Le palais des Automae, tome 1

🤍 🤖 coup de coeur-de-gemme 🤖🤍

Coeur-de-gemme? Qu'est ce qu'elle a encore inventé ? C'est pourtant simple : il était une fois un scientifique qui exauça le voeu le plus cher d'une reine stérile en lui créant une enfant, une Automa. Androïde humanoïde mais qui devait se nourrir de gemme liquide pour subsister.

Ça c'est le postulat de départ. L'histoire ici se déroule bien après cette Création. Les Automae ayant été nombreux, dotés de conscience et ressemblant tellement aux humains qu'ils en épousent les vices et s'adonnent à la conquête de territoires et de pouvoirs. On les retrouve donc au début de récit en Maîtres , avilissant les humains réduits au simple rang d'esclaves.

Oui on pourrait y voir une empreinte « planète des singes » de Pierre Boulle non? Je continue …

Donc Ayla, humaine à la famille décimée par les Automae, se retrouve au service de Crier , princesse de synthèse. Rien de plus simple pour assouvir sa vengeance non? Non. Définitivement pas. Car Crier pourrait s'avérer un atout de taille pour la lutte contre la suprématie Automa. Et puisque ces derniers ont épousé les vices humains, leur gouvernement n'en ferait il pas les frais? Quel est donc ce nouveau mouvement anti-dépendance?

Lutte des classes, lutte des opinions, lutte de l'information et lutte des sentiments, cette histoire comporte tous les éléments nécessaires à une bonne dystopie. J'ai adoré, adhéré pleinement à l'univers , à l'intrigue et aux problématiques des personnages.

Les pages se tournent quasiment toutes seules, les chapitres appelant d'autres chapitres. Et puis l'immersion est totale avec en début de livre la chronologie des faits historiques et scientifiques de ce monde. Et puis la SF en premier plan et la romance en arrière plan c'était top!

La fin est assez ouverte aussi j'ose espérer une suite? @desaxus qu'en dites vous? Même s'il se suffit à lui même et peut se lire comme un one shot sans problème, j'aurais plaisir à retrouver l'univers dans une potentielle suite.

Quelle bonne surprise ! Franchement, je me suis lancée dans cette lecture avec aucune attente particulière, pour une fois, et je me suis pourtant fait happer dès les premières lignes.
C'est une histoire relativement classique de fantasy young adult dans laquelle deux peuples s'opposent, mais où, fait pas très courant, ce sont les humains dans leur ensemble qui sont dominés et réduits en esclavage, et ce par leurs propres créations, les Automae.
La narration, partagée entre deux personnages qu'a priori tout oppose, est parfois difficile à différencier entre les deux et c'est à mes yeux le principal et seul vrai défaut de ce roman. A part ça, tout m'a plu dans cette lecture et je suis bien contente que la suite arrive très prochainement ! Même si les deux personnages point de vue m'ont parfois semblé trop proches en termes de personnalité et d'émotions, elles m'ont toutes deux beaucoup plu et leur relation n'en est que plus évidente et plus touchante.
Voilà, je n'ai pas grand-chose de plus à en dire, cette histoire ne prend pas énormément de risque et la trame reste relativement basique mais tout est bien maîtrisé et ça fonctionne vraiment bien. Des fois, c'est tout ce qu'on demande ! ^^

J'ai commencé ma lecture avec beaucoup d'enthousiasme. J'avais hâte de me plonger dans une histoire mettant en scène des automates (j'en suis tombée amoureuse depuis Fées et Tendres automates). J'ai dévoré la chronologie qui dresse un premier tableau de l'univers (j'aurais bien aimé d'ailleurs que ces informations soient amenées autrement) et je me suis délectée des informations qui ont suivi (notamment les extraits et les notes qui étaient captivants), dépeignant le quotidien des automates, leur soulèvement, la rébellion des humains, mais une fois que l'univers était bien mis en place, le reste m'a semblé un peu ... fade.

Très vite tout tourne autour de l'attirance entre Ayla et Crier (attirance qui était déjà mentionnée dans le résumé et qui n'est donc pas du tout une surprise) au détriment du reste. On a de nombreuses pages de, "est-ce qu'elle m'attire", "pourquoi je la fixe autant", etc ..

Si bien que les différentes machinations politiques, que ce soit du côté humain ou automae, passent un peu au second plan ce qui est très dommage car la plume de l'auteure est très agréable et les différents rebondissements étaient plutôt bien amenés bien que prévisibles. Au final on a l'impression que pas mal de raccourcis ont été pris sur certains points de l'intrigue qui ont été trop survolés.

À voir ce que va donner la suite.

Au programme : une société marquée par la domination des Automae - originellement inventés par les humains qu'ils ont fini par remplacer et surtout asservir - une fille de souverain tiraillée entre son éducation parfaite et le futur pas si bienveillant qui semble s'offrir à elle, et une jeune rebelle en quête de vengeance qui voit toutes ses certitudes s'envoler au fil des machinations qui se déroulent sous ses yeux, bienvenue dans le royaume de Rabu grâce au Palais des Automae !

Je ne peux évoquer ce premier tome de la duologie de Nina Varela sans vous parler de la beauté de cette édition collector. La couverture est absolument superbe avec ses motifs dorés, les couleurs choisies et les détails qui rappellent l'histoire à suivre à la façon d'un grimoire : dangereux échiquier politique, attirance interdite, mystère sur l'origine des Automae et monde aussi cruel qu'impitoyable, le lecteur ne peut qu'être enthousiaste vis-à-vis de l'expérience à venir.

J'ai aimé le rythme de cette histoire et l'alternance de points de vue entre nos deux protagonistes principales. L'auteure a su développer la vision et les pensées de chacune de telle sorte que je me suis autant passionnée des origines et de l'envie de vengeance d'Ayla que de la pertinence des questionnements et de la bonté teinté de naïveté de Crier. le fond de romance qui se développe entre elles n'est ni rushé, ni forcé, ce qui me donne vraiment envie de voir où le second tome va les mener.

En attendant le retour de nos deux héroïnes et le dénouement de l'intrigue mise en place, je vais me tenir sagement à l'écart du royaume de Rabu : devenir un pion de Kinok, Hesod ou Junn ne fait pas partie de mes objectifs de vie pour les années à venir ! Haha

Ma lecture du Palais des Automae à été globalement enthousiaste. L'univers créé par Nina Varela est original et plutôt bien construit au premier abord.
Les bases de constructions sont certe assez manichéennes - les méchants automae d'un côté et des gentils humains opprimés de l'autre - mais c'est là l'apanage de nombres de romans fantasy et on ne peut blâmer l'auteure. Quoi qu'il en soit, l'idée reste originale. Les personnages sont également, à mon sens, un tantinet clichés : le froid Viruk grand, fort et vicieux, Crier, la princesse innocente désabusée et victime de machinations politiques, la taciturne Ayla qui a trop souffert et tâche de ne s'attacher à personne... Nous pourrions également ajouter que l'histoire et les péripéties sont quelque peu prévisibles, et l'histoire d'amour entre Crier et Ayla un brin trop mièvre. On aurait peut être apprécié moins de "Ayla n'arrivait pas à détacher son regard de Crier" et autre "Crier sentait son coeur battre à tout rompre en regardant Ayla et ne comprenait pas pourquoi" au profit de scènes un peu plus... "punchy" ?
Bon... j'ai commencé ma critique en disant que ma lecture avait été enthousiaste : j'y viens !
Comme je le disais, le concept est original et j'ai pris plaisir à le découvrir. L'univers est peu étoffé mais bien construit, du moins suffisamment pour une dualogie. Les personnages sont malgré tout attachants, chacun à leur manière, bien que l'histoire d'amour entre les deux protagonistes se fasse longuement désirer.
Concernant la prévisibilité des intrigues, j'ai presque envie de dire qu'il s'agit d'une prévisibilité satisfaisante, "feel good". En tant que lectrice, je me suis sentie contente d'anticiper un dénouement et de le voir se produire comme prévu avec soulagement.
Quoi qu'il en soit, j'attends le tome 2 avec impatience, ce qui est peut être le meilleur indicateur d'une lecture appréciée !