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EAN : 9782081407374
224 pages
Flammarion (08/03/2017)
3.57/5   14 notes
Résumé :
« Il faut que je te parle, Sonia.»
Tout a commencé par un simple coup de fil. Depuis ce moment, nous avons entretenu un lien quotidien. Douce, discrète et bienveillante, Delenda s'est toujours occupée de sa famille sans jamais se plaindre. Aux yeux de tous, mamie est une grand-mère ordinaire. En apparence. Et en apparence seulement. Car depuis quelque temps, un véritable volcan s'est réveillé.

« Tous ces débats sur l'islam, les femmes, la la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Sonia Mabrouk est une journaliste franco-tunisienne que j'apprécie. de ce fait, son livre m'a été offert. C' est une compilation des entretiens et de la correspondance qu'elle a échangés avec sa grand-mère tunisienne : Delanda. Comme son titre le laisse présager, ce sont deux générations de femmes qui vont manifester leurs inquiétudes face à l'actualité. D'ailleurs ce livre a le mérite d'aborder tous les sujets, le féminisme, la révolution tunisienne, les médias, l'islam, la laïcité, l'identité, l'islamisme, sans langue de bois au risque d'ailleurs pour Sonia, de se voir vilipender voire pire. Sa grand-mère n'a pas fait de longues études, elle s'est consacrée à sa famille. Mais à l'insu de ses enfants, la nuit, elle s'est intéressée à l'histoire et s'est ainsi cultivée, intéressée à toute l'actualité. Avec beaucoup de bon sens, elle argumente et alimente le dialogue avec Sonia. Non seulement nous sommes invités à participer à leurs échanges et à leurs réflexions pertinentes mais nous sentons, au fur et à mesure, les liens affectifs se resserrer et une douce complicité s'établir entre la grand-mère et la petite fille. Ce livre est une belle expression de la transmission.
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trop bien , je l'ai lu en 3 heure, il nous fait réfléchir, sur des point de l'actualité . avec deux point de vue, l'une jeune, française et tunisienne et l'autre plus mature, et vivant en Tunisie, toutes deux réfléchisse à l'actualité!
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Joli dialogue entre une grand-mère tunisienne et sa petite -fille ,journaliste, qui vit en France .
La grand -mère est très touchante, drôle
et pertinente sur les sujets brûlants d'actualité,notamment le terrorisme .
Sa façon de se tenir informée est assez originale et son amour de la langue française est singulier et stupéfiant.

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Un livre très beau. Contre le racisme, toutes formes d'intolérance, le sexisme... Un livre pour la liberté, l'amour, la tolérance, la paix ; un manifeste aux valeurs de la République française et à ce qu'elle représente. Un livre enrichissant, qui m'a fait voyagé et qui fait tragiquement écho aux derniers événements qui ont lieux dans le monde. Une ode à mon verbe español préfèré, "coinvivir" qui signifie "le vivre ensemble" tout en respectant les croyances de chacun. Bref, un livre qui fait réfléchir et qui aide à comprendre. Je le conseille fortement.
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Bon livre d'une journaliste qui analyse au cours d'un dialogue avec sa grand-mère l'islam et ses dérives.
Très éclairant sans pathos qui mérite d'être lu.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
S'indigner pour le montrer est une maladie contemporaine qui s'affiche de manière obscène sur les réseaux sociaux. Journalistes, philosophes et responsables politiques se sentent désormais obligés de réagir pour réagir. L'indignation est la seule arme qui reste quand la diplomatie a échoué. Elle est devenue l'expression des faibles.
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Ceux qui ont failli sont les premiers à s'indigner. C'est le monde à l'envers ! Tandis qu'ils sont au pouvoir, les voilà qui étalent cyniquement leur impuissance.
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Encore une fois, il faut rappeler la nécessité impérieuse de protéger la fleur tunisienne. Ce pays peut être le symbole du mariage réussi entre islam et démocratie. Beaucoup d’espoirs reposent sur ses épaules encore fragiles. Encourageons pour cela la séparation nette entre religion et politique. Cette connexion est pernicieuse. La gestion des affaires de la cité n’a rien à voir avec le spirituel. Le salut passera par là. C’est un chemin de crête à imaginer.
Tous les enfants de Tunisie, où qu’ils soient, doivent garder en tête cet impératif. Il en va de notre avenir à tous.
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Il faut pouvoir parler librement de religion, débattre, que l’islam accepte de se remettre en question, de briser certains tabous. Une religion figée, qui refuse de s’adapter à l’évolution du monde, se met elle-même en danger.
Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas de rééduquer les musulmans, de nous expliquer ce qu’est la République comme si nous sortions de nos cavernes. Non. Il s’agit de mettre sur la table ce qui pose problème avec le statut de la femme, les interprétations des différentes sourates, etc. Faire ce travail ne signifie pas tourner le dos à notre religion ! Au contraire. Il s’agit de l’ancrer dans une modernité et une réalité que nous incarnons tous dans les différents pays occidentaux où nous sommes nés ou avons choisi de vivre.
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Bien que n’ayant pas fait de longues études, ma grand-mère est capable de disserter des heures durant sur les trois guerres puniques contre Rome, la période du protectorat français et l’indépendance sous Bourguiba jusqu’à nos jours. Ses connaissances, apprises sur le tard, m’ont toujours impressionnée. Elle sait tout de la Tunisie, de ses relations avec la France et de la longue histoire entre les deux pays.
Je n’ai jamais osé lui demander comment elle avait acquis ce savoir, ne voulant pas raviver la blessure que représente, chez elle, l’abandon de sa scolarité pour la voie « classique » d’un mariage précoce, et la naissance de quatre enfants auxquels elle a consacré toute sa vie.
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Le djihadisme a une composante politique et religieuse. Bien sûr, les terroristes font dire n’importe quoi aux textes religieux. À nous, aux musulmans, de rétablir la vérité ou du moins la vision de l’islam contemporain.
Si on ne le fait pas avec plus de force, ces menteurs et ces traîtres prendront peu à peu le dessus. Qui peut croire que ces textes, symboles d’une époque révolue et de guerres médiévales d’antan, peuvent être appliqués aujourd’hui ?
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