera de l'accompagner dans cette aventure singulière.
Entre souvenirs d'enfance et présent, l'auteure nous invite à voyager, à découvrir cette jeune femme originale et contemplative, fan de solitude et de thé, qui se balade avec une curieuse corde à linge et des fétiches. Il est question ici de rencontres déterminantes, de boules à neige, de coraux, de blagues potaches, d'amitié, de rencontre amoureuse, de lâcher prise.
Le ton est résolument humoristique. On sent que l'auteure adore les jeux de mots, les proverbes de nos grand-mères. Elle est restée connectée à l'enfance, aime les personnages insolites, empreints de générosité et de bonté.
Avec les romans de
Jocelyne Bacquet je suis toujours sûre de sortir de ma zone de confort tant son univers est éloigné de mes lectures habituelles. Si j'ai été désarçonnée au départ par son écriture, je me suis attachée à Jacinthe, à son adorable logeuse Mary, au vieux flic Andrew et au sexy Peter.
Si vous aimez la fantaisie, l'imagination, l'enfance, si vous aimez voyager et vous laisser embarquer dans un univers singulier, alors n'hésitez pas à découvrir ce premier tome d'une trilogie.