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Les enquêtes de Maxime Moreau tome 7 sur 17
EAN : 9782355501012
271 pages
Editions Alain Bargain (21/02/2012)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Sous les dolmens coule le sang…

Quand retentit la sonnerie du téléphone, on ne sait jamais ce qu'elle annonce... En reconnaissant la voix de Murielle, je me laisse embobiner pour rendre un petit service à l'un de ses patients, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de son épouse. Mes recherches officieuses vont, finalement, entraîner une enquête, lorsqu'on découvrira le corps calciné de cette femme aux alentours de Quimper. Mais le champ des investigati... >Voir plus
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
La sonnerie du téléphone me sort de ma rêverie. Avant de prendre la communication, je reconnais le numéro de Murielle. D’emblée, je suppose qu’elle a endommagé sa voiture et qu’elle m’appelle au secours. Pourvu qu’elle ne soit pas blessée !
— Salut, ma belle. Comment va ?
— Impeccable.
— Tu n’as pas eu de pépin sur la route, ce matin ?
— Non, ça a été. Faut dire que j’ai roulé mollo. Dis, tu fais quoi ?
Rassuré quant à sa santé et à l’état de la voiture, je me dis que lorsqu’une femme pose cette question, c’est qu’elle a à vous suggérer un projet qui n’a rien d’attrayant. En vous amenant à dénoncer votre inactivité, elle s’invite dans votre emploi du temps. Bonne pâte, je la joue nature.
— Rien. Je sors de la douche et j’étais en train de m’établir un programme. Je dois avouer que je ne croule pas sous les idées.
— Ça tombe bien, alors. J’ai un truc à te proposer, mais je doute que ça te plaise.
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Levant les yeux vers moi, il bredouille :
— Je ne veux pas abuser de votre temps, mais j’ai un mauvais pressentiment. Je vous paierai. Je n’ai rien sur moi, mais, dès demain, je…
— Ne parlez pas d’argent. Si je vous aide, c’est parce que mon amie me l’a demandé, et également parce que je suis d’accord de le faire. J’ai une question : pourquoi ne pas faire appel à la gendarmerie ?
— J’y ai pensé, bien sûr, mais ce serait donner un caractère officiel à une démarche que j’espère infondée.
— Je le souhaite également. Écoutez, monsieur Marlet, dans l’immédiat, je vais me rendre chez vous. Nous verrons ensuite ce qu’il convient de décider…
— Je vous remercie. Mes clefs sont dans la poche de mon survêtement, là, dans l’armoire.
— Je ne les prends pas. Je vous le répète, ma visite n’a rien d’officiel. Par conséquent, je n’ai pas à entrer chez vous. À tout à l’heure !
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— Hum. Toujours pas de nouvelles de son épouse ?
— Non, elle ne s’est pas manifestée. Ce qui évidemment le fait un peu paniquer.
— Je peux le concevoir. Je ne sais pas quelle tête je ferais si tu n’approchais pas alors que je suis à l’article de la mort… Bon, je peux lui parler ?
— Oui. Viens, sa chambre est par ici.
Je chemine à son côté dans le couloir, avant de lui laisser un mètre d’avance. Elle s’en aperçoit.
— Eh bien, tu ne viens pas ? Tu fais le timide ?
— Pas du tout. À la maison, je n’ai pas l’occasion de te voir en blouse, alors je profite du spectacle.
— Tu es bête !
— Non, sous le charme. Tu as une chute de reins ! J’y pense, ce ne sont pas les lits qui manquent ici. On pourrait peut-être…
— Il y a aussi des lits médicalisés, ce qui doit permettre des acrobaties, mais ne tire pas de plans sur la comète, ils sont tous occupés
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— Ce n’est pas normal, expose Marlet quand la porte est refermée. Non, ce n’est pas normal. Il a dû se passer quelque chose. J’ai appelé une voisine pour qu’elle aille sonner chez nous. Elle l’a fait plusieurs fois, mais Éliane n’a pas ouvert.
Sa voix, jusqu’alors calme, s’est emballée, de sorte qu’il s’est exprimé en avalant des syllabes. Il lève la tête, la penche sur le côté.
— Ça me dérange de vous le demander, mais… accepteriez-vous d’aller chez moi ? J’ai bien conscience d’abuser, mais j’ai peur qu’il lui soit arrivé malheur.
— Tranquillisez-vous, je vais y aller. Je dois cependant vous avertir que, comme je ne suis pas officiellement mandaté, mes recherches s’en trouveront limitées.
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Un mur en pierre surmonté d’une haie épaisse protège l’intimité des résidants des curieux. Un portail ouvre sur une courte allée gravillonnée qui mène à un garage aux dimensions conséquentes. Les portes en sont fermées, et un break Volvo noir et d’un modèle récent en bloque l’accès. J’actionne la poignée du portillon et observe jardin et maison. Le premier est de taille raisonnable et semble bien entretenu. La construction est de style néo-breton, porte d’entrée et fenêtres sont encadrées de pierres du pays. Je vais à la porte. Par acquit de conscience, je pose le doigt sur la sonnette, mais j’ai au fond de moi l’intime conviction qu’il n’y a personne. ...
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