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EAN : 9782911167829
Cult Patrim 87 (18/12/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
Ce premier ouvrage présente, en collaboration avec la Cinémathèque du Limousin, les principales créations ayant marqué l'histoire du 7ème art en Corrèze, Creuse et Haute-Vienne depuis 1913, année où furent tournées dans la région les plus anciennes images visibles de nos jours.
Un collectif d'auteurs cinéphiles, historiens, écrivains, journalistes, est allé à la rencontre de Duvivier, Epstein, Chabrol, Resnais, Rohmer, Miller, Chéreau et bien d'autres.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quel point commun entre « le corbeau », « le beau Serge », « les noces rouges », « Providence », « Quelques jours avec moi », « Tous les matins du monde », « un secret » ?
Tous ces films ont été tournés dans le Limousin.
En ouvrant cet ouvrage le lecteur s'engage pour une ballade entre 7ème art et paysages limousins : une façon bien agréable de promouvoir la région et de susciter bien des curiosités et peut-être de prochains tournages.

Vingt deux fiches (largement illustrées) pour vingt deux films et vingt-deux lieux, de Limoges à Felletin, en passant par Soursac et Ambazac.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Où sont-elles donc les courtes histoires qui enchantaient les foules éblouies dans les salles de la région entre 1900 et 1910 ? Productions comiques aux titres étonnants : L'Omelette fantastique, Le Club des suicidés, Le Voyage d'un pardessus, Le Bilboquet homéopathique, Mésaventures d'un pantalon, La Fiancée du garde-chasse, La Chaussette sanglante, La Course à la perruque, Trois sous de poireaux, L'Enfant coupé en deux, La Curiosité de mon concierge... Quelle ne fut la surprise du public de découvrir, un soir de septembre 1909, parmi les spectateurs du Cirque municipal de Limoges, Max Linderen personne venu se voir dans Le Potache amoureux de la femme à barbe. Le journaliste du Populaire du Centre exulte à la vue de la première star internationale du cinéma : «Max Linder s'est amusé comme une petite folle (sic), constatant avec plaisir que sa physionomie sympathique était chaleureusement accueillie du public, qui l'a très applaudi». Ainsi fut simplement ovationné en Limousin le précurseur du film comique qui influença les plus grands, à commencer par Charlie Chaplin.
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L'apparition de l'image en mouvement et sa reproduction fidèle de la réalité bouleversa la perception humaine. Elle donna très vite naissance à une industrie prolifique, étrangère au souci de conservation patrimoniale. Que dire des films à jamais disparus dont on récupérera la gélatine pour en faire des peignes ? Qu'est devenue la bataille de blanchisseuses au pont Saint-Étienne à Limoges, filmée en septembre 1900 par un opérateur de la maison Lumière ? Le même technicien qui tourna la sortie des usines Haviland, avenue Garibaldi, et dont le Courrier du Centre relate la venue : «prenant ensuite le tramway vers une heure et demie, et se plaçant à l'arrière de la voiture, il cinématographiera également l'avenue de la Gare, la place Jourdan, le boulevard Montmailler, etc. avec leur mouvement habituel à cette heure de la journée». En 1908 un opérateur de chez Pathé filme une nouvelle fois la sortie des usines. «Dans quelques jours, chacun pourra aller avec loisir se reconnaître sur le vaste écran du cirque» (Courrier du Centre, 22 mars 1908). Le cinéma a spontanément adopté la pratique commerciale des journaux consistant à photographier le public pour qu'il achète le journal.
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Comment imaginer un patronyme plus prédestiné que celui des frères Lumière, pionniers de l'exploitation commerciale de la cinématographie, gratifiés du titre d'inventeurs du cinéma ? Il y a la main du créateur dans cette identité rayonnante. Pour être équitable, ils furent plusieurs en cette fin de XIXe siècle à mettre au point les prémices du 7e Art : Georges Méliès, Émile Reynaud, Thomas Edison, sans oublier Louis Aimé Augustin Le Prince, auteur, en octobre 1888 dans les jardins de Leeds en Angleterre, du premier film jamais tourné au monde. Film historique devenu le plus court de l'histoire du cinéma puisqu'il n'en reste que... deux secondes. La pellicule fut en effet perdue, comme disparut mystérieusement Louis Aimé Le Prince dans un train entre Paris et Dijon
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Par épouse interposée, d'autres célébrités eurent de fortes attaches limousines. Ainsi, Madame Charles Pathé, femme du génial industriel - qui mit au point, entre autres découvertes, la pellicule ininflammable - fit construire dans son village de la Geneste, en Corrèze, une maison d'été avec vue sur les Monédières. Quant au Tulliste Victor Continsouza, nous lui devons tout simplement l'invention de la croix de Malte pour entraîner les films de façon régulière. Le brevet fut déposé le 28 avril 1896. Cette fameuse croix de Malte fut considérée comme le premier et le plus important des perfectionnements du cinématographe.
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"Comment peut-on être limousin?..." selon l'historien Philippe Grandcoing
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