AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Sang des Princes tome 2 sur 3
EAN : 9782918541288
528 pages
L'Homme sans nom (09/03/2017)
3.97/5   29 notes
Résumé :
Tandal est en fête. Tandal est en transe. Tandal ignore tout du cancer installé au cœur même de ses noces princières. Esclave d'un jeu inconnu, le peintre Mical est aux oubliettes, et autour de sa cellule les couteaux s'aiguisent. Sa famille d'adoption Austroise fourbit ses stratagèmes pour l'en libérer. Les étranges Spadelpietra, oscillant de la sagesse à la monstruosité, font tanguer le pays entre grandeur et catastrophe.Que le secret de ce théâtre de marionnettes... >Voir plus
Que lire après Le Sang des Princes, tome 2 : L'éveil des RéprouvésVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 29 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
« L'éveil des réprouvés » est la deuxième et dernière partie du « Sang des Princes », un diptyque qui a fait l'objet en 2018 et 2019 d'une réédition en format poche après une première parution chez L'Homme sans nom. Sans grande surprise, ce second volet vient confirmer le talent de Romain Delplancq dont la maîtrise suscite d'ailleurs d'autant plus l'admiration qu'il s'agit ici de son tout premier roman. On retrouve l'ensemble des protagonistes du premier tome, à commencer par les membres des clans austrois qui s'organisent dans les coulisses de Tandal pour récupérer l'un des leurs, emprisonné dans les geôles du palais ducal. Parmi eux les Daels sont les plus concernés par les manigances des Spadelpietra, cette grande famille ducale dont la réputation jusqu'à présent irréprochable a été récemment écornée par les agissements et la quête avide de pouvoir de certains de ses membres. On retrouve évidemment aussi les principales figures de cette famille dont l'inéluctable ascension (et les coups bas et manigances sordides qui en ont résulté) aura eu raison de l'unité, les jeunes héritiers ne souhaitant pas salir leurs mains et leur réputation en trempant dans les complots ourdis par leur mère et leurs oncles. Mais peut-on pour autant leur faire confiance ? Et si l'« Appel » se manifestait bel et bien chez eux mais de manière plus sournoise et discrète ? Contrairement au premier tome qui, sans être lent, prenait néanmoins le temps de poser et le décor et les personnages, ce second volume nous débarque directement au coeur de l'action et ne connaîtra dès lors que très peu de baisses de régime. de même, si le précédent opus avait tendance à sans arrêt repousser les révélations, histoire de faire mariner un peu plus longtemps le lecteur, l'auteur consent enfin ici à nous livrer les secrets qui entourent le passé de ses personnages et l'histoire du royaume.

Toutes les pièces du puzzle patiemment révélées dans le premier tome commencent ainsi à se mettre en place, et ce pour le plus grand plaisir du lecteur qui ne peut qu'apprécier l'habilité avec laquelle l'auteur a construit son récit. Les scènes d'action et les coups de théâtre se succèdent, de même que les confrontations tant attendues entre certains personnages emblématiques issus des deux camps. le cadre, lui, n'évolue que très peu, toutes les bases de l'univers ayant été posées dans le précédent tome. On retrouve donc un décor proche de celui de la Renaissance italienne, quand bien même le territoire est ici unifié sous l'autorité d'un seul et même souverain. Tandal garde toutefois des allures de cité-état, avec sa propre famille ducale à sa tête et sa relative indépendance. Les Austrois et leurs coutumes continuent également d'occuper une place centrale dans le récit, et il faut bien avouer qu'il s'agit sans doute de l'une des plus belles trouvailles de l'auteur. Artisans hors paires, on les savait réputés pour leurs automates et leurs tenseurs, mais les innovations technologiques et les trésors d'ingénierie qu'ils dévoilent dans ce second volume restent sans commune mesure avec ce qu'on avait pu voir jusqu'alors. Les Austrois sont aussi et surtout des artistes d'exception, et, si le sujet a quelque peu été mis de côté ici, l'art reste malgré tout au coeur de plusieurs scènes qui se révèlent particulièrement marquantes. J'en veux pour preuve le magistral concert donné à l'occasion des noces royales et dirigé par Philio, chef d'orchestre de génie et mélomane dévoué à son art. Retranscrire par des mots les sensations et les émotions que nous procure la musique n'est pourtant pas chose aisée, mais, comme c'était déjà le cas pour la peinture, Romain Delplancq y parvient avec beaucoup d'élégance.

Le seul véritable reproche que l'on pourrait faire à ce second tome tient au fait que, l'action ayant pris le pas sur le développement entre les personnages, les interactions des uns et des autres sont sans doute moins nombreuses et moins développées que dans le précédent opus. Ça complote, ça fuit, ça s'organise pour riposter, ça échafaude de nouveaux plans, mais finalement ça ne communique plus que très peu. Cela n'enlève toutefois rien à l'attachement que le lecteur porte à la plupart des protagonistes, les membres de la famille Dael en tête, même si on mesure pleinement ici à quel point les récents événements ont pu transformer en profondeur le tempérament des Austrois. Lydie est beaucoup plus froide et calculatrice, écrasée qu'elle est désormais par le poids des responsabilités, Basil, personnage au départ très solaire, porte à présent en lui une part d'ombre qui le rend beaucoup plus difficile à cerner, de même que Mical, le jeune peintre qui s'est peu à peu départit de sa naïveté et dont la clairvoyance récemment acquise suite à son expérience traumatisante à Tandal peut parfois mettre mal à l'aise. Seul Philio, le chef d'orchestre, demeure finalement fidèle à lui-même, et c'est avec beaucoup de regrets qu'on voit le personnage trop rapidement s'effacer de la scène. Je suis un peu plus mitigée en ce qui concerne les rejetons Spadelpietra, mais cela tient sans doute au fait qu'on ne découvre véritablement les deux personnages que plus tard que les autres. Les « anciens » conservent quant à eux leur image de leaders retors et demeurent difficiles à cerner, à commencer par Jana, un personnage à priori détestable mais qu'on se prend pourtant à admirer et qui aurait sans doute mérité d'être davantage mis en avant. Il en va de même pour ses deux frères qui, bien qu'ayant chacun leur « moment de gloire », se font eux aussi plus discrets qu'auparavant, tout en demeurant aussi charismatiques.

Romain Delplancq signe avec ces deux volumes un diptyque de très bonne facture qui ne manquera pas de plaire aux amateurs de fantasy, qu'ils soient néophytes ou fins connaisseurs. On peut notamment saluer le talent avec lequel l'auteur parvient à mettre l'art au centre de son récit, ainsi que l'habilité avec laquelle il dénoue patiemment les nombreux fils de son intrigue. Une très belle découverte, que je vous recommande chaudement.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
Commenter  J’apprécie          190
Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai attendu si longtemps pour lire cette suite et fin de la fresque politique et magique imaginée par Romain Delplancq. J'avais déjà beaucoup aimé ce mélange d'univers de saltimbanques et d'intrigues politiques à l'italienne du tome 1, ce fut encore plus explosif dans le second tome où j'ai frôlé le coup de coeur.

Ma lecture remontait pourtant à loin, je n'avais pas relu mes notes et je me suis plongée comme vierge de tout le début de l'histoire, pourtant sans forcer la plume de Romain Delplancq m'a de suite raccrochée à l'histoire, tout d'abord grâce à une introduction qui pourrait aider les éditeurs à écrire des résumés bien meilleurs que ceux qu'on trouve en général en 4e de couverture, mais aussi grâce à une plume qui nous prend vraiment par la main pour nous réintroduire dans cet univers pourtant riche. Bon, je n'aurais pas craché pour quelques pages en début ou fin de tome rappelant qui était qui, mais c'est quand même facilement revenu.

Pourtant on ne peut pas dire que le début soit plan plan. On est au contraire dès les premières pages replongés dans cet univers de complots explosifs des romans de cape et épée que j'aime tant, mais avec une pression plus forte, plus urgente et une ambiance de saltimbanque et d'espionnage juste hyper savoureuse. le rythme de l'histoire est enlevé et du début à la fin, l'auteur nous emporte dans les multiples intrigues à tiroir qu'il a imaginé, qu'elles parlent de politique, d'histoires de famille ou de magie.

On se retrouve ainsi face à une histoire où les héros ont toujours quelque chose à faire, un plan d'évasion à concocter, une fuite à mettre en place, des épreuves à surmonter, des révélations familiales à digérer, des recherches à faire ou une contre-attaque à mener. La mise en scène de chacun de ses pans de l'intrigue est de haute volée grâce à une plume très cinématographique. Par exemple, la couverture de Gaelle Marco pour ce second tome correspond à merveille à une certaine scène explosive ! On est du coup totalement immergé dans l'histoire.

Celle-ci pourtant se complexifie dans ce second tome, faisant des liens entre les différentes familles rencontrées. Si au début, on peine un peu à suivre, on voit peu à peu se dessiner un très beau tableau complexe et tragique où magie, drame personnel, drame familial et politique se mélangent. J'ai adoré le rôle central des Spadelpietra dans tout ça, ce sont à la fois les grands méchants de l'histoire mais aussi les moteurs principaux de celle-ci et bien plus encore. Chaque personnage de cette famille est extrêmement bien travaillé par l'auteur pour nous en révéler ici des nuances inattendues, notamment en lien avec ce fameux Appel.

La magie de l'histoire fut aussi un élément complexe et magnifique à découvrir. Elle s'entremêle avec l'histoire tragique de cette famille et celle de nos héros saltimbanques. Par contre, même arrivée aux ultimes pages, j'ai l'impression de ne pas avoir tout compris de cet Appel, notamment de ses origines... Cependant, j'ai trouvé ça magnifique la façon dont la famille de Mical d'un côté et celle de Silva et Jiani de l'autre plongent dans tous ces mystères. L'auteur nous réserve bien des surprises avec eux tout au long de ces près de 700 pages.

Il faut dire qu'il a imaginé un monde foisonnant que les héros vont sillonner ici. En sortant de la ville, sujet du premier tome, on découvre tout un monde autour, un monde où les plans des Spadelpietra va semer le chaos, un monde qui va chercher à répondre à cette menace. Nos horizons s'ouvrent alors aussi en conséquence et j'ai adoré suivre les projets, notamment scientifiques et mécaniques, qui certains vont dresser face à la menace de ce Duché.

Tout en nuance, tout en finesse, l'auteur va ainsi peindre une fresque complexe peuplée de nombreux personnages profonds et marquant qui, parfois loin des clichés qu'on leur avait collé au début de l'histoire, vont évoluer de manière inattendue et savoir nous toucher. Ainsi, j'ai vraiment beaucoup aimé le nouveau Mical, bien plus réfléchi que le précédent. J'ai été émue par sa femme Lydie, de tous les combats, ainsi que son oncle Cyril, véritable bouclier humain. Mais c'est surtout la fameuse Jana Spadelpietra qui risque de me rester en mémoire, alors qu'on la voit bien peu, parce qu'elle se révèle bien plus torturée que ses plans déments ne le laissaient croire et que j'ai été touchée par sa triste relation avec Oeil-de-Givre et Sybille. L'auteur a vraiment su capter mon attention avec tous ces personnages formant au final une grande famille ballottée par le destin.

Ce destin implacable qui est à l'origine de toute cette fresque et que l'auteur se sera fait un plaisir de tordre dans cet ultime volume aussi riche en action qu'en développements intimes et quête de soi. Ce destin qui aura mis en branle des forces tellement puissantes et si bien mise en scène par un auteur imaginatif et très visuel. Ce destin qui aura su toucher et parfois arracher notre coeur pour le piétiner avant de le remettre en place. C'est une belle histoire tragique que cette destinée torturée des Spadelpietra et de leur ville Tandal.

Conclusion :

Grâce à ce diptyque passionnant, j'ai découvert une nouvelle plume de la fantasy française qui m'a ravie par sa virtuosité tant j'ai eu le sentiment de voir sa plume courir sur les pages et partir à l'aventure avec ses héros. Des héros que Roman Delplancq a su magnifiquement bien écrire pour nous les rendre attachant et leur donner une belle profondeur humain, jamais totalement pure, jamais totalement impure. Tout n'est qu'affaire de nuances chez lui et celles-ci furent dans des teintes qui m'ont plu. Sa magie s'est transférée de ses doigts aux pages de ce roman avec cet Appel si unique et ces tenseurs tellement explosifs. J'ai vraiment été fascinée par cet univers et je serais ravie de découvrir ce que l'imagination fertile de l'auteur pourra le pousser à inventer encore dans les années à venir, que cela soit inspiré à nouveau comme ici par la richesse des intrigues politiques italiennes et l'ingéniosité gouailleuse du monde des saltimbanques, ou que cela soit totalement inédit. A bientôt j'espère !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          80
J'ai vraiment été agréablement surpris par ce second tome. Il est pour moi bien meilleur que le premier et il conclu la série de façon vraiment satisfaisante.

Pour remettre le livre dans son contexte :
On est dans un monde ou il existe la magie mais elle est interdite dans les terres ou à lieu l'action, bannie et ces utilisateurs ne peuvent pas entrer sans un collier qui leur tranche la gorge si ils émettent le moindre son.
C'est un peu un pays d'inspiration italienne, avec des familles ou des clans qui dirigent des morceaux du pays plus un roi au dessus. La particularité c'est qu'il existe des nomades qui sont de type forains, appelés Autrois, et qui sont les artistes du monde. Ils voyagent d'un endroit à un autre pour faire des spectacles (chant, théâtre, opéra, orchestres, feu d'artifices ...) et gagner leurs vie comme ça, les plus célèbres étant bien sur payés par les nobles.
Et ces nomades ont le secret des Tenseurs. C'est une technologie qui leur permet d'animer des automates (via la tension). Ils en gardent le secret depuis des générations. Imaginez le type de machine de Léonard de Vinci pour le coté visuel. Et elles sont très puissantes et très évoluées pour plein d'usages différents, pas juste des à forme humaines qui marchent. Par exemple ils en ont qui leur servent à voyager sans animal pour tirer leurs roulottes.

L'histoire reprend la ou elle c'était arrêté, nous avons d'un coté un mariage princier ou le fils de la famille Spadelpietra va épouser la fille du roi et devenir ainsi le futur roi. Et d'un autre le peintre Mical qui a été enfermé dans un donjon sans lumière et que les Austrois veulent libérer.
Ce qui m'avait moins plu dans le premier tome (malgré le fait qu'il ai été une bonne lecture dans l'ensemble) était le fait que j'avais un peu l'impression de patauger dans l'intrigue et de ne rien y comprendre au but de l'histoire. du coup j'avoue que tout se résume dans mon souvenir (avec le temps passé) à un grand flou dans lequel avancent des personnages poursuivis on ne sait pourquoi.
Et du coup voila pourquoi ce tome m'a plu en comparaison : parce que tout s'éclaire ici.

On comprend d'un coup tout ce qui se passait d'incompréhensible dans le tome précédent. Et je ne parle pas bien sur de la toute fin, mais d'une série de révélations qui arrivent dans la première partie du roman. Et ce qui est bien c'est que tout prend d'un coup une place nette mais que ça ne nous empêche pas de découvrir de nombreux nouveaux mystères, dont on va parler dans ce tome.

L'intrigue devient facile à suite et se révèle être d'une belle richesse. Nombreux sont les thèmes à être abordés comme la santé mentale, la folie, le passé magique du monde. On a une histoire qui arrive à mêler habilement la géopolitique avec plein de cultures et de peuples différents, le tout avec des personnages attachants.
J'ai vraiment aimé la façon dont les détails de l'intrigue arrivent petit à petit tout au long du tome, du coup j'étais vraiment dans un état d'esprit ou je voulais toujours en savoir plus et je l'ai dévoré.

D'autant plus que pour contrebalancer la lenteur du premier tome, ici il se passe aussi pas mal de chose niveau action. En fait on entre dans une phase bien plus guerrière que précédemment.
Et j'ai trouvé que ça donnait du peps au récit, surtout qu'on est plus dans une phase désespérée que une campagne gagnante. Il y a plein de retournements et rien n'est joué jusqu'à la fin.

Quand à la fin elle même elle est vraiment sympa mais c'est pas une fin habituelle et du coup je comprends que certaines personnes soient un peu déçu. Mais personnellement je l'ai bien aimé parce qu'elle est vraiment dans l'esprit de tout ce qui se passe avant, à l'image des protagonistes.
En plus elle laisse ouverte la continuation de certains personnages importants ce qui nous laisse une part d'imagination quand à leur devenir.

Les personnages sont complexes et ils évoluent tout au long du roman. Aucun n'est figé sur début à la fin et ça rajoute de la complexité au roman et un coté réel. Je les ai trouvé tous très attachants. Après je ne peux pas trop vous en dire plus car leur évolution fait parti intégrante de l'histoire et trop vous en parler pourrait vous spoiler.

Au final je suis rentrée limite à reculons sur ce tome car je ne me souvenais plus de rien et malgré ça j'ai passé un excellent moment. Il m'a ouvert les yeux sur une intrigue bien complexe que j'ai dévoré jusqu'au bout. La fin conclu tout de façon satisfaisante

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          50
Après un bon premier tome, voila un excellent second tome qui conclue à merveilles cette fresque familiale.
Dès les premières pages je n'ai pas pu lâcher ce livre. Très prenant, tous les mystères et lignes flous qu'à pu soulever le premier tome, sont épaissis, travaillés et trouvent un sens pour se résoudre dans celui-ci. Des retournements de situation, du suspense, comment expliquer la tension et la passion que j'ai eu à lire, à dévorer ces 526 pages, qui nous tient en haleine. Avec un univers et des décors qui nous font voyager, on plonge la tête la première dedans. Il y a entre les lignes quelque chose d'addictif qui nous donne envie de lire toujours plus. Je dois bien avouer qu'à trop vouloir me gaver de ce récit j'ai du rater quelques éléments et je ne suis pas sure d'avoir saisi toutes les explications des dernières révélations. Ce n'est pas bien grave ça m'obligera à relire cette série^^.
La fin a su rester surprenante jusqu'à la dernière ligne. Pour nous prendre à contre pied de tout ce qu'on croyait. Il n'y a bien qu'une petite chose qui me titille et qui me fait espérer un deuxième cycle sur Philio et Basil... Ca serait tellement bien !
Les personnages sont multiples. Aucun ne prend vraiment l'avantage sur les autres. Ils sont tous aussi importants les uns que les autres. Ils sont complexes, bien approfondis. Tous un peu torturés et mystérieux, ils nous réservent des surprises. En tout cas ils sont attachants et on adore les suivre.

Une très bonne série qui mérite d'être découverte.
Commenter  J’apprécie          70
coup de coeur artistique 🎨

🖼️ un univers impresionniste…non impressionnant 🖼️

Si vous poussez la porte de l'atelier de Mical, vous y trouverez peintures, pinceaux et autres toiles d'envergure. Mais ce ne sera pas tout. Car un tableau aurait … tué ? Et pas n'importe qui: une petite fille de la famille des Spadelpietra. La toile de fond est posée magistralement. Les couches peuvent être superposées sans crainte.

🛠️ une mécanique qui ne s'enraye pas 🛠️

Première couche, on ajoute des nomades aux dons de mécanique incroyables. À la lisière (quoique même carrément !) steampunk c'est le petit plus qui a fait la différence pour moi ici. Les différents peuples évidemment n'ont guère d'atomes crochus et pourtant… Apprendre à coopérer et vivre ensemble au gré d'intrigues et autres mélanges de population va être leur objectif. Il y a un joli message de tolérance planté dans ce texte et espérons qu'il germe et croisse dans l'esprit de chaque lecteur .

🎶 de pianissimo à forte 🎶

C'est là le talent de l'auteur : nous servir une fresque d'intrigues et de personnages qui court sur plusieurs années tout en nous gardant éveillé sur l‘objectif de ceux ci. L'écriture est géniale , je me suis régalée ! Les pages sont assez denses et quand bien même leur nombre n'est pas si conséquent, je vous conseille de rester concentré et alerte mais vu la qualité du récit ça ne devrait pas poser souci.

🎨 une palette d'émotions 🎨

Je terminerai avec un très gros point fort : je crois que je suis passée par toutes les émotions possibles durant ma lecture ! de l'aventure, de l'amour, de la fraternité et sororité, de la trahison, de la fidélité, du courage, de la tristesse… ça fait partie du package « le sang des princes » alors n'ayez pas peur de l'excédent de bagages et embarquez au sein de la caravane des Austrois!

De la Fantasy de qualité , une duologie complète à l'univers incroyable : qu'attendez-vous? 😉🖼️🎨🛠️🎶
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (1)
Elbakin.net
03 mai 2017
La conclusion de cette chronique ne surprendra personne : Le Sang des Princes est une lecture hautement recommandable, et Romain Delplancq, un auteur à suivre de très près.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Contrairement aux apparences, mon père, j'aime profondément ma famille, commença Silva. Pas par sentimentalisme, mais pour ce que représente le nom Spadelpietra. Pour l'espoir qu'il a donné au pays, et pour les ambitions qu'il nous impose. Dès que nous sortons du berceau, nous sommes dressés à le porter. On est un vrai Spadelpietra par dévotion au royaume de Slasie, sa couronne et son peuple. On est un vrai Spadelpietra parce qu'on ne recherche aucun savoir ni aucun pouvoir sans imaginer comment le mettre au service des autres. C'est sans doute naïf de ma part, mais je crois en ces valeurs. Je veux qu'une telle famille continue d'exister.
Commenter  J’apprécie          30
Pourtant, entre les pardons à implorer et les accusations à porter, il avait opté pour le silence.
Non pas un silence gêné, ni par défaut. Juste ce vide de mots qui seul permet parfois de partager la mélancolie.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (56) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2496 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..