D'Édimbourg, au Paris Haussmannien et au Londres de Jack L'éventreur, l'inspecteur MacLachlan mène l'enquête ! Au programme, une machination orchestrée par le comte de Neubourg, escroc mégalo et génie du crime.
Ce roman se veut un hommage aux feuilletons publiés dans la presse à la fin du 19ème siècle. Sur ce point, c'est une réussite : on retrouve l'ambiance des ces romans très inspirés par les plus sordides faits divers de l'époque ou teintés de mystères et de magie (illusions). Si le lecteur n'aime pas cette ambiance (façon Sherlock Holmes), il passera donc son chemin car l'intrigue en elle-même (débarrassée de ces clins d'oeil et de cette atmosphère) ne rivalise pas avec les polars les plus efficaces.
Ce reproche est d'ailleurs injuste :
Alain Gnaedig n'a pas voulu écrire un polar mais "un roman noir sur le destin, la prédestination et le Mal, trois sujets qui sont fréquemment traités dans les lettres écossaises."