AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Dragon qui rêvait du crépuscule tome 1 sur 2
EAN : 9782353255887
192 pages
Clair De Lune (23/01/2014)
4.31/5   8 notes
Résumé :
Hirasawa Kiya est un jeune garçon possédant la faculté de se transformer en un être mi-homme mi-dragon, faculté transmise par un sang venu du fond des âges. Un jour, il est attaqué dans sa propre maison par « Illumine », un groupe de mercenaires spécialisés dans les assassinats. Là, il reçoit l'ordre de faire équipe avec T.J, le tueur professionnel à la jambe artificielle ? Voici l'ultime édition de ce phénomène dark fantasy moderne qui décrit avec fébrilité le comb... >Voir plus
Que lire après Le Dragon qui rêvait du crépuscule, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Manga découvert en furetant de-ci de-là chez ma libraire préférée. le titre m'a, en premier lieu, attiré. Ensuite, cela a été le graphisme utilisé et enfin, le résumé me parlant de thriller et de fantastique.

L'histoire est plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord car l'auteur saute souvent du coq à l'âne, série en 2 tomes oblige. Ensuite, la mythologie utilisée parle d'archétype, de dragon et de digabeast ainsi que de diverses notions en biologie (ADN et compagnie…). Surtout que pendant plus de la moitié de ce manga, nous sommes tenus dans l'ignorance par rapport aux digabeast. Les personnages les comparent aux archétypes mais cela reste plutôt abstrait. Il faudra donc attendre la quasi fin pour en apprendre plus. Jusque là, l'histoire est plutôt compliquée à suivre malgré de superbes graphismes (très détaillés et suivant les évènements, ils deviennent doux et calme ou violent et sanguinolent) et un personnage principal, Kiya, vers lequel notre sympathie se dirige obligatoirement.

Kiya est un archétype qui a appris à vivre au milieu des humains grâce à son « père », il se soucie du bien-être des autres et est très timide. Un jeune homme plutôt sensible donc quand on ne connaît pas son origine. Il est néanmoins attachant et on veut savoir ce qui va lui arriver au fil des pages et de l'histoire à partir de son entrée, forcée, dans l'organisation. Malgré des passages coupés où j'aurais bien aimé avoir plus d'informations, Kiya est notre fil directeur et nous permet de suivre cette histoire de bout en bout. J'ai quand même trouvé dommage que l'histoire soit à ce point raccourcie ; plus longue, elle aurait été d'autant plus intéressante. A voir si la suite s'améliore et si la mythologie est enfin un peu plus développée.

Comme vous l'aurez compris, ce manga a été une bonne découverte pour ma part malgré une histoire hachée et grâce à un personnage principal intéressant et de superbes graphismes, tout en finesse et très détaillés. Je lirais donc le tome 2 dès sa sortie en espérant que la suite soit encore mieux.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          302
Je n'avais jamais entendu parler de cette série en deux tomes, mais intriguée par le titre ne manquant pas de poésie, j'ai décidé de me lancer et je dois dire que l'expérience de lecture fut très agréable. On suit Kiya, un Archétype, arraché à sa famille d'adoption par une organisation secrète et mystérieuse, Ilumine. Celle-ci traque et extermine les digabeast, des bêtes maudites qui se repaissent de chair humaine. Et pour l'aider dans cette difficile et dangereuse tâche, elle compte bien sur la nature hybride de Kiya, qui est mi-homme mi-dragon…

Mais avant de l'envoyer en mission, l'organisation décide de le former, ce qui ne ravit guère la personne désignée pour cette formation accélérée. En effet, TJ, plutôt du genre taciturne, n'a pas la moindre envie de se coltiner un jeune hybride, même unique en son genre, et encore moins d'avoir un nouveau partenaire… Il faut dire que sa dernière mission, en plus de lui avoir fait perdre une jambe, l'a meurtri d'une manière très personnelle.

Au gré des pages, on assiste donc à la formation de Kiya par un TJ dur et implacable, qui n'hésite pas à le provoquer et à le titiller afin de l'endurcir et de faire ressortir son côté bestial. Chose difficile, Kiya n'aimant pas se battre ni faire du mal à autrui. Il y a ainsi une vraie dichotomie entre sa nature d'Archétype, sa personnalité et ce que l'on attend de lui… J'ai été très touchée par cet ado arraché à tout ce qu'il connaissait pour être plongé dans une guerre entre le bien et le mal, dont le commun des mortels n'a même pas conscience. Si le combat est nécessaire, a fortiori quand on découvre la violence et l'horreur dont sont capables les digabeast, on pourra s'interroger sur les méthodes quelque peu brutales des supposés gentils, qui n'ont pas hésité à priver un adolescent des siens et de ses repères.

Mais finalement, entre l'homme que Kiya considérait comme son père et le chef d'Illumine, il n'est pas certain qu'il y ait beaucoup de différences, les deux le considérant comme une chose à moduler en fonction de leurs besoins. À cet égard, j'ai été parfois déroutée par la naïveté et la docilité de Kiya, qui fait preuve d'une grande tolérance envers ceux qui l'utilisent sans vergogne… Heureusement, il a pu compter sur la tendresse de sa « soeur » Koyomi et plus tard sur TJ, car si ce dernier se montre très dur, on sent que sous des couches de froideur, se cache un homme qui peut se révéler bon et juste. Il faut juste espérer que la personnalité attachante de Kiya finisse par faire fondre la glace qui a enserré le coeur d'un homme focalisé sur sa mission, peut-être pour oublier tout ce que celle-ci lui a déjà fait perdre.

En plus du duo, on découvre sommairement quelques personnages secondaires qui forment une sorte de famille au sein d'Illumine. C'est quelque chose à laquelle Kiya se montre très sensible, ce qui n'est pas surprenant, car s'il y a une chose qui transparaît à travers ce premier tome, c'est son besoin viscéral d'appartenir à un ensemble. Contrairement à TJ, Kiya a besoin de contacts avec autrui et de se sentir intégré à une famille. Cela le rend terriblement humain, attachant et touchant, mais c'est aussi sa plus grande faiblesse dans un univers où la règle d'or est de tuer ou d'être tué. N'oublions pas que les digabeast ne font pas dans la dentelle et encore moins dans la sensiblerie. On comprend donc sans peine les raisons pour lesquelles TJ se montre implacable ; c'est tout simplement une question de survie pour lui et son binôme imposé sur lequel il doit veiller… qu'il le veuille ou non.

Kiya est, pour moi, le gros atout de ce premier tome, sa dualité apportant beaucoup de charme à l'histoire, mais j'ai également apprécié de me plonger dans une organisation dont on apprend petit à petit les objectifs, et les méthodes de travail. L'auteur restant néanmoins encore à la surface des choses, j'espère en apprendre plus dans la suite à ce niveau, tout en croisant les doigts pour que notre jeune mi-dragon mi-homme s'acclimate à une nouvelle vie qui s'annonce dangereuse !

Quant aux illustrations, à part quelques scènes de combat qui m'ont parfois paru confuses, elles m'ont beaucoup plu. J'ai été sensible à la fluidité du trait, au travail effectué sur les visages, et de manière générale, à l'attention portée sur Kiya que ce soit au niveau de sa silhouette humaine, de son apparence de dragon ou de la transition entre les deux états. Une transition que notre adolescent va devoir apprendre à maîtriser pour qu'elle devienne un atout au combat plutôt qu'une tare.

En conclusion, avec le Dragon qui rêvait de crépuscule, attendez-vous à être projetés, en compagnie d'un adolescent hybride aussi touchant que surprenant, au sein d'une organisation qui oeuvre en secret pour protéger l'humanité de terribles créatures. Entre l'apprentissage d'une nouvelle vie, le besoin de nouer avec une part de lui-même qu'il a encore trop tendance à faire taire, de nouvelles amitiés et les combats, Kiya n'aura ni le temps de s'ennuyer ni celui de s'appesantir sur sa famille à laquelle on l'a arraché brutalement ! Empreint d'une certaine mélancolie, mais aussi d'espoir, voici un premier tome rondement mené qui donne envie de poursuivre l'aventure.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          90
J aime beaucoup la série et le dessin sont bien fait . Je conseil la série .
Commenter  J’apprécie          40
Ce manga est très beau à la fois au niveau des dessins et de l'histoire, avec une équipe plutôt éclectique : un garçon doux qui cherche l'amour des autres, et TJ, un trappeur inaccessible et d'apparence rude.


Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Se disputer n'a pas que des mauvais côtés. Ça permet de comprendre les véritables intentions de ton interlocuteur.
- Ça veut dire quoi « véritables intentions »?
- Quand les gens deviennent adultes, ils cachent leurs véritables intentions mais ils ont du mal à camoufler habilement leur vrai visage et leurs mots. On appelle ça « la peau du visage ». Tu comprends ?
- Rien du tout.
- Endurer la souffrance a de bons côtés. Pour les hommes, la souffrance est une graine de croissance.

(Kiya et son père adoptif).
Commenter  J’apprécie          140
- Mon apparence est hideuse ? Tous ces regards, tout à l'heure, ils m'ont profondément choqué. Je n'arrive pas à les sortir de ma tête. Est-ce que c'est mal ?
- Tu ne dois pas étaler ta sensibilité comme ça ! Le regard des autres sera toujours désagréable ! Tu as quitté ton aquarium et ton jardin secret. Tu es dans le monde réel maintenant. Les hommes veulent toujours se débarrasser de ce qu'ils ne connaissent pas pour se protéger.

(Kiya et T.J., tueur professionnel de digabeasts).
Commenter  J’apprécie          130

autres livres classés : adnVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Minish cap

Qui entraine Link au début du livre ?

Tehssin
Le roi
Smith

5 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Minish cap/Phamtom Hourglass perfect edition de Akira HimekawaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..