L'extraordinaire apothicaire, tome 4

C'est toujours un énorme plaisir de retrouver cette série et surtout Sei, qui respire la bienveillance et est de très bonne volonté. Elle partage cette fois-ci la couverture avec l'autre Sainte Aira, que nous aurons l'occasion de voir un peu plus dans ce tome et d'apprendre à mieux connaître, ça fait plaisir. Nous comprenons mieux aussi comment elle s'est retrouvée dans cette
situation ambigüe.
Sei cherche à s'acclimater à ce nouveau monde, cet univers, à le comprendre et le faire sien quelque part. Grâce aux belles rencontres qu'elle a faite et a son envie de bien faire, elle arrive
à trouver sa place et ne pas avoir trop de regrets par rapport à son monde d'avant, ce Japon de notre monde à nous. C'est appréciable d'en entendre toujours parler, et d'avoir parfois de brefs instants le rappelant.
Comme toujours le graphisme est magnifique et participe à notre plaisir de lecture de ce titre.
Sei suit toutes sortes de cours, et s'entraîne en pratique. Elle se confronte à ce monde, parle aux gens, fait ses propres expériences, cherche à comprendre plein de choses. Bref, elle évolue, et le lecteur n'a jamais le temps de s'ennuyer, et prend plaisir à suivre ses aventures.
Ce tome nous offre aussi des scènes très belles et romanesques, qui rappelle l'ancienne aristocratie de notre monde, avec Cours et palais. Il y a une fois par semaine le jour des dames.
Plusieurs fois, Sei se retrouve avec de très belles robes. Elle apprend l'étiquette et à danser, là aussi elle passera à la pratique.
C'est magique, non seulement parce que la magie existe vraiment là-bas et que cela donne des scènes graphiquement sublimes, mais aussi tout ce qui se dégage à la lecture et combien le lecteur est emporté.
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