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EAN : 9781517524197
146 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (25/09/2015)
3.75/5   2 notes
Résumé :
« Un guide clair, intelligent, profondément honnête, enthousiasmant... et surtout PROACTIF »

« Une bonne lecture qui démystifie avec humour l'autoédition. »

« Vraiment utile ! »

Ce guide pratique repose sur une enquête menée auprès de 130 auteurs autoédités confirmés.
Grâce à ce livre, vous saurez TOUT SUR L'AUTOÉDITION :

- QUOI :
Qu'est-ce que l'autoédition ? En quoi se différencie-t-elle du ... >Voir plus
Que lire après L'auto-édition pourquoi comment pour qui: Guide tiré d'une enquête auprès de 130 auteursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Essentiellement résultats d'une enquête auprès d'un échantillon de 130 auteurs autoédités, dont rien ne prouve qu'il soit représentatif.
Quelques conseils intéressants néanmoins.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En France, l’auto-édition a très mauvaise presse… Pour ne pas dire « pas de presse du tout » !
Pour faire court, on pourrait résumer la situation en disant que les éditeurs et les libraires la méprisent, les distributeurs refusent de s’en occuper, et les médias font comme si elle n’existait pas.
Quant aux lecteurs, qui sont confrontés à une diversité de publications toujours plus large, il leur semble moins risqué de se diriger vers ces auteurs « que tout le monde lit », que vers ces auto-édités que personne ne connaît. D’ailleurs, on peut se poser la question : « Peut-on faire confiance à un auteur auto-édité ? »
Le statut d’auteur auto-édité a effectivement quelque chose de suspect : puisqu’il n’est pas un auteur tout court, l’auteur auto-édité ne peut être qu’un écrivain raté. Puisque les éditeurs n’ont pas accepté son ouvrage, son talent ne peut être qu’une imposture.
Ces clichés ont la vie dure…
Néanmoins, cette enquête révèle qu’un quart des auteurs interrogés pratique l’auto-édition en complément à d’autres publications effectuées avec un éditeur. Et seulement un quart des auto-édités auraient choisi l’auto-édition parce qu’ils n’ont pas trouvé d’éditeur.


Pour 3 auto-édités sur 4, ce n’est pas le fait d’avoir été refusé par les éditeurs qui les motive à s’auto-éditer.

Pour 40% environ des personnes interrogées, il s’agit en effet d’une stratégie à long terme, visant à trouver un éditeur :
• En gagnant en visibilité afin qu’un éditeur les contacte
• En se constituer un lectorat avant de contacter un éditeur

Par ailleurs, pour 20% des auteurs, l’auto-édition est une activité à temps complet, et 32% lui consacrent plus de dix jours par mois. Cela ne semble pas constituer une contrainte pour autant étant donné que :
• 3 auto-édités sur 4 apprécient particulièrement le plaisir d’agir en toute liberté
• 20% sont motivés à l’idée que l’auto-édition puisse leur permettre de vivre de leur passion pour l’écriture
• 4% vivent déjà officiellement de leur plume (7% selon mes recoupements)
• 3 auto-édités sur 4 ont un projet éditorial précis pour les prochaines années
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La société a ses diktats. Chaque profession, chaque corporation, n’attribue pas son titre de noblesse à n’importe qui et de n’importe quelle façon. Je crois qu’il n’existe pas un seul domaine professionnel qui ne soit pas régi par des codes bien précis. Bien que toutes les institutions spécialisées essaient de faire croire à leurs élèves qu’ils peuvent intégralement disposer de leur propre faculté de jugement, la vérité, c’est que l’on est accepté par ses pairs que lorsqu’on a su leur prouver une réelle capacité à pouvoir les honorer par mimétisme, et donc accepter l’intégralité des codes du genre.
Le statut d’auteur n’échappe pas à cette règle.
Aujourd'hui, pour la majorité des gens, un auteur, un « vrai » (parce que attention, restez vigilants, c’est comme les billets de banque, il y en aurait des faux !), c’est quelqu’un qui a été publié par un éditeur. Le dictionnaire pourra bien donner toutes les définitions possibles de cette profession, il n'empêche que l’auteur d’un livre ne sera jamais simplement celui qui l’a écrit, mais plus précisément celui qu’une maison d'édition a pris la décision d'anoblir. Peu importe la raison, d’ailleurs, qu'elle soit justifiée ou non, qu'elle soit issue du copinage, de la relation sexuelle licite ou illicite, de la célébrité déjà acquise de la personne qui signe la paternité de l’ouvrage, ou plus simplement parce que le livre est une vraie pépite. Depuis longtemps, les lecteurs ont pris l’habitude de faire confiance aux éditeurs parce que ces derniers ont réussi, au delà de la liste des noms d’auteurs plus ou moins éphémères (et qui me ferait presque dire que « les auteurs passent, là où les grands éditeurs jamais ne trépassent ! »), à accumuler toujours plus de crédibilité au point de s’imposer comme étant désormais les seuls à pouvoir alimenter l’actualité littéraire, ou savoir d’emblée faire la différence entre ce qu’est un bon livre et ce qui ne mérite pas d’être considéré comme tel (et donc à savoir précisément faire la distinction entre un auteur à qui l’on peut accorder sa confiance absolue, et un écrivaillon de première catégorie qui ne serait finalement qu’un imposteur).
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Depuis janvier 2015, le livre numérique fait l’objet d’un débat pour le peu insolite. Il faudrait lui appliquer une TVA à 20%, là où le même contenu publié au format papier bénéficierait lui d’une TVA réduite à 5,5%.
Un livre numérique ne serait donc pas un livre ? La lecture au format papier devrait être encouragée, mais pas au format numérique ? Les enfants d’aujourd’hui trouvent des tablettes au pied de leur sapin de Noël, passent plus de temps connectés à leurs écrans qu’à courir dans les parcs et les champs, mais surtout, il ne faudrait pas qu’ils soient encouragés à la lecture numérique parce qu’un livre numérique n’est pas un livre ?
La lecture sur tablette, liseuse, ou Smartphone, permet :
• de connaître instantanément la définition précise d’un mot
• de prendre des notes
• de surligner des passages et de pouvoir s’y référer ensuite en les retrouvant dans une liste
• de bénéficier de contenus annexes grâce aux liens fournis dans l’ouvrage
• de bénéficier de mises à jour automatiques du contenu du livre
• une disponibilité instantanée dès que l’achat a été validé, et ce partout dans le monde, même à l’étranger (très pratique pour les expatriés)
• un gain de place énorme (une bibliothèque entière dans un seul livre)
• un accès au savoir au prix de deux ou trois livres papier (dans les cas des liseuses)
• etc.
Alors oui, le livre numérique possède beaucoup plus d’avantages que le livre papier. Mais est-ce que ces avantages ne vont pas justement dans le sens d’une meilleure accessibilité au savoir ? Et ces avantages sont-ils liés au contenu, ou bien au support de lecture (qui, lui, est commercialisé avec une TVA à 20%) ?
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L’auto-édition, souvent confondue à tort avec l’édition à compte d’auteur, constitue pour un auteur une troisième manière de publier un ouvrage, en lui permettant alors d’endosser lui-même le costume d’éditeur.
Ainsi, pour la plupart des gens aujourd’hui, malheureusement, un auteur auto-édité, c’est un auteur qui a décidé de publier son livre tout seul sans rien demander à personne… et l’histoire s’arrête là.
Mais de la même manière que l’on différencie les bons éditeurs des mauvais en s’intéressant à ce qu’ils sont capables d’effectuer en plus du travail de publication, un auteur auto-édité n’est pas simplement un auteur auto-publié (son travail ne s’arrête pas à la publication).

Un auteur auto-édité n’est pas un auteur auto-publié.

En effet, un vrai travail d’auto-édition consiste a minima à :
• écrire le livre (casquette d’auteur),
• le (faire) relire et le (faire) corriger (travail préalable d’édition),
• le publier (auto-publication),
• s’activer à le faire connaître (promotion),
• le mettre en vente (commercialisation),
• assurer son acheminement jusqu’aux lecteurs (distribution),
• puis écrire d’autres livres !

Et c’est justement dès le deuxième point que se construit toute la méfiance envers les ouvrages auto-édités : qui a fait, et comment a été fait le travail de relecture et de correction ?
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En France, un nouvel ouvrage est publié par un éditeur toutes les 7 minutes. Sa visibilité chez les libraires, s’il tarde à se vendre, ne sera que de quelques semaines seulement. Et ensuite ? Et ensuite, soit les auteurs parviennent à racheter le stock d’invendus pour le vendre eux-mêmes (mais c’est rare), soit c’est direction « le pilon », où chaque année, rien que dans notre pays, 100 millions de livres sont broyés dans des usines sous haute surveillance (source Pierre Jourde, écrivain).
Savez-vous aussi que le pilon n’est pas forcément synonyme d’échec commercial ? En effet, un éditeur peut faire le choix délibéré, dès le départ, d’imprimer une masse de livres, d’un auteur célèbre, dans le seul but d’impressionner les clients, en créant un effet d’attraction, comme cela est le cas sur toutes les têtes de gondoles des magasins.
Faire imprimer 100 000 livres permettrait alors d’être certain d’en vendre 50 000.
Certes, le papier se recycle (et je suis sûr que vous y repenserez à chaque fois que vous achèterez une pizza à emporter, puisque son carton d’emballage est la première réincarnation de cette prestigieuse culture non consommée !), mais les reproches écologiques que certains font au format numérique ne sont-ils pas un peu biaisés ? Quelle est l’empreinte carbone de toutes ces publications et ces flux de marchandises inutiles liés à l’industrie du livre papier ?

Qu’on le veuille ou non, l’auto-édition ne sera pas qu’un feu de paille. Elle s’annonce d’ores et déjà comme un tsunami culturel dans le monde du livre. Mais comme cela est toujours le cas face aux changements majeurs, chacun a le choix de la percevoir comme la fin d’une situation confortable, ou le début d’un équilibre nouveau où tout le monde devra trouver sa place.
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