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EAN : 9782072530807
1152 pages
Gallimard (25/05/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
Édition enrichie de Perrine Simon-Nahum comportant une préface et un dossier sur l'?uvre. Tenu de 1828 à sa mort en 1874, le Journal de Michelet tisse ensemble un projet intellectuel et pédagogique, une ambition personnelle, une ?uvre-monde, une intimité. Il rend à jamais indissociables l'historien de la France et de la Révolution, dont le savoir et le souffle font aujourd'hui encore notre admiration, et l'homme amoureux, obsédé par la mort et célébrant la vie, cons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Jules Michelet (1798-1874) est considéré comme le « père de l'histoire de France ». Un titre un peu pompeux. Il existe des historiens depuis très longtemps. Sur la lancée d'une certaine école ecclésiastique, qui privilégie le document et l'analyse, certains historiens du XIXe siècle, de droite comme de gauche, mettent en avant les témoignages et les archives comme sources privilégiées pour l'écriture de l'histoire. Michelet est aujourd'hui critiqué pour sa propension à être plus littéraire que scientifique. Il enjolive, fait des contre-sens et beaucoup de ses positions ne sont plus d'actualité. Cependant, je crois nécessaire de défendre les historiens du passé, par rapport à l'arrivée dans les médias français d'une histoire des élites, des grands hommes et qui s'intéresse trop peu aux petites gens. Certes, lire des biographies est intéressant, de même que l'intérêt pour les élites permet de comprendre le cadre d'une société, mais il convient de se méfier d'une histoire qui ne se base que sur ces éléments. Il ne s'agit pas non plus de dire, lisez les historiens du XIXe siècle, c'est bien et correct. Non ! le Journal, publié ici sous forme d'extraits, car l'original est immense, permet de voir vivre un historien du XIXe siècle, de le voir voyager, parler de ce qu'il voit, de percevoir ses conceptions sur la vie, sur les sociétés qu'il découvre, etc. Il aborde aussi ses travaux en cours. Bref, il est possible de comprendre ce qui est choquant et dépassé aujourd'hui dans la perception des choses par Michelet, mais aussi ce qui est novateur par rapport à l'époque.
Lien : http://le-cours-du-temps.ove..
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critiques presse (1)
LeMonde
01 juillet 2017
Lire le Journal de Michelet, c’est […] comprendre le mouvement même de la création historique : les années passent et l’on devine, par transparence, celles dont il écrit l’histoire.
Lire la critique sur le site : LeMonde

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Videos de Jules Michelet (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Michelet
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent. Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023). Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
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