Monologue intérieur de la narratrice qui est soumise à une cure de sommeil imposée par son mari médecin, elle souffre certainement d'une dépression post partum.
Pour seule distraction, elle observe nuit et jour le papier peint jaune dans lequel elle voit des choses étranges
« Il y a des choses dans ce papier dont personne sauf moi n'a - et n'aura jamais- conscience.
Derrière ce motif extérieur les formes étiolés deviennent chaque jour plus bettes. » page 53
La liste des « pour son bien »/ par amour imposés par son mari est longue : interdiction d'écrire, de voir des gens,… il définit tout à sa place.
Au fil des pages on va lire la folie s'immiscer dans son cerveau et on se retrouve en huis clos mental.
En écrivant cette nouvelle,
Charlotte Perkins Gilman veut condamner et faire connaître les méthodes qui étaient pratiquées à la fin du XIXeme siècle sur la santé mentale et sur les conditions des femmes.
👏👏 à @tendancenegative pour la mise en page c'est magnifique !!!
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