Dans un monde aux accents steampunk, une source d'énergie à mi-chemin entre la magie et le nucléaire : l'ousia. Aussi utile que dangereuse, elle peut éclairer, déplacer... selon sa forme, mais aussi vous exploser à la figure.
Lucie Acamas est une jeune fille pas tout à fait comme les autres, puisqu'elle descend d'une famille dont l'histoire est étroitement liée à cette matière. Courageuse - et un brin têtue - elle part à la recherche de son père menacé.
J'ai aimé l'héroïne, qui malgré son statut un peu particulier reste une jeune ado comme les autres. L'histoire démarre sans temps morts, nous sommes directement plongés dans le monde de Lucie. L'aventure est au rendez-vous tout le long du roman et la fin indique clairement une suite !
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Elle voulut fuir, mais elle ne pouvait plus bouger. L’homme semblait aspirer toute son énergie. Il marcha vers elle sans hâte. Elle ressentit alors une vibration familière dans son dos, celle qui lui indiquait la présence de l’ousia filante. C’était donc ainsi que le chef des gardes la tenait en son pouvoir ! D’un geste, elle coupa les filaments invisibles qui la reliaient à lui, ce qui eut pour effet de la libérer sur-le-champ. Elle s’élança dans l’escalier, referma la cloison derrière elle et figea l’ousia qui actionnait son mécanisme secret.
Suite à la mort de son mentor, une journaliste de webtélé devient lanceuse d’alerte. Pour elle, c’est le début d’une descente aux enfers, dans un monde où elle ne peut plus compter sur personne.
Deux semaines plus tard, un député et sa femme sont assassinés à Chevreuse. Des éléments relient cette affaire au capitaine Alaric Autier, de la crim’ de Versailles. Son groupe se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants du couple, entre un suspect aux propos énigmatiques et des gendarmes peu coopératifs.
Une femme en fuite, des enfants disparus : deux drames apparemment sans rapport. Et pourtant…
Le sang de nos pères sera disponible à partir du 2 mai 2020 sur Amazon.
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