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Nicolas Richard (Traducteur)
EAN : 9782221113233
266 pages
Robert Laffont (07/05/2009)
4.09/5   11 notes
Résumé :
Lire le scénario d Inglourious Basterds avant même de découvrir le film, c est prendre instantanément conscience du génie de Quentin Tarantino. Et comprendre que derrière le masque désinvolte du réalisateur de Pulp Fiction se cache, en réalité, un bourreau de travail doté d une immense culture cinématographique, amoureux inconditionnel du septième art.
Script méticuleux, récit implacable mené tambour battant, dialogues étincelants : rien n est laissé au hasar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cette réplique tirée de la bouche du très charismatique Aldo Raine résume assez bien la réaction que la plupart des spéctateurs ont devant un film de Tarantino. J'aimerais m'aventurer à critiquer des films sur ce noble site qu'est SensCritique, mais je n'en ai malheureusement pas le coeur. Si je dévore un grand nombre de films chaque année (on pourrait dire en un sens que j'adore le 7ème art), je suis malheureusement de goût assez douteux, m'émerveillant devant les grands classiques tout comme devant des nanars, pourris sur ce site. Faisant parti de ce "public facile", je ne vois que peu d'intérêt à donner mon avis, surtout lorsqu'on s'attarde au fait que je n'aime pas trop argumenter sur les raisons qui me poussent à adorer tel ou tel film ou en détester un autre. En revanche, j'apprécie m'extasier avec des gens qui ont apprécié un film au même titre que moi, cet exercice n'étant que peu intellectuel et tellement jouissif. Un autre point assez important à signaler: je me rends bien compte de la "qualité" des films que je regarde, appréciés ou non.
Les films de Tarantino font partis de ces films que je vénère, et donc je suis conscient de la qualité. C'est du très bon travail, c'est ultra-stylisé, la patte du réalisateur étant partout. J'irai même jusqu'à dire que même lorsqu'il n'est qu'au scénario, c'est directement reconnaissable. En témoignera ce chef-d'oeuvre parmi les chefs-d'oeuvre qu'est "True Romance". Si je ne devais relever que deux points du cinéma de Tarantino qui à chaque fois me transportent au-delà de ce que la majorité des réalisateurs actuels peuvent faire, c'est sa capacité incroyable à créer des personnages charismatiques, et ses dialogues. Ce dernier point est vraiment surpuissant, lorsqu'on s'y attarde. Et je m'y suis attardé.
Ce scénario, évidemment, a été indissociable du film, ce qui doit modérer ma critique. Je vais commencer avec un exemple très fort: le colonel Hans Landa. A mes yeux, le film mériterait d'être vu au moins pour ce personnage, en tout point fascinant. C'est le "méchant" idéal, cultivé, raffiné, violent, omniprésent: rien ne lui échappe. Polyglotte hors-pair, il jongle entre les langages pour mieux briser les victimes de ses intérrogatoires. Et ce personnage-là, je ne nie pas que dans le scénario, ce joli livre à la morbide couverture, on le présent déjà comme "un truc énorme". Ce que je dis, en revanche, c'est que même lors de la lecture, l'interprétation magistrale de Cristoph Waltz ne nous quitte pas, et son talent est indissociable du texte formidablement bien écrit, bien pensé, de Tarantino.
C'était pour moi une première, ne m'étant jamais attaqué à un scénario avant. Je ne sais pas s'ils sont globalement tous aussi agréables à lire, mais ce fut une lecture très plaisante. Tarantino est léger dans ses descriptions, donnant seulement les infos nécessaires à l'imagination pour se lancer. Son style est direct, accrocheur, et on l'aura bien compris, dans cet exercice, ce sont bien sûr les dialogues qui sont le plat de résistance. Ici, rien à dire: le tout frôle la perfection. On est parfois hilare devant les répliques sorties du trou du cul du monde du lieutenant Aldo Raine, on est parfois choqué par les mêmes répliques sorties du trou du cul du monde du lieutenant Aldo Raine, on frémit, en même temps que Shosannah devant le colonel Landa, bref... Un grand moment de plaisir. Et on considère vraiment pleinement le talent de Tarantino qui finit, avec la modestie des grands, par s'élever au rang de génie, nous présentant une pièce aussi aérienne (dans les dialogues, justement) que basse (cf les scènes gores, assez bien expliquées dans le bouquin!).
Certaines scènes, certaines lignes écrites ici ne sont pas présentes dans le film; cela reste cependant mineur. Pourtant, le grand amateur des "salopards" sera heureux d'en savoir plus sur l'ours juif, pour ne citer que ça...

Je concluerai simplement en conseillant aux gens trouvant le cinéma de Tarantino trop gore, ridicule, gratuit, sans intérêt (je sais qu'il y en a, j'en ai déjà entendus!) de lire ce scipt formidable. S'ils ne perçoivent pas l'ampleur de la chose, la dimension des personnages, la catharsis gigantesque que Tarantino nous offre avec ce type de film, alors cette fois-ci, je ne pourrai vraiment plus rien pour eux.
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le colonel SS Landa, « le chasseur de juifs », en débusquant une famille israélite cachée dans une ferme près de Nancy, en a fait tuer tous les membres à l'exception d'une jeune fille, Shoshana qui réussit à s'échapper. Pendant ce temps, derrière les lignes ennemies, un petit commando de soldats juifs surnommés « les salopards » s'en donnent à coeur joie pour terroriser les soldats allemands. Ils les tuent de manière particulièrement cruelle (à coups de batte de base-ball), les scalpent, accrochent les trophées à leurs ceintures et renvoient toujours un survivant avec une croix gammée gravée au couteau sur le front. Trois ans plus tard, Shoshana est devenue responsable d'un cinéma parisien dans lequel Goebbels envisage de présenter la première de son nouveau film de propagande. Hitler y assistera en compagnie de tout le gratin du troisième Reich. Shoshana et les « salopards » vont-ils réussir l'attentat qu'ils envisagent ?
Ce livre, qui est le scénario du film éponyme, est à conseiller à toutes celles et tous ceux que la violence, l'outrance, les excès et l'esbroufe de Tarentino ont fini par rebuter, chacun de ses précédents succès n'ayant été qu'un pas de plus dans une escalade gore (Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill I et II). Histoire improbable, invraisemblable, sans aucune base historique. Une sorte d'uchronie, de tragicomédie ultra-violente, prétexte à un étalage de scènes de sadisme et de sauvagerie qui renvoient les protagonistes dos à dos en rabaissant les Alliés au niveau des nazis. D'un point de vue strictement littéraire, on a l'impression de saynètes de pantalonnade écrites par un collégien inculte. Décidément le sadique d'Hollywood n'arrivera jamais au niveau du divin marquis. Sans grand intérêt. On peut faire un détour...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'excellent film de Tarantino que je me suis fait un plaisir de suivre livre en main. le livre se compose uniquement des dialogues avec quelques indications de caméra ou jeu, même seul il est bon, cela dit je conseil quand même de s'en servir comme d'un livret d'opéra et se refaire ses scènes préférées ensuite. Pour l'intrigue je vous laisse découvrir le long métrage.
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Je n'ai jamais lu de scénarios de film ni vu les films de Quentin Tarantino. Je ne connais que ses films de nom. C'était donc une première fois pour moi. J'ai beaucoup aimé l'histoire, il se passe toujours quelques choses. Cependant, c'est très violent, autant dans les gestes que dans les paroles. Mon personnage préféré est Hugo Stiglitz. Il m'a fait pas mal rire dans son comportement à certains moments. Et puis il est joué par Til Schweiger et j'aime beaucoup cet acteur.
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Le film le plus ambitieux de Tarantino , avec un scénario plus mature , plus adulte , moins brouillon, et tant mieux d'un coté. Il a su évoluer et cela se voit dans ces lignes bien plus pensées que ces précédentes réalisations .
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Bridget. - Mais il y a un problème. Je suis une vedette de cinéma. C'est un première. Je ne peux pas me présenter avec la dégaine de quelqu'un qui sort d'une fusillade entre nazis. J'ai une robe à mon hôtel. Et demain, à un moment donné, il faudra que je me fasse coiffer.

Hormis Donny, tous les Salopards éclatent de rire.
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